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Enchiridion indulgentiarum 1999 en español

Manual de Indulgencias 1986 1995

Manual de Indulgencias - versión castellana oficial de 1995 de la segunda edición latina típica del Enchiridion Indulgentiarum de 1986

Manual fr of subra Enchiridion des indulgences 2000 Enchiridion indulgentiarum 1999 4 ed

latín 1999 Enchiridion indulgentiarum quarto editur

Constitución apostólica Indulgentiarum Doctrina de 1967 del Papa San Pablo VI sobre la revisión de las indulgencias

Indulgencias 2020

17 enero 2020

Enchiridion de 1986, versión española oficial de 1995, nº .

Enchiridion Indulgentiarum de 1999, Norma nn, nº n, §

https://diocesisdecanarias.net/indulgencias/

https://misadiaria.blogspot.com/2019/12/sabado-18-enero-2020-sabado-de-la-i.html

 

ENCHIRIDION DES INDULGENCES

Normes et concessions

1999

Première édition latine, juin 1968.

Deuxième édition latine [1ª edición típica latina], octobre 1968.

Troisième édition latine [2ª edición típica latina], mai 1986.

Quatrième édition latine [3ª edición típica latina], juillet 1999.

Troisième édition française, janvier 2000. ----------> Quatrième édition latine, juillet 1999 [3ª edición típica latina].

Titre original de l’ouvrage: Enchiridion indulgentiarum

Traduction française par la Procure de l’œuvre de Montligeon à Rome, approuvée par la Pénitencerie Apostolique

© Texte typique latin, Libreria Editrice Vaticana, 1999.

© Texte français, éditions Lethielleux, 2000

DÉCRETS

PÉNITENCERIE APOSTOLIQUE

_______________

DÉCRET

Quatrième édition de l’Enchiridion des indulgences

Les mérites infinis de Jésus, divin Rédempteur du genre humain, et ceux qui en dérivent avec surabondance chez la bienheureuse Vierge Marie et tous les saints, sont confiés à l’Église du Christ comme un trésor inépuisable: pour qu’en vertu du pouvoir de lier et de délier attribué par le Fondateur de l’Église à Pierre et aux autres Apôtres, et par eux à leurs successeurs les Souverains Pontifes et les Évêques, ils soient appliqués en rémission des péchés et des conséquences des péchés. Cela se réalise avant tout, et de façon indispensable quand il s’agit de péchés mortels, à travers le Sacrement de la Réconciliation.

Cependant, malgré la rémission aussi bien de la faute mortelle et donc nécessairement aussi de la peine éternelle méritée par cette faute, que de la faute légère ou péché véniel, le pécheur, bien que pardonné, peut avoir encore besoin de purification : il peut encore être tenu de purger une peine temporelle, soit dans la vie terrestre soit dans l’autre vie, par l’état de purgatoire. L’indulgence, qui découle de l’admirable trésor de l’Église mentionné plus haut, remplace, en l’éliminant, cette peine temporelle. Par conséquent, la doctrine de foi sur les indulgences et leur louable pratique confirment les mystères si consolants du Corps mystique du Christ et de la communion des saints, et elles appliquent ces mystères avec une spéciale efficacité pour obtenir la sainteté.

Tout cela est abondamment enseigné par le Souverain Pontife Jean-Paul II dans la Bulle d’indiction du Grand Jubilé: Incarnationis mysterium.

En conformité avec cette expression du Magistère, la Pénitencerie Apostolique met à profit l’occasion offerte par le saint Jubilé, désormais imminent, et par la diffusion dans le monde catholique de la Bulle en question, pour publier pour la quatrième fois l’Enchiridion des Indulgences, selon la forme typique de l’édition du 29 juin 1968, qui suivait la discipline introduite par la Constitution Apostolique Indulgentiarum doctrina.

Avec cette nouvelle édition, les principes concernant la discipline des indulgences ne sont en rien changés, mais quelques normes ont été révisées conformément aux derniers documents publiés par le Siège Apostolique.

Quant aux concessions, elles ont été regroupées selon un critère systématique, si bien que leur nombre réel n’est pas changé, mais que la liste en est plus brève; la méthode suivie pour exprimer les concessions a été choisie dans le but de favoriser une pieuse disposition de charité, tant chez les fidèles en particulier qu’au sein de la communauté ecclésiale.

C’est ainsi, tout d’abord, qu’on a inséré une quatrième concession générale, qui enrichit d’une indulgence le fait de témoigner ouvertement de la foi dans les circonstances particulières de la vie courante. Les autres nouvelles concessions d’une particulière importance sont destinées à affermir les fondements de la famille chrétienne (consécration des familles); la communion de l’Église universelle dans sa supplication (participation fructueuse soit aux journées mondiales consacrées à une finalité religieuse, soit à la semaine pour l’unité des chrétiens); le culte à rendre à Jésus présent dans le Saint Sacrement (procession eucharistique).

Plusieurs concessions précédentes ont été encore étendues: par exemple celles qui concernent la récitation du rosaire de la Vierge Marie ou de l’hymne Acathiste, les célébrations jubilaires des Ordinations, la lecture de l’Écriture Sainte et la visite des lieux sacrés.

Dans cette édition de l’Enchiridion, on fait plus souvent référence aux facultés qu’ont les assemblées épiscopales de déterminer les listes des prières les plus répandues sur leurs territoires, pour les orientaux selon leurs propres statuts, et pour les latins aux termes du canon 447 CIC. De fait le nombre des prières reportées par l’Enchiridion est notablement augmenté, surtout pour celles des Traditions orientales.

Par ce décret, on déclare authentique le texte qui suit et l’on en ordonne la publication en vertu de l’autorité du Souverain Pontife, comme cela a été signifié aux Responsables de la Pénitencerie Apostolique dans l’audience du 5 juillet 1999.

La Pénitencerie Apostolique, selon l’intention du Saint Père, souhaite que les fidèles, guidés par l’enseignement et la sollicitude pastorale de leurs évêques, s’emploient à augmenter leur piété à la gloire de la Divine et très auguste Trinité, par l’usage des saintes indulgences dans une religieuse disposition intérieure de leur âme.

Non obstant toutes dispositions contraires.

Donné à Rome, au Siège de la Pénitencerie Apostolique, le 16 juillet 1999, en la commémoration de Notre-Dame du Mont-Carmel.

 

Guillaume Wakefield Card. Baum

Grand Pénitencier

 

Louis de Magistris, év. tit. de Nova

Régent

L. X S.

Prot. n. 69/99/I

PÉNITENCERIE APOSTOLIQUE

N. 129/99/I

La Pénitencerie Apostolique, ayant attentivement examiné la version en langue française de l’Enchiridion indulgentiarum, en autorise la publication pour ce qui est de sa compétence.

Rome, au siège de la Pénitencerie Apostolique, le 22 février 2000, Fête de la Chaire de Saint-Pierre.

  Guillaume W. Card. Baum

Grand Pénitencier

  Louis de Magistris év. tit. de Nova

Régent

ABRÉVIATIONS ET SIGLES

AA Décret Apostolicam actuositatem, 18 novembre 1965 (AAS 59 [1966] 837-864)

AAS Acta Apostolicae Sedis, Commentarium officiale

AG Décret Ad gentes, 7 décembre 1965 (AAS 58 [1966] 947-990)

All. Allocution

Ap. Apostolique

AP Benoît XV, m.p. Alloquentes proxime, 25 mars 1917 (AAS 9 [1917] 167)

can./cann. Canon/canons

CD Décret Christus Dominus, 28 oct. 1965 (AAS 58 [1966] 673-701)

CE Caeremoniale Episcoporum ex decreto Sacrosancti Oecumenici Concilii Vaticani II instauratum auctoritate Ioannis Pauli PP. II promulgatum, 14 septembre 1984

CEC Catéchisme de l’Église catholique, 15 août 1997

CIC 1917 Codex Iuris Canonici Pii X Pontificis Maximi iussu digestus Benedicti Papae XV auctoritate promulgatus, 27 mai 1917

CIC 1983 Codex Iuris Canonici auctoritate Ioannis Pauli PP. II promulgatus, 25 janvier 1983

conc. concession

Const. Constitution

CS Pie XII, m.p. Cleri sanctitati, 2 juin 1957 (AAS 49 [1957] 433-600)

De Ben. Rituale Romanum ex decreto Sacrosancti Oecumenici Concilii Vaticani instauratum auctoritate Ioannis Pauli II promulgatum, De benedictionibus, 31 mai 1984

Decl. Déclaration

Decr. Décret

DH Déclaration Dignitatis humanae, 7 décembre 1965 (AAS 58 [1966] 929-946)

DS Denzinger-Schönmetzer, Enchiridion Symbolorum Definitionum et Declarationum de rebus fidei et morum, 33e éd., 1965

EI 1968 Enchiridion indulgentiarum. Normae et concessiones, 29 juin 1968

EI 1986 Enchiridion indulgentiarum. Normae et concessiones, 18 mai 1986

GS Constitution pastorale Gaudium et spes, 7 décembre 1965 (AAS 58 [1966] 1025-1120)

ID Paul VI, Const. Ap. Indulgentiarum doctrina, 1er janvier 1967 (AAS 59 [1967] 5-24)

IFI SPA, décret In fere innumeris, 20 juillet 1942 (AAS 34 [1942] 240)

LG Constitution dogmatique Lumen gentium, 21 novembre 1964 (AAS 57 [1965] 5-71)

LH Officium ex decreto Sacrosancti Oecumenici Concilii Vaticani II instauratum auctoritate Pauli PP. VI promulgatum, Liturgia Horarum iuxta Ritum Romanum (Liturgie des Heures), 7 avril 1985

m.p. Lettre apostolique donnée sous forme de Motu proprio

MR Missale Romanum ex decreto Sacrosancti Oecumenici Concilii Vaticani II instauratum auctoritate Pauli PP. VI promulgatum (Missel Romain), 27 mars 1975

n./nn. norme/normes

OT Décret Optatam totius, 28 octobre 1965 (AAS 58 [1966] 713-727)

PA Pénitencerie Apostolique

Paen. Paul VI, Const. ap. Paenitemini, 17 février 1966 (AAS 58 [1966] 177-198)

PB Jean-Paul II, Const. ap. Pastor bonus, 28 juin 1988 (AAS 80 [1988] 841-912)

PL Migne J.P., Patrologia latina, 1841-1864

Resp. Réponse

REU Paul VI, Const. ap. Regimini Ecclesiae Universae, 15 août 1967 (AAS 59 [1967] 885-928)

SCR Sacrée Congrégation des Rites

SPA Sacrée Pénitencerie Apostolique

Préliminaires

PRÉLIMINAIRES

1. La première édition de cet Enchiridion des indulgences, parue en juin 1968, mettait à exécution la Norme 13 de la Constitution apostolique Indulgentiarum doctrina: "Le manuel des indulgences sera révisé afin que des indulgences ne soient attachées qu’aux principales prières et aux principales œuvres de piété, de charité et de pénitence." Dans les éditions successives, jusqu’à la présente édition, la Pénitencerie Apostolique veilla à rendre le texte plus clair, à le corriger en quelques points secondaires pour le conformer aux règles de la critique, et à insérer quelques additions.

2. À cet égard, sont considérées comme " principales prières et œuvres " celles qui, en tenant compte de la tradition et des conditions des temps, semblent être particulièrement adaptées non seulement pour aider les fidèles à s’acquitter des peines dues pour leurs péchés, " mais aussi et surtout pour les pousser à une plus grande ferveur de charité. Tel a été le principe inspirateur de la réforme " .

3. Conformément à la tradition, la participation au Sacrifice de la Messe et aux Sacrements n’est pas indulgenciée: ceux-ci possèdent en eux-mêmes une efficacité prééminente quant à "la sanctification et la purification".

Si, lors d’événements particuliers (comme la première Communion, la première Messe d’un nouveau prêtre, la Messe de clôture d’un Congrès eucharistique), une indulgence est accordée, celle-ci n’est pas attachée à la participation à la Messe ou aux Sacrements, mais aux circonstances exceptionnelles qui accompagnent cette participation. Ainsi, grâce à l’indulgence, on encourage et l’on récompense en quelque sorte la résolution de se consacrer qui est propre à de telles célébrations, le bon exemple donné à autrui, et l’honneur rendu à la Sainte Eucharistie et au Sacerdoce.

Cependant, conformément à la tradition, une indulgence peut être ajoutée à diverses œuvres de piété, privées et publiques; en outre, on peut enrichir d’une même indulgence des œuvres de charité et de pénitence, auxquelles il convient d’accorder plus d’importance de nos jours. Mais toutes ces œuvres indulgenciées, comme du reste toute autre bonne action et toute souffrance patiemment supportée, ne sont en rien disjointes de la Messe et des Sacrements, en tant que sources principales de la sanctification et de la purification: les bonnes œuvres et les souffrances deviennent l’offrande des fidèles eux-mêmes, offrande qui s’ajoute à celle du Christ dans le Sacrifice Eucharistique; puisque la Messe et les Sacrements conduisent les fidèles à accomplir leurs devoirs de telle façon qu’ils "appliquent dans leur vie ce qu’ils ont reçu dans la foi"; et qu’en retour, les devoirs accomplis consciencieusement disposent les âmes chaque jour un peu plus à participer avec fruit à la Messe et aux Sacrements .

4. Par piété envers les choses sacrées, une plus grande importance est accordée à l’action du fidèle (opus operantis): c’est pourquoi on ne reporte pas une longue liste d’œuvres de piété (opus operatum) comme étrangères à la vie quotidienne des fidèles, mais on présente seulement un petit nombre de concessions  qui incitent plus efficacement le fidèle à rendre sa vie plus profitable et plus sainte dans la mesure où on écarte "cette dissociation chez beaucoup entre la foi qu’ils professent et la vie quotidienne… (et) où l’on unit dans une vivante synthèse tous les efforts humains, familiaux, professionnels, scientifiques ou techniques et les valeurs religieuses, sous la haute ordonnance desquelles tout est coordonné à la gloire de Dieu".

La Pénitencerie Apostolique a donc cherché davantage à donner une grande place à la vie chrétienne, à former les âmes à l’esprit de prière et de pénitence et à l’exercice des vertus théologales, plutôt que de proposer des formules et des actes à répéter.

5. Dans l’Enchiridion, avant d’énumérer les diverses concessions, on a fait figurer les Normes, reprises pour la plupart de la Constitution apostolique Indulgentiarum doctrina, du Code de droit canonique ainsi que d’autres documents normatifs. En effet il est utile, pour éviter d’éventuels doutes en cette matière, d’exposer simultanément et avec ordre toutes les dispositions actuellement en vigueur au sujet des indulgences.

6. Dans l’Enchiridion, on commence par énumérer quatre concessions générales, qui devraient donner le ton à la conduite quotidienne de la vie chrétienne.

Pour l’utilité et l’instruction des fidèles, chacune des quatre concessions générales est accompagnée de quelques annotations qui manifestent comment elle s’accorde avec l’esprit de l’Évangile et avec le renouveau entrepris par le concile œcuménique Vatican II.

7. Suit une liste de concessions relatives à quelques pieuses pratiques. Mais elles sont peu nombreuses, parce que beaucoup sont comprises dans les concessions générales, et aussi parce que, parmi les prières, on a préféré n’en rappeler expressément que quelques-unes de caractère universel. Les Assemblées épiscopales compétentes veilleront à ajouter aux éditions de l’Enchiridion dans les diverses langues d’autres formules, utiles pour la piété des fidèles et chères à leur tradition, si le cas se présente.

8. L’Enchiridion contient en outre un Appendice, qui comprend une liste d’invocations et qui reporte le texte de la Constitution apostolique Indulgentiarum doctrina.

Normes sur les indulgences

NORMES SUR LES INDULGENCES

N. 1 - L’indulgence est la remise devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés, déjà effacés quant à la faute, que le fidèle, bien disposé et à certaines conditions déterminées, reçoit par l’intervention de l’Église qui, en tant que ministre de la rédemption, distribue et applique avec autorité le trésor des satisfactions du Christ et des Saints .

N. 2 - L’indulgence est partielle ou plénière selon qu’elle libère en partie ou totalement de la peine temporelle due pour les péchés .

N. 3 - Tout fidèle peut gagner des indulgences partielles ou plénières pour lui-même, ou les appliquer aux défunts par mode de suffrage .

N. 4 – Au fidèle qui, au moins le cœur contrit, accomplit une œuvre à laquelle est attachée une indulgence partielle, est appliquée par l’Église la remise d’une peine temporelle de même valeur que celle qu’il obtient déjà par son œuvre .

N. 5 - § 1. Outre l’autorité suprême de l’Église, seuls peuvent accorder des indulgences ceux à qui ce pouvoir est reconnu par le droit ou à qui il a été concédé par le Pontife Romain.

§ 2. Aucune autorité inférieure au Pontife Romain n’est en mesure de confier à d’autres le pouvoir de concéder des indulgences, à moins que cela ne lui ait été expressément concédé par le Siège Apostolique 5.

N. 6 - Dans la Curie Romaine, tout ce qui concerne la concession et l’usage des indulgences est confié exclusivement à la Pénitencerie Apostolique, restant sauf le droit de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi d’examiner ce qui regarde la doctrine dogmatique à leur sujet 6.

N. 7 - Les évêques éparchiaux ou diocésains, ainsi que ceux qui leur sont assimilés en droit, même dépourvus de la dignité épiscopale, dès le début de leur charge pastorale, ont le droit :

1°. D’accorder dans leur territoire l’indulgence partielle à tous les fidèles, et hors de leur territoire aux fidèles relevant de leur juridiction ;

2°. D’impartir trois fois par an la bénédiction papale avec indulgence plénière, en employant la formule prescrite, dans leur propre éparchie ou diocèse, lors de fêtes solennelles de leur choix, même s’ils ne font qu’assister à la Messe. Cette bénédiction se donne à l’issue de la Messe à la place de la bénédiction habituelle, selon les normes du Cérémonial des Évêques de chacun 7.

N. 8 - Les métropolites peuvent accorder l’indulgence partielle dans les éparchies ou diocèses suffragants comme dans leur propre territoire 8.

N. 9 - § 1. Les Patriarches, en tout lieu même exempt de leur patriarcat, dans les églises de leur propre rite en dehors des limites du patriarcat, et partout pour les fidèles de leur rite, peuvent :

1° accorder l’indulgence partielle;

2° impartir la Bénédiction Papale avec indulgence plénière, trois fois par an en règle ordinaire, et en outre lorsque se présente une circonstance ou une raison religieuse tout à fait particulière, qui demande la concession de l’indulgence plénière pour le bien des fidèles.

§ 2. Cette disposition vaut aussi pour les Archevêques Majeurs 9.

N. 10 - Les Cardinaux de la Sainte Église Romaine jouissent de la faculté d’accorder en tout lieu l’indulgence partielle, qui ne peut être acquise, à chaque fois, que par les personnes présentes 10.

N. 11 - § 1. Il faut l’autorisation expresse du Siège Apostolique pour pouvoir imprimer, en quelque langue que ce soit, l’Enchiridion des indulgences.

§ 2. Quant à tous les autres livres, feuillets et autres écrits contenant des concessions d’indulgences, ils ne peuvent être édités sans l’autorisation du Hiérarque ou de l’Ordinaire du lieu 11.

N. 12 – Selon l’intention du Souverain Pontife, les concessions des indulgences demandées pour tous les fidèles n’entrent en vigueur qu’après que leurs documents authentiques aient été revus par la Pénitencerie Apostolique 12.

N. 13 - L’indulgence jointe à un jour de célébration liturgique est considérée comme transférée au jour auquel cette célébration ou la solennité extérieure, qui lui est liée, est légitimement transférée 13.

N. 14 - Pour gagner l’indulgence attachée à un jour déterminé, si la visite d’une église ou d’un oratoire est requise, celle-ci peut se faire depuis midi, la veille, jusqu’à minuit, le jour en question 14.

N. 15 - Le fidèle peut obtenir une indulgence s’il se sert avec dévotion de l’un des objets de piété suivants, dûment béni: crucifix ou croix, chapelet, scapulaire ou médaille 15.

N. 16 - § 1. L’indulgence attachée à la visite d’une église ou d’un oratoire ne cesse pas si l’édifice est totalement détruit puis reconstruit avant cinquante ans, dans le même lieu ou à peu près, et sous le même titre.

§ 2. L’indulgence attachée à l’usage d’un objet de piété ne cesse que si cet objet est entièrement détruit ou vendu 16.

N. 17 - § 1. Pour avoir capacité à gagner des indulgences, il faut être baptisé, non excommunié et en état de grâce, au moins à la fin des œuvres prescrites.

§ 2. Cependant, pour qu’un sujet capable gagne des indulgences, il doit avoir l’intention au moins générale de les acquérir, et accomplir les œuvres imposées dans le temps fixé et de la manière prescrite, selon la teneur de la concession 17.

N. 18 - § 1. L’indulgence plénière ne peut être acquise qu’une seule fois par jour ; l’indulgence partielle peut l’être plusieurs fois.

§ 2. Cependant le fidèle peut obtenir l’indulgence plénière in articulo mortis même s’il a déjà acquis l’indulgence plénière en ce même jour 18.

N. 19 - L’œuvre prescrite pour acquérir l’indulgence plénière attachée à une église ou à un oratoire consiste à y faire une pieuse visite, au cours de laquelle on récite l’Oraison Dominicale et le symbole de la foi (Pater et Credo), à moins que la concession n’en dispose autrement 19.

N. 20 - § 1. Pour gagner l’indulgence plénière, en plus d’exclure toute affection au péché, même véniel, il est requis d’accomplir l’œuvre indulgenciée et de remplir les trois conditions: confession sacramentelle, communion eucharistique et prière aux intentions du Souverain Pontife.

§ 2. Avec une seule confession sacramentelle, on peut acquérir plusieurs indulgences plénières; mais avec une seule communion eucharistique et une seule prière aux intentions du Souverain Pontife, on n’acquiert qu’une seule indulgence plénière.

§ 3. Les trois conditions peuvent être remplies plusieurs jours avant ou après l’accomplissement de l’œuvre prescrite; cependant, il convient de recevoir la communion et de prier aux intentions du Souverain Pontife le jour même où l’on accomplit l’œuvre.

§ 4. S’il manque la pleine disposition, ou si l’œuvre requise n’est pas entièrement exécutée et les trois conditions susdites ne sont pas remplies - restant sauves les prescriptions n. 24 et n. 25 pour ceux qui sont " empêchés " - l’indulgence sera seulement partielle.

§ 5. La condition de prier aux intentions du Souverain Pontife est remplie si l’on récite à son intention un Pater et un Ave; cependant les fidèles sont libres de réciter toute autre prière selon la piété et dévotion de chacun 20.

N. 21 - § 1. On ne peut gagner une indulgence avec une œuvre à laquelle on est obligé par une loi ou un précepte, à moins que dans la concession de celle-ci il ne soit dit expressément le contraire.

§ 2. Toutefois, celui qui accomplit une œuvre imposée comme pénitence sacramentelle, qui est éventuellement enrichie d’indulgences, peut à la fois satisfaire à la pénitence et gagner les indulgences.

§ 3. De même les membres d’Instituts de vie consacrée ou de Sociétés de vie apostolique peuvent gagner les indulgences par des prières et des œuvres pieuses qu’ils sont tenus d’offrir ou d’accomplir en vertu de leurs règles, de leurs constitutions ou tout autre précepte 21.

N. 22 - L’indulgence attachée à une prière peut être gagnée quelle que soit la langue dans laquelle cette prière est récitée, pourvu que la traduction ait été approuvée par une autorité ecclésiastique compétente 22.

N. 23 - La récitation d’une prière en alternant avec un compagnon, ou le fait de la suivre mentalement tandis qu’un autre la récite, suffisent pour gagner des indulgences 23.

N. 24 - Les confesseurs peuvent commuer soit l’œuvre prescrite, soit les conditions, en faveur de ceux qui, tenus par un empêchement légitime, ne peuvent les accomplir 24.

N. 25 - Les Hiérarques ou les Ordinaires des lieux peuvent de surcroît concéder aux fidèles sur lesquels ils exercent leur autorité selon le droit, si ceux-ci se trouvent en des lieux où il leur est soit impossible soit très difficile d’approcher de la confession ou de la communion, de pouvoir gagner l’indulgence plénière sans la confession et la communion actuelles, pourvu qu’ils aient le cœur contrit et qu’ils se proposent de recevoir ces sacrements dès qu’ils le pourront 25.

N. 26 - Les sourds comme les muets peuvent gagner les indulgences attachées à des prières publiques, s’ils élèvent vers Dieu leur esprit et leurs pieux sentiments, à l’unisson des autres fidèles qui prient dans le même lieu; et s’il s’agit de prières privées, il suffit qu’ils les récitent mentalement, qu’ils les expriment par des signes, ou qu’ils les parcourent seulement des yeux 26.

Quatre concessions générales

QUATRE CONCESSIONS GÉNÉRALES

Préambule

1. On propose avant tout quatre concessions d’indulgences qui invitent le fidèle à pénétrer d’esprit chrétien les actions qui sont en quelque sorte la trame de sa vie quotidienne , et à chercher la perfection de la charité dans ses occupations ordinaires .

2. Les quatre concessions sont réellement de caractère général et chacune d’elles comprend plusieurs œuvres du même genre. Cependant ces œuvres ne sont pas toutes indulgenciées, mais seulement celles qui sont accomplies d’une manière et dans un esprit particuliers.

Ainsi, par la première concession ainsi formulée - " L’indulgence partielle est accordée au fidèle qui, en accomplissant ses devoirs et en supportant les adversités de la vie, élève avec une humble confiance son âme vers Dieu, en ajoutant, ne fût-ce que mentalement, une pieuse invocation " - ne sont enrichis d’indulgence que les actes par lesquels le fidèle accomplit ses devoirs et supporte les adversités de la vie tout en élevant son esprit vers Dieu de la façon indiquée. De tels actes particuliers, en raison de la faiblesse humaine, ne sont pas fréquents.

Si quelqu’un était assez appliqué et fervent pour multiplier ces actes dans la journée, il mériterait justement, en plus d’une augmentation de grâce, une plus large remise de peine et, à la mesure de sa charité, il pourrait aussi plus largement venir au secours des âmes du purgatoire.

On doit juger de la même façon pour les trois autres concessions.

3. Puisque ces quatre concessions, comme il est manifeste, concordent pleinement avec l’Évangile et avec la doctrine de l’Église, clairement exposée par le Concile Vatican II, on reporte pour l’utilité des fidèles des passages de la Sainte Écriture et des Actes de ce concile en commentaire de chacune des concessions suivantes.

CONCESSIONS

I

Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui, accomplissant ses devoirs et supportant les adversités de la vie, élève son âme vers Dieu avec une humble confiance, en ajoutant, ne serait-ce que mentalement, une pieuse invocation .

Par cette première concession, les fidèles sont conduits en quelque sorte à mettre en pratique le commandement du Christ : "Il est nécessaire de prier sans cesse et de ne pas se décourager"; en même temps ils sont exhortés à s’acquitter de leurs devoirs d’une façon telle qu’ils gardent et accroissent leur union au Christ.

L’esprit dans lequel l’Église concède cette indulgence est parfaitement illustré par les passages suivants de l’Écriture:

" Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit, qui cherche trouve, à qui frappe on ouvrira " .

" Veillez et priez afin de ne pas tomber au pouvoir de la tentation " .

" Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que vos cœurs ne s’alourdissent dans ... les soucis de la vie ... Mais restez éveillés dans une prière de tous les instants " .

" Ils étaient assidus à l’enseignement des Apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières " .

" Soyez joyeux dans l’espérance, patients dans la détresse, persévérants dans la prière " .

" Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu " .

" Que l’Esprit suscite votre prière sous toutes ses formes, vos requêtes, en toutes circonstances ; employez vos veilles à une infatigable intercession pour tous les saints " .

" Tout ce que vous pouvez dire ou faire, faites-le au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâce par lui à Dieu le Père " .

" Tenez-vous à la prière ; qu’elle vous garde sur le qui-vive dans l’action de grâce " .

" Priez sans cesse, rendez grâce en toute circonstance " .

Et dans les actes du Concile Vatican II on lit ceci :

" Ainsi donc tous les fidèles du Christ se sanctifieront chaque jour davantage dans les conditions, les charges et les circonstances de leur vie et grâce à tout cela, s’ils acceptent tout avec foi de la main du Père céleste et s’ils coopèrent à la volonté de Dieu, en manifestant à tous, dans le service temporel lui-même, l’amour dont Dieu a aimé le monde . "

" Cette vie d’intime union avec le Christ dans l’Église est entretenue par les secours spirituels ... qui doivent être utilisés par les laïcs de telle sorte que, tout en remplissant de façon convenable les obligations du monde dans les conditions ordinaires de leur vie, ils ne dissocient pas l’union au Christ et leur vie, mais qu’en accomplissant leurs œuvres selon la volonté de Dieu, ils grandissent encore dans cette union ... Ni le soin de leur famille ni les autres affaires temporelles ne doivent être étrangers à leur vie spirituelle, selon cette parole de l’Apôtre : ‘Tout ce que vous faites, en paroles ou en actes, faites-le au nom du Seigneur Jésus-Christ, en rendant grâces par lui à Dieu le Père ‘ " .

" Cette dissociation chez beaucoup entre la foi qu’ils professent et la vie quotidienne est à compter parmi les plus graves erreurs de notre temps ... il faut éviter d’opposer artificiellement les activités professionnelles et sociales d’une part et la vie religieuse d’autre part ... Que les chrétiens, suivant l’exemple du Christ, qui exerça un métier d’artisan, se réjouissent plutôt de pouvoir mener toutes leurs activités terrestres en unissant dans une vivante synthèse tous les efforts humains, familiaux, professionnels, scientifiques ou techniques et les valeurs religieuses, sous la haute ordonnance desquelles tout est coordonné à la gloire de Dieu " .

II

Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui, en esprit de foi et avec un cœur miséricordieux, s’emploie, par sa personne ou par ses biens, au service de ses frères dans le besoin .

Par la concession de cette indulgence, le fidèle est engagé, en suivant l’exemple et le commandement du Christ , à accomplir plus fréquemment des œuvres de charité et de miséricorde.

Toutes les œuvres de charité ne sont pourtant pas indulgenciées, mais seulement celles qui sont faites " au service des frères dans le besoin ", qu’il s’agisse de besoin corporel, comme celui de la nourriture ou du vêtement, ou bien de besoin spirituel, comme celui de l’instruction ou du réconfort.

" Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez recueilli ; nu, et vous m’avez vêtu ; malade, et vous m’avez visité ; en prison, et vous êtes venus à moi ... En vérité, je vous le déclare, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits, qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ! " .

" Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous vous reconnaîtront pour mes disciples : à l’amour que vous aurez les uns pour les autres " .

" Que celui qui donne le fasse sans calcul ... celui qui exerce la miséricorde, avec joie ... Que l’amour fraternel vous lie d’une mutuelle affection ; rivalisez d’estime réciproque. D’un zèle sans nonchalance, d’un esprit fervent, servez le Seigneur ... Soyez solidaires des saints dans le besoin, exercez l’hospitalité avec empressement " .

" Quand je distribuerais tous mes biens aux affamés ... s’il me manque l’amour, je n’y gagne rien " .

" Tant que nous disposons de temps, travaillons pour le bien de tous, surtout celui de nos proches dans la foi " .

" Vivez dans l’amour, comme le Christ nous a aimés " .

" Vous avez appris vous-mêmes de Dieu à vous aimer les uns les autres " .

" Que l’amour fraternel demeure " .

" La religion pure et sans tache devant Dieu le Père, la voici : visiter les orphelins et les veuves dans leur détresse ; se garder du monde pour ne pas se souiller " .

" Vous avez purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, pour pratiquer un amour fraternel sans hypocrisie. Aimez-vous les uns les autres d’un cœur pur, avec constance " .

" Enfin, soyez tous dans de mêmes dispositions, compatissants, animés d’un amour fraternel, miséricordieux, humbles. Ne rendez pas le mal pour le mal, ou l’insulte pour l’insulte ; au contraire, bénissez, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin d’hériter la bénédiction " .

" Et pour cette raison même, concentrant tous vos efforts, joignez ... à la piété l’amitié fraternelle, à l’amitié fraternelle l’amour " .

" Si quelqu’un possède les biens de ce monde et voit son frère dans le besoin, et qu’il se ferme à toute compassion, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? Mes petits enfants, n’aimons pas en paroles et de langue, mais en acte et dans la vérité " .

" Partout où vivent des gens qui manquent de nourriture et de boisson, de vêtements, de logement, de remèdes, de travail, d’instruction, des moyens nécessaires pour mener une vie vraiment humaine, qui sont en proie aux tribulations et à la maladie, qui subissent l’exil ou la prison, tous ceux-là la charité chrétienne doit les chercher et les trouver, les réconforter avec un soin empressé et les soulager par les secours fournis ... Pour qu’un tel exercice de la charité échappe à tout soupçon et apparaisse comme tel, il faut voir dans le prochain l’image de Dieu selon laquelle il a été créé et le Christ Seigneur à qui est offert en réalité tout ce qui est donné à un pauvre " .

" Comme les œuvres de charité et de miséricorde représentent un témoignage éminent de vie chrétienne, la formation apostolique doit aussi conduire à les pratiquer, en sorte que dès leur enfance les fidèles apprennent à compatir aux souffrances de leurs frères et à secourir généreusement ceux qui sont dans le besoin " .

" Se souvenant de la parole du Seigneur : "En ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous vous aimez les uns les autres ", les chrétiens ne peuvent avoir de souhait plus ardent que celui de se mettre au service des hommes de ce temps avec une générosité et une efficacité toujours plus grandes ... Le Père veut qu’en tout homme nous reconnaissions et aimions effectivement le Christ notre frère, en parole et en acte " .

III

Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui, en esprit de pénitence, s’abstient spontanément de quelque chose de licite qui lui est agréable .

Cette concession convient particulièrement à notre époque en laquelle, en complément de la loi, d’ailleurs très douce, sur l’abstinence de viande et le jeûne, il convient tout à fait que les fidèles soient incités à exercer d’eux-mêmes la pénitence .

De la sorte, on encourage le fidèle à apprendre comment réduire son corps en servitude en réfrénant ses passions, et à se conformer au Christ pauvre et patient .

Et l’abstinence aura plus de prix si elle est jointe à la charité, selon ces paroles de saint Léon le Grand : " Donnons à la vertu ce que nous retirons à la volupté. Que l’abstinence de celui qui jeûne devienne la réfection des pauvres " .

" Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même et prenne sa croix chaque jour, et qu’il me suive  ".

" Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière " .

" Mais si, par l’Esprit, vous faites mourir votre comportement charnel, vous vivrez " .

" Puisque, ayant part à ses souffrances, nous aurons part aussi à sa gloire " .

" Tous les athlètes s’imposent une ascèse rigoureuse ; eux, c’est pour une couronne périssable, nous, pour une couronne impérissable. Moi donc, je cours ainsi : je ne vais pas à l’aveuglette ; et je boxe ainsi : je ne frappe pas dans le vide. Mais je traite durement mon corps et le tiens assujetti " .

" Sans cesse nous portons dans notre corps l’agonie de Jésus afin que la vie de Jésus soit elle aussi manifestée dans notre corps " .

" Elle est digne de confiance, cette parole : si nous mourons avec lui, avec lui nous vivrons. Si nous souffrons avec lui, avec lui nous régnerons " .

" Renoncer ... aux désirs de ce monde, pour que nous vivions dans le temps présent avec réserve, justice et piété " .

" Mais, dans la mesure où vous avez part aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin que, lors de la révélation de sa gloire, vous soyez aussi dans la joie et l’allégresse " .

" Avec une sollicitude particulière, on cultivera chez eux l’obéissance sacerdotale, le mode de vie pauvre et l’esprit d’abnégation, pour qu’ils s’habituent à renoncer spontanément à ce qui est certes licite mais non pas utile, et à se conformer au Christ crucifié " .

" Les fidèles, pour leur part, en vertu de leur sacerdoce royal, concourent à l’offrande de l’Eucharistie et exercent ce sacerdoce par la réception des sacrements, par la prière et l’action de grâces, par le témoignage d’une vie sainte et par l’abnégation et une charité active " .

" Dans la diversité des formes de vie et des tâches, c’est une seule sainteté qui est cultivée par tous ceux qui sont mus par l’Esprit de Dieu et qui, obéissant à la voix du Père et adorant Dieu le Père en esprit et en vérité, marchent à la suite du Christ pauvre, humble, et portant la croix, pour mériter d’avoir part à sa gloire " .

" L’Église invite tous les chrétiens, sans distinction, à obéir au précepte divin de la pénitence par des actes volontaires, en dehors des épreuves et des sacrifices inhérents à la vie quotidienne... L’Église veut indiquer que, conformément à la tradition ancienne, il y a trois façons principales de satisfaire au précepte divin de la pénitence : la prière, le jeûne et les œuvres de charité, bien qu’elle ait toujours spécialement prôné l’abstinence de viande et le jeûne. Ces façons ont été communément pratiquées dans tous les siècles. Il existe cependant aujourd’hui des motifs particuliers pour que, selon les exigences des diverses régions, il soit nécessaire d’insister sur telle ou telle forme de pénitence plutôt que sur telle autre. C’est ainsi que dans les pays qui connaissent un plus grand bien-être économique, on devra surtout donner un témoignage d’ascèse pour que les fidèles ne prennent pas l’esprit du "monde" ; et on devra en même temps donner un témoignage de charité envers les frères qui souffrent de la pauvreté et de la faim, même dans les pays lointains " .

IV

Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui, de façon spontanée, rend ouvertement un témoignage de foi devant les autres en des circonstances particulières de la vie quotidienne.

Cette concession incite le fidèle à professer ouvertement sa foi devant les autres, pour la gloire de Dieu et l’édification de l’Eglise.

Saint Augustin a écrit : " Que ton Symbole te soit comme un miroir. Regarde-toi en lui : pour voir si tu crois tout ce que tu déclares croire. Et réjouis-toi chaque jour en ta foi " . La vie chrétienne de chaque jour sera donc comme l’ " Amen " concluant le " Je crois en Dieu " de la profession de foi de notre Baptême .

" Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est dans les cieux " .

" Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ! " .

" Vous serez mes témoins " .

" Jour après jour, d’un seul cœur, ils fréquentaient assidûment le Temple et rompaient le pain dans leurs maisons, prenant leur nourriture avec allégresse et simplicité de cœur. Ils louaient Dieu et avaient la faveur de tout le peuple " .

" La multitude des croyants n’avait qu’un cœur et qu’une âme... Et avec beaucoup de puissance, les apôtres rendaient témoignage à la résurrection du Seigneur Jésus, et ils jouissaient tous d’une grande faveur " .

" On publie votre foi dans le monde entier " .

" En effet, si tes lèvres confessent que Jésus est Seigneur et si ton cœur croit ... tu seras sauvé. Car la foi du cœur obtient la justice, et la confession des lèvres, le salut " .

" Combats le beau combat de la foi, conquiers la vie éternelle à laquelle tu as été appelé, comme tu l’as reconnu dans une belle profession de foi en présence de nombreux témoins " .

" Ne rougis donc pas du témoignage à rendre à notre Seigneur " .

" Que nul d’entre vous n’ait à souffrir comme meurtrier, voleur ou malfaiteur, ou comme se mêlant des affaires d’autrui, mais si c’est comme chrétien, qu’il n’en ait pas honte, qu’il glorifie plutôt Dieu à cause de ce nom " .

" Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu " .

" Mais pour que la charité grandisse dans les âmes et y porte des fruits comme le fait une bonne semence, chaque fidèle doit écouter volontiers la Parole de Dieu et, avec le secours de sa grâce, accomplir sa volonté en la mettant en œuvre, participer fréquemment aux sacrements, surtout à l’Eucharistie, et aux actions liturgiques, s’appliquer constamment à la prière, à l’abnégation, au service actif des frères, et à l’exercice de toutes les vertus " .

" C’est certes à titre individuel que les chrétiens sont appelés à exercer l’apostolat dans leurs diverses conditions de vie ; cependant ils se rappelleront que l’homme, par nature, est un être social ... C’est pourquoi les fidèles exerceront leur apostolat dans un esprit d’union et d’unanimité. Ils seront apôtres tant dans leurs communautés familiales que dans les paroisses et les diocèses qui par eux-mêmes expriment le caractère communautaire de l’apostolat, et dans les groupements libres dans le cadre desquels ils auront décidé de se réunir " .

" Mais la nature sociale de l’homme exige elle-même que celui-ci exprime extérieurement les actes intérieurs de la religion, qu’il communique avec d’autres en matière religieuse, et qu’il professe sa religion sous une forme communautaire " .

" Il ne suffit pas que le peuple chrétien soit présent et établi dans un pays, et il ne suffit pas qu’il exerce l’apostolat de l’exemple ; il est établi, il est présent à cette fin, qui est d’annoncer le Christ aux concitoyens non chrétiens par la parole et par l’action et de les aider à accueillir pleinement le Christ " .

Autres concessions

AUTRES CONCESSIONS

Préambule

1. Aux quatre concessions générales traitées ci-dessus (nn. I-IV), s’ajoutent quelques autres concessions, qui revêtent une signification particulière compte tenu des traditions du passé aussi bien que des besoins de notre temps.

Toutes ces concessions se complètent réciproquement et, alors qu’elles invitent les fidèles, par le don de l’indulgence, à accomplir des œuvres de piété, de charité et de pénitence, elles les conduisent à s’unir plus étroitement par la charité au Christ Tête et à l’Église son corps .

2. Sont reportées quelques prières vénérables en raison de leur inspiration divine ou de leur caractère antique, et d’usage universel . Il est évident qu’elles sont citées à titre d’exemple. Mais il faut se rappeler ce que disent les Normes à propos du droit des évêques éparchiaux ou diocésains, des métropolites, des patriarches et des cardinaux .

Les indulgences concédées pour la pieuse récitation des prières dont la liste suit, par la nature des choses, peuvent être acquises par des fidèles de n’importe quel rite, quelle que soit la tradition liturgique à laquelle ces prières appartiennent.

3. Ces prières, tout bien considéré, sont déjà comprises dans la concession générale I, quand elles sont récitées dans la vie courante par le fidèle qui élève son âme vers Dieu avec une humble confiance. Ainsi, par exemple, appartiennent à cette première concession les prières Actiones nostras et Agimus tibi gratias, qui sont récitées dans l’" accomplissement de sa tâche ".

Cependant, on a préféré les citer explicitement, parmi les pratiques indulgenciées, pour dissiper d’éventuels doutes et pour en souligner l’excellence.

4. Comme il est de soi évident, chaque fois que, dans les concessions, l’on requiert pour obtenir une indulgence la récitation de prières, de litanies ou de petits offices, leur texte doit être approuvé par l’Autorité ecclésiastique compétente ; et leur récitation, comme la visite d’un lieu sacré, l’accomplissement d’un pieux exercice ou l’usage d’un objet de dévotion quand ils sont prescrits, doit se faire avec la dévotion requise et la pieuse affection du cœur. Dans quelques concessions particulières, cet esprit est rappelé explicitement pour aider la piété des fidèles.

5. Pour gagner une indulgence plénière, comme l’établit la norme 20, on requiert l’exécution de l’œuvre, l’accomplissement des trois conditions et une entière disposition de l’âme, qui exclue toute affection peccamineuse.

En ce qui concerne l’indulgence partielle, dont parle la norme 4, sont requises l’exécution de l’œuvre et au moins la contrition du cœur.

6. Si l’œuvre enrichie de l’indulgence plénière peut être divisée en plusieurs parties de façon convenable (par exemple, le Rosaire de la Vierge Marie en dizaines), celui qui, pour un motif raisonnable, n’accomplit pas l’œuvre entière, peut gagner l’indulgence partielle pour la partie accomplie .

7. Sont dignes de mention spéciale les concessions relatives à des œuvres dont l’accomplissement permet au fidèle de gagner l’indulgence plénière chaque jour de l’année, restant ferme la norme 18 § 1, selon laquelle l’indulgence plénière ne peut être obtenue qu’une seule fois par jour :

— l’adoration du Saint-Sacrement pendant une demi-heure au moins (conc. 7 § 1, 1°) ;

— le pieux exercice du Chemin de la Croix (conc. 13, 2°) ;

— la récitation du Chapelet de la Vierge Marie ou de l’hymne Acathiste dans une église ou un oratoire, ou en famille, dans une communauté religieuse, dans une association de fidèles, et de manière générale quand plusieurs personnes se rassemblent dans un but honnête (conc. 17 § 1, 1° et conc. 23 § 1) ;

— la pieuse lecture ou l’écoute de la Sainte Écriture pendant une demi-heure au moins (conc. 30).

8. Les concessions sont énumérées suivant l’ordre alphabétique latin. Pour établir cet ordre, on mentionne les premiers mots indiqués par le titre (par exemple, Actus consecrationis familiarum - Eucharistica adoratio et processio).

On n’indique les sources de ces prières que lorsqu’il s’agit de textes liturgiques actuellement en vigueur.

Pour faciliter l’usage de l’Enchiridion aux fidèles, trois tables ont été ajoutées en fin de volume :

- les formules des prières ;

- la liste des temps et des actes par lesquels on obtient une indulgence plénière ;

- l’index général.

CONCESSIONS

1

Acte de consécration des familles

(Actus consecrationis familiarum)

Une indulgence plénière est accordée aux membres d’une famille le jour où l’on accomplit pour la première fois le rite de sa consécration au Sacré Cœur de Jésus ou à la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, si possible avec un prêtre ou un diacre, en récitant pieusement une prière légitimement approuvée devant l’image du Sacré Cœur ou de la Sainte Famille ; le jour anniversaire l’indulgence est partielle.

2

Acte de consécration
du genre humain au Christ-Roi

(Actus dedicationis humani generis Iesu Christo Regi)

Une indulgence plénière est accordée au fidèle qui, en la solennité de Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l’Univers, récite publiquement l’acte de consécration du genre humain au Christ-Roi (Iesu dulcissime, Redemptor); en d’autres occasions l’indulgence est partielle 2.

Très doux Jésus, Rédempteur du genre humain, jetez un regard sur nous, qui sommes humblement prosternés devant votre autel. Nous sommes à vous, nous voulons être à vous, et afin de vous être plus étroitement unis, voici que, en ce jour, chacun de nous se consacre spontanément à votre Sacré-Cœur.

Beaucoup ne vous ont jamais connu; beaucoup ont méprisé vos commandements et vous ont renié. Miséricordieux Jésus, ayez pitié des uns et des autres et ramenez-les tous à votre Sacré-Cœur.

Seigneur, soyez le Roi, non seulement des fidèles qui ne se sont jamais éloignés de vous, mais aussi des enfants prodigues qui vous ont abandonné; faites qu’ils rentrent bientôt dans la maison paternelle pour qu’ils ne périssent pas de misère et de faim.

Soyez le Roi de ceux qui vivent dans l’erreur ou que la discorde a séparés de Vous ; ramenez-les au port de la vérité et à l’unité de la foi, afin que bientôt il n’y ait plus qu’un seul troupeau et qu’un seul pasteur.

Accordez, Seigneur, à votre Église une liberté sûre et sans entraves ; accordez à tous les peuples l’ordre et la paix ; faites que d’un pôle à l’autre, une seule voix retentisse : Loué soit le Divin Cœur qui nous a acquis le salut ; à Lui honneur et gloire dans tous les siècles. Amen.

3

Acte de réparation

(Actus reparationis)

Une indulgence plénière est accordée au fidèle qui en la solennité du Sacré-Cœur de Jésus récite publiquement l’acte de réparation (Iesu dulcissime) ; en d’autres occasions l’indulgence est partielle 3.

Très doux Jésus, Vous avez répandu sur les hommes les bienfaits de votre charité, et leur ingratitude n’y répond que par l’oubli, le délaissement, le mépris. Nous voici donc prosternés devant votre autel animés du désir de réparer par un hommage spécial, leur coupable indifférence et les outrages dont, de toutes parts, ils accablent votre Cœur très aimant.

Cependant, nous souvenant que nous-mêmes, nous nous sommes dans le passé rendus coupables d’une si indigne conduite, et pénétrés d’une profonde douleur, nous implorons d’abord pour nous-mêmes votre miséricorde. Nous sommes prêts à réparer, par une expiation volontaire, les fautes que nous avons commises ; tout prêts aussi à expier pour ceux qui, égarés hors de la voie du salut, s’obstinent dans leur infidélité, refusant de Vous suivre, Vous leur Pasteur et leur Chef, ou, secouant le joug si doux de votre loi, foulent aux pieds les promesses de leur baptême.

Nous voudrions expier pour tant de fautes lamentables, réparer pour chacune d’elles : désordre de la conduite, indécence des modes, scandales corrupteurs des âmes innocentes, profanation des dimanches et des fêtes, blasphèmes exécrables contre Vous et contre vos Saints, insultes à votre Vicaire et à vos prêtres, abandon et violations odieusement sacrilèges du divin Sacrement de votre amour, péchés publics enfin des nations qui se révoltent contre les droits et l’autorité de votre Église.

Que ne pouvons-nous effacer de notre propre sang tant d’offenses ! Du moins, pour réparer votre honneur outragé, nous Vous présentons cette même satisfaction que Vous avez offerte à votre Père sur la Croix et dont Vous renouvelez l’offrande chaque jour, sur l’autel ; nous Vous la présentons, accompagnée de toutes les satisfactions de la Très Sainte Vierge votre Mère, des Saints, des chrétiens fidèles. Nous vous promettons, de tout notre cœur, autant qu’il dépend de nous et avec le secours de votre grâce, de réparer nos fautes passées, celles de notre prochain, l’indifférence, à l’égard d’un si grand amour, par la fermeté de notre foi, la pureté de notre vie, la docilité parfaite aux préceptes de l’Évangile, à celui surtout de la charité. Nous Vous promettons aussi de faire tous nos efforts pour Vous épargner de nouvelles offenses et pour entraîner à votre suite le plus d’âmes possible.

Agréez, nous Vous en supplions, O très bon Jésus, par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie Réparatrice, cet hommage spontané d’expiation; gardez-nous jusqu’à la mort, inébranlablement fidèles à notre devoir et à votre service, accordez-nous ce don précieux de la persévérance qui nous conduise tous enfin à la patrie où, avec le Père et le Saint-Esprit, Vous régnez, Dieu, dans les siècles des siècles. Amen.

4

Bénédiction papale

(Benedictio Papalis)

Une indulgence plénière est accordée au fidèle qui reçoit avec dévotion la Bénédiction donnée par le Souverain Pontife Urbi et Orbi, ou par l’évêque aux fidèles confiés à sa cure pastorale, en conformité avec la norme n. 7, 2° de l’Enchiridion ; ceci vaut même si, pour un motif raisonnable, il ne peut être présent physiquement aux rites sacrés, pourvu qu’au moment de leur célébration il ait suivi avec l’esprit recueilli ces mêmes rites, retransmis par la télévision ou la radio 4 .

5

Journées mondiales consacrées à la célébration d’une intention religieuse

(Dies ad aliquam religiosum finem celebrandum universaliter dicatae)

Une indulgence plénière est accordée au fidèle qui, lors d’une journée mondiale destinée à obtenir une finalité religieuse (par exemple pour promouvoir les vocations sacerdotales et religieuses, pour consacrer un soin pastoral particulier aux malades et aux infirmes, pour renforcer les jeunes dans la profession de la foi et les aider à mener une vie sainte, etc.) aura participé pieusement à cette célébration ; celui qui prie pour de telles intentions obtient une indulgence partielle 5 .

6

Doctrine chrétienne

(Doctrina christiana)

Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui concourt à transmettre ou à apprendre la doctrine chrétienne 6 .

7

Adoration et procession eucharistiques

(Eucharistica adoratio et processio)

§ 1. Une indulgence plénière est accordée au fidèle qui

1° visite le Saint-Sacrement pour l’adorer pendant au moins une demi-heure ;

2° le Jeudi Saint, au cours de la déposition solennelle du Saint-Sacrement à l’issue de la Messe " in Cena Domini ", récite pieusement les strophes du Tantum ergo ;

3° participe pieusement à la procession eucharistique solennelle qui revêt la plus haute importance lors de la solennité du corps et du sang du Christ, qu’elle se déroule à l’intérieur d’un édifice sacré ou à l’extérieur ;

4° participe religieusement au rite eucharistique solennel qui clôt habituellement un congrès eucharistique.

§ 2. Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui

1° visite le Saint-Sacrement pour l’adorer ;

2° adresse à Jésus dans le Très Saint Sacrement de l’Eucharistie une prière légitimement approuvée (par exemple l’hymne Adoro te devote, la prière O sacrum convivium, ou les strophes du Tantum ergo) 7 .

Banquet très saint où le Christ est reçu en nourriture : le mémorial de sa passion est célébré, notre âme est remplie de sa grâce, et la gloire à venir nous est déjà donnée.

(O sacrum convivium, in quo Christus sumitur, recolitur memoria passionis eius, mens impletur gratia et futurae gloriae nobis pignus datur.)

Un si grand sacrement adorons-le donc, prosternés ; et que le rite antique cède la place au nouveau ; que la foi supplée au défaut des sens.

Au Père et au Fils louange et jubilation, salut, honneur, puissance et bénédiction. A celui qui procède de l’un et de l’autre que soit un égal hommage. Amen.

V. Tu leur as donné le pain venu du ciel.

R. Rempli de toutes les délices.

Prions. Seigneur, Jésus-Christ, dans cet admirable sacrement, tu nous as laissé le mémorial de ta Passion ; donne-nous de vénérer d’un si grand amour les mystères de ton corps et de ton sang, que nous puissions recueillir sans cesse le fruit de ta rédemption. Toi qui vis et règnes dans les siècles des siècles. Amen.

(Tantum ergo sacramentum

veneremur cernui :

et antiquum documentum

novo cedat ritui :

praestet fides supplementum

sensuum defectui.

Genitori Genitoque

laus et iubilatio,

salus, honor, virtus quoque

sit et benedictio :

procedenti ab utroque

compar sit laudatio. Amen.

V. Panem de caelo praestitisti eis,

R. Omne delectamentum in se habentem.

Oremus. - Deus, qui nobis sub sacramento mirabili Passionis tuae memoriam reliquisti : tribue, quaesumus, ita nos Corporis et Sanguinis tui sacra mysteria venerari, ut redemptionis tuae fructum in nobis iugiter sentiamus : Qui vivis et regnas in saecula saeculorum. Amen.)

(De la Communion et du Culte du mystère Eucharistique en dehors de la Messe, 21 juin 1973, 200 et 192)

8

Communion eucharistique et spirituelle

(Eucharistica et spiritalis communio)

§ 1. Une indulgence plénière est accordée au fidèle qui

1° s’approche pour la première fois de la Sainte Table ou qui assiste pieusement à la première Communion d’autres personnes ;

2° pendant le temps du Carême, récite pieusement un Vendredi, après la communion, la prière Me voici, ô bon et très doux Jésus, devant la représentation de Jésus Christ crucifié ;

§ 2. Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui fait, avec une formule pieuse légitimement approuvée :

1° un acte de communion spirituelle,

2° l’action de grâce après la communion (par exemple, Âme du Christ ; Me voici, ô bon et très doux Jésus) 8 .

  • Âme du Christ, sanctifie-moi.

    Corps du Christ, sauve-moi.

    Sang du Christ, enivre-moi.

    Eau du côté du Christ, lave-moi.

    Passion du Christ, fortifie-moi.

    O bon Jésus, exauce-moi.

    Dans tes blessures, cache-moi.

    Ne permets pas que je sois séparé de toi.

    De l’ennemi, défends-moi.

    A ma mort, appelle-moi :

    Ordonne-moi de venir à toi,

    Pour qu’avec tes Saints je te loue

    Dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

  • (MR, action de grâce après la Messe)

    Me voici, ô bon et très doux Jésus, prosterné en votre présence ; je vous prie et vous conjure, avec toute l’ardeur de mon âme, d’imprimer dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes fautes et une volonté très ferme de m’en corriger ; tandis qu’avec un grand amour et une grande douleur, je considère et contemple en esprit vos cinq plaies, ayant devant les yeux ces paroles que déjà le prophète David vous faisait dire de vous-même, ô bon Jésus : Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os (Ps. 22 [Vulgate 21], 17-18).

    (MR, action de grâce après la Messe)

    9

    Examen de conscience et acte de contrition

    Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui, spécialement pour se préparer à la confession sacramentelle,

    1° examine sa conscience avec le propos de se corriger ;

    2° récite pieusement un acte de contrition, selon une quelconque formule légitime (par exemple, Je confesse à Dieu ; Ps. De profundis ; Ps. Miserere ; Ps. graduels ; Ps. pénitentiels) 9 .

    10

    Exercices spirituels et récollection mensuelle

    (Exercitia spiritalia et recollectio menstrua)

    § 1. Une indulgence plénière est accordée au fidèle qui pendant au moins trois jours entiers se consacre aux exercices spirituels.

    § 2. Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui participe à une récollection mensuelle 10 .

    11

    Semaine pour l’unité des chrétiens

    (Hebdomada pro christianorum unitate)

    L’Église catholique a très à cœur la prière que son Fondateur adressa au Père la veille de sa passion, " que tous soient un " ; c’est pourquoi elle exhorte instamment les fidèles à prier assidûment pour l’unité des chrétiens.

    § 1. Une indulgence plénière est concédée au fidèle qui participe à quelque cérémonie lors de la semaine pour l’unité des chrétiens et qui assiste à la conclusion de cette semaine.

    § 2. Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui récite dévotement une prière légitimement approuvée pour l’unité des chrétiens (par exemple : Dieu tout-puissant et miséricordieux) 11.

    Dieu tout-puissant et miséricordieux, toi qui as voulu réunir les diverses nations en un seul peuple par ton Fils, fais dans ta bienveillance que ceux qui se glorifient du nom de chrétiens, rejetant toute division, soient un dans la vérité et la charité et que tous les hommes, éclairés par la lumière de la vraie foi, se rassemblent fraternellement unis dans la seule Église. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

    12

    A l’article de la mort

    (In articulo mortis)

    § 1. Le prêtre qui administre les sacrements au fidèle en danger de mort n’omettra pas de lui donner la bénédiction apostolique avec l’indulgence plénière.

    § 2. Si le prêtre ne peut être présent, Notre Sainte Mère l’Église concède avec bonté à ce fidèle l’indulgence plénière à l’article de la mort, pourvu qu’il soit bien disposé et qu’il ait récité habituellement quelques prières durant sa vie ; dans ce cas l’Eglise supplée aux trois conditions habituelles requises pour l’indulgence plénière.

    § 3. Pour acquérir cette indulgence plénière, il est recommandé d’utiliser un crucifix ou une croix.

    § 4. Le fidèle peut gagner cette indulgence plénière " in articulo mortis " même si, ce jour-là, il a déjà gagné une autre indulgence plénière.

    § 5. Dans l’enseignement catéchétique, il faut informer les fidèles fréquemment et opportunément de cette salutaire disposition de l’Église 12.

    13

    En mémoire de la Passion et de la mort du Seigneur

    (In memoria Passionis et Mortis Domini)

    Une indulgence plénière est accordée au fidèle qui

    1° le Vendredi Saint, participe pieusement à l’adoration de la Croix au cours de l’office liturgique solennel ;

    2° qui accomplit le pieux exercice du chemin de la croix, ou bien s’unit pieusement à celui célébré par le Souverain Pontife et retransmis par la télévision ou la radio 13.

    Le pieux exercice du Chemin de la croix renouvelle la mémoire des douleurs que le divin Rédempteur endura dans le trajet depuis le prétoire de Pilate, où il fut condamné à mort, jusqu’au mont Calvaire, où pour notre salut il mourut sur la croix.

    Pour obtenir l’indulgence plénière, on établit ce qui suit :

    1) Ce pieux exercice doit se faire devant les stations du Chemin de Croix légitimement érigées.

    2) Pour ériger un Chemin de Croix il faut quatorze croix, auxquelles on a pour l’utilité des fidèles l’habitude d’ajouter autant de tableaux ou d’images représentant les stations de Jérusalem.

    3) Selon l’usage le plus commun, l’exercice consiste en quatorze lectures pieuses, auxquelles on rajoute quelques prières vocales. Cependant, pour l’accomplissement du pieux exercice, il suffit de méditer dévotement la Passion et la Mort du Seigneur, sans qu’il soit nécessaire de considérer chacun des mystères des stations.

    4) On doit se déplacer d’une station à l’autre.

    Si le pieux exercice se fait publiquement et que le mouvement de toutes les personnes présentes ne puisse avoir lieu sans inconvénient, il suffit que se rende à chacune des stations au moins celui qui dirige l’exercice, tandis que les autres restent à leur place.

    5) Ceux qui ont un empêchement légitime pourront gagner la même indulgence, en consacrant au moins un certain temps, par exemple un quart d’heure, à la lecture pieuse et à la méditation de la Passion et de la Mort de notre Seigneur Jésus-Christ.

    6) On assimile au pieux exercice du Chemin de la Croix, y compris en ce qui concerne l’indulgence, d’autres pieux exercices approuvés par l’Autorité compétente, où l’on fait mémoire de la Passion et de la Mort du Seigneur, en maintenant toujours la division en quatorze stations.

    7) Chez les Orientaux, là où ce pieux exercice n’est pas en usage, pour gagner cette indulgence vaut un autre pieux exercice en mémoire de la Passion et de la Mort de notre Seigneur Jésus-Christ, établi par les Patriarches pour leurs fidèles.

    14

    Usage des objets de piété

    (Obiectorum pietatis usus)

    § 1. Une indulgence plénière est accordée au fidèle qui, en la solennité des saints Apôtres Pierre et Paul, utilise en esprit de dévotion un objet de piété défini dans la norme 15, béni par le Souverain Pontife ou par tout autre évêque, en y ajoutant cependant une formule légitime de profession de foi.

    § 2. Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui se sert en esprit de dévotion d’un tel objet de piété dûment béni par un prêtre ou un diacre 14.

    15

    Oraison mentale

    (Oratio mentalis)

    Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui pratique pieusement l’oraison mentale pour son édification personnelle 15.

    16

    Assistance à la prédication sacrée

    (Praedicationis sacrae participatio)

    § 1. Une indulgence plénière est accordée au fidèle qui après avoir écouté quelques prédications, à l’occasion des Missions sacrées, assiste en outre à leur clôture solennelle.

    § 2. Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui assiste avec attention et dévotion à une autre forme de prédication de la parole de Dieu 16.

    17

    Prières à la Bienheureuse Vierge Marie

    (Preces ad Beatissimam Virginem Mariam)

    § 1. Une indulgence plénière est accordée au fidèle qui

    1° récite pieusement le Rosaire marial dans une église ou un oratoire, ou en famille, dans une communauté religieuse, au sein d’une association de fidèles et en général lorsque plusieurs se retrouvent pour une fin honnête ;

    2° s’unit pieusement à la récitation de cette prière par le Souverain Pontife, retransmise par la télévision ou la radio.

    Dans les autres cas, l’indulgence est partielle 17.

    Le Rosaire est une forme de prière, dans laquelle à la récitation de quinze dizaines de " Je vous salue, Marie ", intercalées du " Notre Père ", on joint respectivement la pieuse méditation d’autant de mystères de notre rédemption.

    En ce qui concerne l’indulgence plénière liée à la récitation du Rosaire marial, on établit ceci :

    a) Il suffit d’en réciter seulement le tiers ; mais les cinq dizaines doivent être récitées sans interruption ;

    b) A la prière vocale doit s’ajouter la pieuse méditation des mystères ;

    c) Dans la récitation publique, les mystères doivent être énoncés selon la coutume locale approuvée ; dans la récitation privée, il suffit que le fidèle joigne à la prière vocale la méditation des mystères.

    § 2. Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui

    1° récite pieusement le cantique du Magnificat ;

    2° récite pieusement en début de matinée, ou vers midi, ou le soir, la prière Angelus Domini avec les versets et l’oraison, ou qui récite pendant le temps pascal l’antienne Regina coeli, avec l’oraison habituelle.

    3° adresse pieusement à la Très Sainte Vierge Marie quelque prière approuvée (par exemple Maria, Mater gratiae ; Souvenez-vous ; Salve Regina ; Sainte Marie, secourez les malheureux ; Sub tuum praesidium). 17 § 2

    Les Assemblées épiscopales compétentes veilleront à rajouter dans les éditions de l’Enchiridion adaptées en d’autres langues les prières mariales les plus usitées dans leurs territoires, et chères aux fidèles.

    Angelus Domini

    V. L’ange du Seigneur a annoncé à Marie,

    R. Et elle a conçu par l’opération du Saint-Esprit

    Je vous salue, Marie...

    V. Voici la servante du Seigneur,

    R. Qu’il me soit fait selon votre parole.

    Je vous salue, Marie...

    V. Et le Verbe s’est fait chair,

    R. Et il a habité parmi nous.

    Je vous salue, Marie...

    V. Priez pour nous, sainte Mère de Dieu,

    R. Afin que nous devenions dignes des promesses du Christ.

    Prions. - Que ta grâce, Seigneur notre Père, se répande en nos cœurs : Par le message de l’ange, tu nous a fait connaître l’incarnation de ton Fils bien-aimé, conduis-nous par sa passion et par sa croix jusqu’à la gloire de la résurrection. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

    (MR, collecte du 4e dimanche de l’Avent).

    V. Angelus Domini nuntiavit Mariae,

    R. Et concepit de Spiritu Sancto.

    Ave, Maria.

    V. Ecce ancilla Domini.

    R. Fiat mihi secundum verbum tuum.

    Ave, Maria.

    V. Et Verbum caro factum est,

    R. Et habitavit in nobis.

    Ave, Maria.

    V. Ora pro nobis, sancta Dei Genetrix,

    R. Ut digni efficiamur promissionibus Christi.

    Oremus. Gratiam tuam, quaesumus Domine, mentibus nostris infunde, ut qui, Angelo nuntiante, Christi Filii tui incarnationem cognovimus, per passionem eius et crucem ad resurrectionis gloriam perducamur. Per Christum Dominum nostrum. Amen.

    Regina caeli

    Reine du ciel, réjouis-toi, alléluia,

    car le Seigneur que tu as porté, alléluia,

    est ressuscité comme il l’avait dit, alléluia,

    Reine du ciel, prie Dieu pour nous, alléluia.

    V. Réjouis-toi et sois dans l’allégresse, Vierge Marie, alléluia.

    R. Car le Seigneur est vraiment ressuscité, alléluia.

    (LH, ordinaire du temps pascal après Complies)

    Prions. - Dieu, qui as donné la joie au monde en ressuscitant Jésus, ton Fils, accorde-nous, par sa Mère, la Vierge Marie, de parvenir au bonheur de la vie éternelle. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

    (MR, commun de la Vierge Marie au temps pascal, Collecte).

    Regina caeli, laetare, alleluia :

    Quia quem meruisti portare, alleluia,

    Resurrexit, sicut dixit, alleluia.

    Ora pro nobis Deum, alleluia.

    V. Gaude et laetare, Virgo Maria, alleluia.

    R. Quia surrexit Dominus vere, alleluia.

    Oremus. — Deus, qui per resurrectionem Filii tui Domini nostri Iesu Christi mundum laetificare dignatus es, praesta, quaesumus, ut per eius Genetricem Virginem Mariam perpetuae capiamus gaudia vitae. Per Christum Dominum nostrum. Amen.

    Marie, Mère de grâce,

    Mère de miséricorde,

    Protégez-moi contre l’ennemi,

    Et accueillez-moi à l’heure de ma mort.

    Maria, Mater gratiae,

    Mater misericordiae,

    Tu me ab hoste protege

    et mortis hora suscipe.

    Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance et réclamé votre secours ait été abandonné. Animé d’une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je cours vers vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. Ô Mère du Verbe incarné, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen.

    Salut, ô Reine, Mère de miséricorde ; notre vie, notre douceur et notre espérance, salut ! enfants d’Eve, exilés, nous crions vers vous. Vers vous, nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. Ô vous, notre avocate, tournez vers nous vos regards compatissants. Et, après cet exil, montrez-nous Jésus, le fruit béni de vos entrailles. Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie.

    (LH, ordinaire des Complies)

    Salve, Regina, mater misericordiae ; vita, dulcedo et spes nostra, salve. Ad te clamamus, exsules filii Hevae. Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle. Eia ergo, advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte. Et Iesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exsilium ostende. O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria.

    Sainte Marie, secourez les malheureux, fortifiez les faibles, consolez les affligés, priez pour le peuple, intervenez pour le clergé, intercédez pour les pieuses femmes ; qu’éprouvent votre assistance tous ceux qui célèbrent votre sainte mémoire.

    Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu. Ne méprise pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve, mais de tous les dangers délivre-nous toujours, Vierge glorieuse, Vierge bienheureuse.

    (LH, ordinaire des Complies)

    Sub tuum praesidium confugimus, sancta Dei Genetrix ; nostras deprecationes ne despicias in necessitatibus, sed a periculis cunctis libera nos semper, Virgo gloriosa et benedicta.

    18

    Prières à l’ange gardien

    (Preces ad custodem Angelum)

    Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui invoque pieusement son ange gardien avec une prière légitimement approuvée (par exemple, Ange de Dieu).18

    Ange de Dieu, qui êtes mon gardien et à qui j’ai été confié par la bonté divine, éclairez-moi, gardez-moi, dirigez-moi et gouvernez-moi. Amen.

    19

    Prières en l’honneur de Saint Joseph

    (Preces in honorem S. Ioseph)

    Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui invoque pieusement Saint Joseph, Époux de la Bienheureuse Vierge Marie, par une prière légitimement approuvée (par exemple, C’est à vous, bienheureux Joseph).19

    C’est à vous, bienheureux Joseph, que nous recourons dans notre tribulation et, après avoir imploré le secours de votre très sainte Épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

    Par l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder d’un œil propice l’héritage que Jésus-Christ a conquis au prix de son sang, et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans nos besoins.

    Protégez, ô très sage gardien de la divine Famille, la race élue de Jésus-Christ. Préservez-nous, ô Père très aimant, de toute souillure d’erreur et de corruption ; soyez-nous propice, ô notre très puissant libérateur, du haut du ciel assistez-nous dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres ; et de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la Sainte Église de Dieu contre les embûches de l’ennemi et contre toute adversité.

    Gardez toujours chacun de nous sous votre protection, afin que, à votre exemple et soutenus par votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle dans les cieux. Amen.

    20

    Prières en l’honneur des Saints Apôtres Pierre et Paul

    (Preces in honorem Ss. Apostolorum Petri et Pauli)

    Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui récite pieusement la prière Saints Apôtres Pierre et Paul.20

    Saints Apôtres Pierre et Paul, intercédez pour nous.

    Protège, Seigneur, ton peuple ; et puisqu’il met sa confiance dans le patronage de tes Apôtres Pierre et Paul, défends-le et conserve-le toujours. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

    21

    Prières en l’honneur des autres Saints et Bienheureux

    (Preces in honorem aliorum Sanctorum necnon Beatorum)

    § 1. Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui, le jour fixé au calendrier de la mémoire liturgique d’un saint, récite en son honneur l’oraison du Missel ou une autre prière légitimement approuvée.

    § 2. De plus, pour favoriser la vénération et la piété envers les nouveaux saints ou bienheureux, on concède une fois, au cours de l’année qui suit cette proclamation, une indulgence plénière au fidèle qui visite dévotement une église ou un oratoire dans lesquels se déroulent les solennités en leur honneur, et y récite le Pater et le Credo ; on concède une indulgence partielle à celui qui accomplit pieusement cette visite dans le même temps.21

    22

    Neuvaines, litanies et petits Offices

    (Preces novendiales, litaniae, et parva Officia)

    L’indulgence partielle est accordée au fidèle qui

    1° participe avec dévotion à une neuvaine publique (par exemple, avant la solennité de la Nativité du Seigneur, ou de la Pentecôte, ou de l’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie) ;

    2° récite pieusement des Litanies approuvées (par exemple, du Très Saint Nom de Jésus, du Sacré-Cœur de Jésus, du Précieux Sang de notre Seigneur Jésus Christ, de la Sainte Vierge, de Saint Joseph, des Saints) ;

    3° récite pieusement un petit office légitimement approuvé (par exemple, de la Passion de Notre Seigneur Jésus Christ, du Sacré-Cœur de Jésus, de la Sainte Vierge, de l’Immaculée Conception, de Saint Joseph).22

    23

    Prières des Églises Orientales

    (Preces Orientalium Ecclesiarum)

    En vertu de la catholicité, chaque partie de l’Église " apporte aux autres parties et à l’Église tout entière ses propres dons, de sorte que le tout et chacune des parties s’accroissent " (LG 13) de tous les dons spirituels accordés par Dieu : c’est ainsi que des prières de diverses traditions orientales se sont répandues même chez les fidèles de rite latin, surtout ces dernières années, et qu’elles ont été employées, en privé comme en public, avec grand profit pour l’accroissement de la piété religieuse.

    § 1. On concède l’indulgence plénière au fidèle qui récite avec piété l’hymne Acathiste ou l’office Paraclisis dans une église ou un oratoire, ou en famille, dans une communauté religieuse, au sein d’une association de fidèles et généralement quand on se rassemble pour une fin honnête. Dans les autres circonstances l’indulgence est partielle.23

    En ce qui concerne l’hymne Acathiste, pour obtenir l’indulgence plénière, il n’est pas requis de le réciter intégralement, mais il suffit d’en réciter de façon continue une partie convenable, d’après la légitime coutume.

    Auprès des fidèles orientaux, là où ces pratiques de dévotion ne sont pas en usage, d’autres exercices semblables en l’honneur de la bienheureuse Vierge Marie, déterminés par les Patriarches, jouissent des mêmes indulgences.

    § 2. On concède une indulgence partielle au fidèle qui, selon les temps et les circonstances, récite dévotement l’une des prières suivantes : Prière d’action de grâce pour l’Église (de la tradition arménienne) ; Prière du soir, prière pour les défunts (de la tradition byzantine) ; Prière du sanctuaire, prière " Lakhu Mara " (A toi Seigneur) (de la tradition chaldéenne) ; Prière pour l’encensement, Prière pour glorifier Marie Mère de Dieu (de la tradition copte) ; Prière pour la rémission des péchés, prière pour aller à la suite du Christ (de la tradition éthiopienne) ; Prière pour l’Église, prière d’adieu avant de quitter l’église après la Liturgie (de la tradition maronite) ; Intercessions pour les défunts de la Liturgie de Saint Jacques (de la tradition syro-antiochienne).

    Prière de la tradition arménienne

    Prière d’action de grâces pour l’Église

    Nous te remercions, Père tout-puissant, qui nous a préparé la Sainte Église comme un havre de repos, un temple de sainteté, lieu de la glorification de ta Sainte Trinité. Alléluia.

    Nous te remercions, Christ-Roi, qui nous as donné la vie par ton Corps vivifiant et ton Esprit Saint ; accorde l’expiation et la grande miséricorde. Alléluia.

    Nous te remercions, vrai Esprit, qui as renouvelé la Sainte Eglise ; conserve-la immaculée, par le moyen de la foi en la Trinité. Alléluia.

    Nous te remercions, Ô Christ notre Dieu, qui nous a donné une telle nourriture de bonté pour la sainteté de la vie. Par son moyen conserve-nous saints et immaculés, en demeurant en nous avec ta divine sollicitude. Dirige-nous dans les pâturages de ta sainte volonté, toi qui fais le bien ; rend-nous forts contre toute adversité du calomniateur, rend-nous dignes de n’écouter que ta voix, de ne suivre que toi, victorieux et vrai pasteur, et de recevoir de toi la place préparée dans ton royaume du ciel. Ô toi notre Dieu et notre Sauveur Jésus-Christ, qui es béni avec le Père et ton Saint Esprit ; maintenant et toujours dans les siècles des siècles. Amen.

    Prières de la tradition byzantine

    Prière du soir

    Au soir, au matin et à midi nous te louons, nous te bénissons, nous te rendons grâce et nous te supplions, Maître de l’univers :

    Fais que nos cœurs ne se plient pas à des paroles méchantes, mais libère-nous de tous ceux qui tâchent de s’emparer de nos âmes.

    Parce que c’est vers toi, Seigneur, que se tournent nos yeux, nous avons mis en toi notre espoir, ne nous abandonnes pas, ô notre Dieu! Car c’est à toi qu’appartiennent la gloire, l’honneur et l’adoration, Père, Fils et Esprit Saint, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.

    Prière pour les morts

    Dieu des esprits et de chaque chair, toi qui as piétiné la mort et anéanti le diable, toi qui as donné la vie au monde qui est tien ; donne toi-même, ô Seigneur, à l’âme de ton serviteur défunt N. le repos dans un lieu lumineux, dans un lieu verdoyant, dans un lieu de fraîcheur, d’où soient éloignés la souffrance, la douleur et le gémissement. Comme Dieu bon et miséricordieux, pardonne chaque faute qu’il a commise par parole, par action ou par pensée ; car il y n’a pas d’homme qui vive sans pécher ; puisque toi seul es sans péché, et que ta justice est justice pour les siècles et que ta parole est vérité.

    Car tu es la résurrection, la vie et le repos de ton serviteur défunt N., ô Christ notre Dieu, nous te rendons gloire, avec ton Père non engendré, avec ton très Saint Esprit, bon et qui donne la vie, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

    Prières de la tradition chaldéenne

    Prière du sanctuaire

    Devant le siège terrible de ta majesté, au trône très haut de ta divinité, au siège majestueux de ta gloire et à la chaire sublime de ta souveraineté, là où les Chérubins tes serviteurs te glorifient continuellement et où les Séraphins tes glorificateurs chantent sans cesse le " Sanctus ", nous nous inclinons avec crainte, nous adorons avec tremblement, nous remercions et nous glorifions sans interruption en tout temps, ô Seigneur de l’univers, Père, Fils et Esprit Saint, dans les siècles.

    Prières " Lakhu Mara (À toi Seigneur) "

    Et quand se fera sentir en nous le parfum de la douceur de ton amour, ô Seigneur notre Dieu, et quand nos âmes seront éclairées par la connaissance de ta vérité, alors nous serons dignes d’aller au-devant de ton Fils chéri venu du ciel, et là de te rendre grâce et de te glorifier sans cesse dans ton Église victorieuse, pleine de tout secours et de bonheur, parce que tu es Seigneur et Créateur de tout, dans les siècles.

    Et pour tous tes secours, et pour toutes les grâces sans mesure que tu nous as accordées, nous te rendons grâce et nous te glorifions sans cesse dans ton Église victorieuse, pleine d’aide et de bonheur, parce que tu es Seigneur et Créateur de tout, Père, Fils et Esprit Saint dans les siècles.

    Lakhu Mara : À toi, Seigneur de l’univers, nous proclamons notre confession, et nous te glorifions, Jésus-Christ, parce que tu es celui qui ressuscite nos corps et tu es le sauveur de nos âmes.

    Seigneur, tu es en vérité celui qui ressuscite nos corps et tu es le bon sauveur de nos âmes et le gardien perpétuel de notre vie, et nous sommes tenus de te remercier, de t’adorer et de toujours te glorifier, ô Seigneur de l’univers dans les siècles.

    Prières de la tradition copte

    Prière de l’encens

    Ô Roi de la paix, donne-nous ta paix et pardonne nos péchés. Éloigne les ennemis de l’Église et garde-la, pour qu’elle ne faiblisse pas.

    L’Emmanuel notre Dieu est au milieu de nous, dans la gloire du Père et de l’Esprit Saint.

    Bénis nous et purifie notre cœur et redresse les maladies de l’âme et du corps.

    Nous t’adorons, ô Christ, avec ton Père très bon et l’Esprit Saint, parce que tu es venu et que tu nous as sauvés.

    Glorification à Marie

    Tu es plus élevée que les Chérubins, tu es plus glorifiée que les Séraphins :

    car tu as attiré ton Fils, tu l’as porté dans tes bras, et tu as donné du lait à sa bouche !

    Si je dis que tu es un ciel, en réalité tu es digne d’honneur plus que le ciel des cieux ;

    car celui qui réside au-dessus des Chérubins est venu, et il a pris chair de toi sans nuire à ta virginité!

    Tu es bienheureuse ô Marie! Reine, ô agnelle immaculée, ô Mère du Roi!

    Ton nom sera béni en tout temps par la bouche des fidèles qui crient et disent :

    Salut, Marie ! À toi un " salut " saint ! Salut à celle qui est digne d’honneur plus que toute la terre!

    Salut, Marie ! Un " salut " saint ! Salut à la Vierge de toutes les douleurs!

    Salut, Marie ! Un " salut " saint ! Salut à la reine, à celle qui est fille de roi.

    Salut, Marie ! Un " salut " saint ! Salut au nouveau ciel sur la terre !

    Salut, Marie ! Un " salut " saint ! Salut à celle dont la grandeur a honoré les Patriarches !

    Salut, Marie! Un " salut " saint ! Salut à celle dont les Prophètes ont prédit l’honneur!

    Oui, nous te supplions, ô Marie, ô reine : intercède pour nous auprès du Christ roi !

    Et toi ô Seigneur, par l’intercession de la Mère de Dieu, Sainte Marie : donne-nous la grâce du pardon de nos péchés.

    Prières de la tradition éthiopienne

    Prières pour le pardon des péchés

    O encensoir d’or, toi qui portas le charbon ardent béni, ce charbon pris du sanctuaire, qui remet les péchés et détruit les crimes : c’est le Verbe du Seigneur qui s’est incarné en toi, qui s’offrit lui-même à son Père, encens et sacrifice acceptable.

    Nous t’adorons, ô Christ, avec ton bienveillant Père du ciel, et avec l’Esprit Saint qui donne la vie, parce que tu es venu et que tu nous as sauvé.

    Ô notre Seigneur, de même que tu as détruit jadis les murailles de Jéricho par les mains de Josué ton serviteur, fils de Nun, détruis ainsi les murailles de mes péchés et des péchés de ton peuple par mes mains, moi ton serviteur.

    Prière pour être à la suite du Christ

    Ô Seigneur de la science et Héraut de la sagesse, toi qui nous as révélé ce qui était caché au plus profond des ténèbres, Distributeur d’une voix de joie à ceux qui prêchent la grandeur de ta force ; c’est toi qui dans l’abondance de ta bienveillance appelas Paul qui avait d’abord été persécuteur, qui en a fait un vase d’élection et qui t’es complu en lui, pour qu’il soit apôtre et prédicateur de l’Évangile de ton Royaume. Ô Christ, notre Dieu, Tu mets ton amour dans les hommes. Ô bienveillant, donne-nous l’intelligence sans fatigue, une conscience pure qui ne s’éloigne pas de Toi, pour que nous sachions et que nous saisissions et que nous comprenions pleinement la mesure de ta sainte Doctrine qui maintenant vient de lui ; et de même qu’il fut ton imitateur, ô Seigneur de la vie, fais de nous ses imitateurs dans les œuvres et dans la foi ; que nous louions ton saint Nom et que nous tirions gloire en tout temps de ta Croix, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la vertu, la grandeur et la puissance, l’honneur et la gloire dans les siècles des siècles.

    Prières de la tradition maronite

    Prière pour l’Église

    Gloire à ta miséricorde, Christ notre roi,

    Fils de Dieu, adoré par tout l’univers.

    Tu es notre Seigneur et notre Dieu,

    tu es le guide de notre vie et notre bienheureuse espérance.

    Tu as établi sur la terre l’Église sainte

    à l’image de celle qui est au ciel ;

    selon cette image, tu l’as formée ;

    avec amour, tu te l’es donnée comme épouse ;

    dans ta miséricorde, tu l’as exaltée ;

    par ta souffrance, tu l’as menée à la perfection.

    Que son agréable beauté ne soit pas ternie ;

    que sa grande richesse ne soit pas affaiblie.

    Souviens-toi de la promesse faite à Pierre ;

    réalise dans les faits tes paroles !

    Consolide ses portes, renforce ses serrures ;

    exalte sa dignité, édifie ses murs ;

    bénis ses enfants, garde ses fidèles ;

    fortifie ses prêtres,

    confonds ceux qui l’ont en haine.

    Prière d’adieu avant de laisser l’église après la liturgie

    Sois en paix, ô Autel de Dieu. Que l’oblation, reçue de toi, serve à la rémission des dettes et au pardon des péchés, et m’obtienne de me présenter devant le tribunal du Christ sans damnation et sans confusion. Je ne sais s’il me sera donné de revenir et d’offrir sur toi un autre Sacrifice. Protège-moi, Seigneur et conserve ta sainte Église, comme chemin de vérité et de salut. Amen.

    Prière de la tradition syro-antiochienne

    Intercessions pour les morts de la Liturgie de Saint Jacques

    Seigneur, Seigneur, Dieu des purs esprits et de toute chair, souviens-toi de tous, de ceux que nous avons évoqués et de tous ceux dont nous ne nous sommes pas rappelés et qui ont quitté ce monde munis de la foi glorieuse. Donne le repos à leurs âmes, à leurs corps, à leurs esprits. Sauve-les de la damnation future et rends-les dignes de la joie qui est dans le sein d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, où la lumière de ton visage resplendit, où les douleurs, les angoisses et les gémissements sont proscrits. Ne leur impute aucune faute ; ne fais pas de procès à tes serviteurs, car aucun être vivant n’est justifié en ta présence et parce qu’aucun homme sur la terre n’est exempt de péché et pur de toute tache, si ce n’est seulement Notre Seigneur Jésus-Christ, ton Fils, par qui nous espérons nous aussi d’obtenir la miséricorde et le pardon de nos péchés et de ceux de nos défunts.

    Donne le repos à leurs âmes ; efface nos fautes et leurs fautes, volontairement ou involontairement commises devant Toi, consciemment ou inconsciemment.

    Donne le repos, remets, pardonne, ô Dieu, les péchés volontaires et involontaires, commis consciemment ou inconsciemment, en paroles, en œuvres ou en actions, en pensées secrètes, publiques, délibérées ou commises par erreur, et que ton saint Nom connaît.

    Accorde-nous une fin chrétienne sans péché, et réunis nous aux pieds de tes élus quand tu voudras, où tu voudras, comme tu voudras, sans devoir rougir pour nos péchés, pour qu’en cela comme en toutes choses soit hautement loué et glorifié ton Nom saint et béni, le Nom de notre Seigneur Jésus-Christ et du Saint Esprit, maintenant et toujours dans les siècles. Amen.

    24

    Prières pour les bienfaiteurs

    (Preces pro benefactoribus)

    Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui, conduit par des sentiments de gratitude surnaturelle, récite pieusement une oraison légitimement approuvée pour les bienfaiteurs (par exemple, Daigne récompenser, Seigneur).24

    Daigne récompenser, Seigneur, par la vie éternelle tous ceux qui nous font du bien à cause de ton Nom. Amen.

    25

    Prières pour les pasteurs

    (Preces pro pastoribus)

  • Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui,
  • 1° en esprit de dévotion filiale, récite pieusement une prière légitimement approuvée pour le Souverain Pontife (par exemple, Oremus pro Pontifice) ; 25

    2° de même, récite pieusement l’oraison du Missel pour l’évêque éparchial ou diocésain au début de son ministère pastoral ou à son jour anniversaire.

    Oremus pro Pontifice

    V. Prions pour notre Pontife, le Pape N.

    R. Que le seigneur le garde, lui prête vie, le rende heureux sur la terre, et qu’il ne le livre pas à la haine de ses ennemis.

    26

    Prières de supplication et d’action de grâces

    (Preces supplicationis et gratiarum actionis)

    § 1. Une indulgence plénière est accordée au fidèle qui participe dévotement, dans une église ou un oratoire, au chant ou à la récitation solennelle de :

    1° l’hymne Veni Creator (" Viens Esprit Saint "), le premier de l’an pour implorer l’aide divine pour tout le cours de l’année, ou encore en la solennité de la Pentecôte ;26

    2° l’hymne Te Deum (" A toi Dieu "), le dernier jour de l’année, en action de grâces à Dieu pour tous les bienfaits reçus tout au long de l’année.

    § 2. Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui,

    1° au début et à la fin de la journée,

    2° en commençant et en accomplissant son travail,

    3° avant et après le repas,

    fera dévotement une prière de supplication et d’action de grâces approuvée légitimement (par exemple Actiones nostras ; Adsumus ; Agimus tibi gratias ; Bénis-nous Seigneur ; Dieu qui nous as fait parvenir ; Écoute-nous ; Te Deum [A toi Dieu] ; Veni, Creator ; Veni, Sancte Spiritus ; Visita, quaesumus, Domine).

    Actiones nostras 

    Que ta grâce inspire notre action, Seigneur, et la soutienne jusqu’au bout, pour que toutes nos activités prennent leur source en toi et reçoivent de toi leur achèvement. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

    (Prière pour demander l’aide divine avant toute action : MR, Jeudi après les Cendres, Collecte ; LH, lundi de la première semaine aux Laudes).

    Actiones nostras, quaesumus, Domine, aspirando praeveni et adiuvando prosequere : ut cuncta nostra operatio a te semper incipiat et per te coepta finiatur. Per Christum Dominum nostrum. Amen.

    Adsumus

    Nous voici en Ta présence, ô Seigneur, Saint-Esprit. Nous voici sous le poids du péché, mais rassemblés aujourd’hui en ton nom.

    Viens à nous. Sois avec nous. Daigne entrer dans nos cœurs.

    Enseigne-nous ce que nous devons faire, où nous devons aller et montre-nous ce que nous devons accomplir, pour que, avec ton aide, nous puissions te plaire en tout.

    Sois le seul inspirateur et auteur de nos jugements, toi qui seul, avec Dieu le Père et le Fils, possèdes le nom glorieux.

    Ne nous laisse pas faire obstacle à la justice, toi qui aimes par-dessus tout l’équité. Que l’ignorance ne nous entraîne pas dans l’erreur, que la faveur ne nous infléchisse pas, que les présents ou l’acception de personne ne nous corrompent pas.

    Mais attache-nous efficacement à toi par le don de ta grâce seule, pour que nous soyons un en toi et qu’en rien nous ne nous détournions de la vérité ; que, rassemblés en ton nom, nous gardions en tout la justice tempérée par la charité, afin qu’ici-bas notre sentiment ne s’écarte en rien de toi et que, dans le siècle futur, nous obtenions, pour nos bonnes actions, la récompense éternelle. Amen.

    (Prière avant une réunion d’étude d’intérêt commun)

    Agimus tibi gratias

    Nous te rendons grâces pour tous tes bienfaits, ô Dieu tout-puissant, qui vis et règnes dans les siècles des siècles. Amen.

    (Prière d’action de grâce)

    Bénis-nous Seigneur 

    Bénis-nous Seigneur, et bénis X ces dons que nous recevons de ta bonté pour nourriture. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

    Benedic, Domine, nos et haec tua dona, quae de tua largitate sumus sumpturi. Per Christum Dominum nostrum. Amen.

    (De Ben., 785)

    Dieu qui nous as fait parvenir au début de ce jour, sauve-nous aujourd’hui par ta puissance : que nos cœurs ne s’abandonnent pas au péché mais que, par nos pensées, nos paroles et nos actes, nous cherchions la justice du Royaume. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

    (LH, Lundi de la 2e semaine aux Laudes).

    Écoute-nous, Seigneur, Père saint, Dieu tout-puissant et éternel, et daigne nous envoyer du ciel ton saint Ange, pour qu’il garde, soutienne, protège, visite et défende tous ceux qui sont présents en ce lieu. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

    Veni, Sancte Spiritus

    Viens, Esprit-Saint, remplis le cœur de tes fidèles, allume en eux le feu de ton amour.

    (LH, Pentecôte)

    Visita, quaesumus Domine

    Nous t’en supplions, Seigneur, visite cette maison, et repousse loin d’elle toutes les embûches de l’ennemi ; que tes saints anges viennent l’habiter pour nous garder dans la paix ; et que ta bénédiction demeure à jamais sur nous. Par le Christ notre Seigneur. Amen.

    (Lit. des Heures, Complies du dimanche soir).

    27

    Première Messe des prêtres et célébrations jubilaires des Ordinations

    (Prima sacerdotum Missa et iubilares Ordinationum celebrationes)

    § 1. Une indulgence plénière est accordée

    1° au prêtre qui célèbre sa première Messe en présence de peuple au jour fixé,

    2° aux fidèles qui assistent avec dévotion à cette Messe.27

    § 2. De même, une indulgence plénière est accordée

    1° à ceux qui célèbrent le 25e, 50e, 60e et 70e anniversaire de leur ordination sacerdotale, et qui auront renouvelé devant Dieu la résolution d’accomplir fidèlement les devoirs de leur vocation ;27

    2° aux évêques qui lors des 25e, 40e et 50e anniversaires de leur ordination épiscopale auront renouvelé devant Dieu la résolution d’exercer fidèlement les devoirs de leur état ;

    3° aux fidèles qui assistent dévotement à la célébration de la Messe jubilaire.27

    28

    Profession de foi et actes des vertus théologales

    (Professio fidei et actus virtutum theologalium)

    § 1. Une indulgence plénière est accordée au fidèle qui dans la célébration de la Vigile pascale ou le jour anniversaire de son baptême, renouvelle les promesses du baptême selon une formule légitimement approuvée.28

    § 2. Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui,

    1° renouvelle les promesses du baptême par une formule quelconque ;28

    2° fait dévotement le signe de la croix, en disant selon l’usage : Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen ;28

    3° récite pieusement le symbole des Apôtres ou le symbole de Nicée-Constantinople ;28

    4° récite pieusement, selon une quelconque formule légitime, les " actes " de Foi, d’Espérance et de Charité.28

    29

    Pour les fidèles défunts

    (Pro fidelibus defunctis)

    § 1. Une indulgence plénière, applicable seulement aux âmes du Purgatoire, est accordée au fidèle qui :

    1° visite dévotement le cimetière et prie pour les défunts, ne serait-ce que mentalement, entre le 1er et le 8 novembre.29

    2° le jour où est célébrée la commémoration de tous les fidèles défunts (ou bien, avec le consentement de l’Ordinaire, le dimanche précédent ou suivant, ou le jour de la solennité de la Toussaint), visite pieusement une église ou un oratoire et y récite le Pater et le Credo.29

    § 2. Une indulgence partielle applicable seulement aux âmes du Purgatoire, est accordée au fidèle qui

    1° visite dévotement un cimetière et prie pour les défunts, ne serait-ce que mentalement ;29

    2° récite dévotement les Laudes ou les Vêpres de l’Office des défunts, ou l’invocation Requiem aeternam.29

    Les assemblées d’évêques compétentes auront soin d’ajouter aux éditions de l’Enchiridion en diverses langues, les prières pour les défunts les plus courantes dans leur territoire et les plus chères aux fidèles.

    Requiem aeternam

    A nos frères défunts, accorde, Seigneur, l’éternel repos ; et que brille à leurs yeux la lumière sans déclin.

    Qu’ils reposent en paix. Amen.

    (Ordo exsequiarum)

    Requiem aeternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis.

    Requiescant in pace. Amen.

    30

    Lecture de l’Écriture Sainte

    (Sacrae Scripturae lectio)

    § 1. Une indulgence plénière est accordée au fidèle qui lit la Sainte Écriture, dans une version approuvée par l’autorité compétente, avec la vénération due à la parole divine et par manière de lecture spirituelle, pendant au moins une demi-heure. Si le temps est plus court l’indulgence est partielle.30

    § 2. Si pour un motif raisonnable quelqu’un ne peut lire, une indulgence plénière ou partielle lui est concédée comme ci-dessus s’il écoute le texte de l’Écriture lu par un autre, ou au moyen d’instruments " video " ou " audio ".

    31

    Synode diocésain

    (Synodus dioecesana)

    Une indulgence plénière est accordée une seule fois au fidèle qui, pendant le temps du Synode diocésain, visite pieusement l’église où se tient le Synode et y récite le Pater et le Credo.31

    32

    Visite pastorale

    (Visitatio pastoralis)

    Une indulgence plénière est accordée une seule fois au fidèle qui, lors de la visite pastorale, assiste à un office présidé par le Visiteur.32

    33

    Visites de lieux sacrés

    (Visitationes locorum sacrorum)

    § 1. Une indulgence plénière est accordée au fidèle qui visite en y récitant pieusement le Pater et le Credo :

    1° l’une des quatre basiliques patriarcales de Rome, soit en s’y rendant avec d’autres pèlerins, soit au moins en exprimant durant la visite son attachement de soumission filiale envers le Pontife Romain ;33

    2° une basilique mineure33

    a) en la solennité des Saints Apôtres Pierre et Paul,

    b) le jour de la solennité du Titulaire,

    c) le 2 août, jour de l’indulgence de la " Portioncule ",

    d) une fois dans l’année, un jour au choix du fidèle ;

    3° l’église cathédrale 33

    a) en la solennité des Saints Apôtres Pierre et Paul,

    b) le jour de la solennité du Titulaire,

    c) lors de la célébration liturgique de la Chaire de Saint Pierre Apôtre,

    d) le jour de la dédicace de l’Archibasilique du Saint Sauveur au Latran,

    e) le 2 août, jour de l’indulgence de la " Portioncule " ;

    4° un sanctuaire international, national ou diocésain constitué par l’autorité compétente 33

    a) le jour de la solennité du Titulaire,

    b) une fois dans l’année, un jour au choix du fidèle ;

    c) à chaque fois qu’il participe à un pèlerinage collectif à ce sanctuaire ;

    5° l’église paroissiale 33

    a) le jour de la solennité du Titulaire,

    b) le 2 août, jour de l’indulgence de la " Portioncule " ;

    6° une église ou un autel, le jour même de leur dédicace ; 33

    7° une église ou un oratoire d’un Institut de Vie consacrée ou d’une Société de vie apostolique, le jour consacré à leur fondateur. 33

    § 2. Une indulgence plénière est accordée au fidèle qui participe aux offices d’une église le jour où elle est " Station " ; s’il la visite avec dévotion, à chaque fois l’indulgence sera partielle. 33

    § 3. Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui visite pieusement un cimetière des premiers chrétiens ou " catacombe ". 33

    APPENDICE

    PIEUSES INVOCATIONS

    (" Oraisons jaculatoires ")

    Pour les pieuses invocations, il y a lieu de faire les remarques suivantes :

    1. L’invocation, en ce qui concerne l’indulgence, n’est pas considérée comme une œuvre distincte et suffisante par elle-même, mais comme le complément de l’action par laquelle le fidèle, en accomplissant ses devoirs et en supportant les adversités de la vie, élève avec une humble confiance son âme vers Dieu. La pieuse invocation complète donc cette élévation de l’esprit et l’une et l’autre sont comme une pierre précieuse insérée dans les activités communes pour les orner, et en quelque sorte le sel qui leur donne leur juste saveur.

    2. On doit préférer l’invocation qui correspond le mieux à la diversité des circonstances et des états d’âme, et qui vient spontanément à l’esprit ou qui est choisie parmi celles qu’un long usage des fidèles a éprouvées et dont une brève énumération est donnée ci-dessous.

    3. L’invocation peut être très courte, exprimée en un ou quelques mots, ou mentale seulement.

    En voici quelques exemples : Mon Dieu — Père 1 — Jésus — Loué soit Jésus-Christ (ou une autre salutation chrétienne en usage) — Je crois en toi, Seigneur — Je t’adore — J’espère en toi — Je t’aime — Tout pour toi — Je te rends grâces (ou Deo gratias) — Dieu soit béni (ou Bénissons le Seigneur) — Que ton règne vienne — Que ta volonté soit faite — Comme il plaît à Dieu — Aide-moi, ô Dieu — Fortifie-moi — Exauce-moi (ou : Exauce ma prière) — Sauve-moi — Aie pitié de moi — Pardonne-moi, Seigneur — Ne permets pas que je sois séparé de Toi — Ne m’abandonne pas — Ave, Maria — Gloire à Dieu au plus haut des cieux — Seigneur, tu es grand 2 – Tout à toi.

    Invocations usuelles, énumérées à titre d’exemples 3

    Apprends-moi à faire ta volonté, car tu es mon Dieu. 4

    Bénie soit la Sainte Trinité.

    Cœur Sacré de Jésus, aie pitié de nous.

    Cœur de Jésus, brûlant d’amour pour nous, embrase notre cœur d’amour pour Toi.

    Cœur de Jésus, j’ai confiance en Toi.

    Cœur de Jésus, tout pour Toi.

    Daignez agréer mes louanges, ô Vierge sainte ; donnez-moi la force contre vos ennemis.

    Doux Cœur de Marie, soyez mon salut.

    Envoie, Seigneur, des ouvriers à ta moisson. 5

    Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit.

    Jésus, doux et humble de cœur, rends notre cœur semblable au tien.

    Jésus, Marie, Joseph.

    Jésus, Marie, Joseph, je vous donne mon cœur et mon âme.

    Jésus, Marie, Joseph, assistez-moi dans ma dernière agonie.

    Jésus, Marie, Joseph, qu’en paix avec vous je trouve mon sommeil et mon repos.

    Le Christ est vainqueur ! le Christ règne ! le Christ commande !

    Ma mère, ma confiance.

    Mère douloureuse, priez pour nous.

    Miséricordieux Seigneur Jésus, donne-leur le repos.

    Mon Dieu et mon tout.

    Mon Seigneur et mon Dieu ! 6

    Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons, parce que tu as racheté le monde par ta Croix.

    O Croix, salut, unique espérance.

    O Dieu, aie pitié de moi, qui suis un pécheur. 7

    Père, en tes mains je remets mon esprit. 8

    Priez pour nous, sainte mère de Dieu, afin que nous devenions dignes des promesses du Christ.

    Qu’avec son doux enfant nous bénisse la Vierge Marie.

    Que soit loué et adoré éternellement le très Saint Sacrement.

    Reine conçue sans la tache originelle, priez pour nous.

    Reste avec nous, Seigneur. 9

    Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous.

    Sainte Mère de Dieu, toujours Vierge, Marie, intercédez pour nous.

    Seigneur, augmente notre foi. 10

    Seigneur, que se fasse l’unité des esprits dans la vérité et l’unité des cœurs dans la charité.

    Seigneur, sauve-nous, nous périssons. 11

    Tous les Saints et Saintes de Dieu, intercédez pour nous.

    Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. 12

    DOCUMENT

    Constitution apostolique

    Indulgentiarum doctrina *

    PAUL, ÉVÊQUE,

    SERVITEUR DES SERVITEURS DE DIEU,

    POUR EN PERPÉTUER LE SOUVENIR

    I

    1. La doctrine et la pratique des indulgences, telles qu’elles sont en vigueur dans l’Église catholique depuis de nombreux siècles, trouvent leur solide fondement dans la Révélation divine  transmise par les apôtres, qui " se développe dans l’Église, avec l’assistance de l’Esprit-Saint ", tandis que " l’Église, au cours des siècles, est sans cesse tendue vers la plénitude de la vérité divine, jusqu’à ce que soient accomplies en elle les paroles de Dieu  ".

    Pour que l’on comprenne bien cette doctrine et sa pratique salutaire, il Nous faut rappeler un certain nombre de vérités que l’Église universelle, éclairée par la Parole de Dieu, a toujours crues comme telles et que les évêques, successeurs des apôtres, et en premier lieu les Pontifes romains, successeurs de saint Pierre, ont enseignées au cours des siècles jusqu’à nos jours tant par la pratique pastorale que par des documents doctrinaux.

    2. Comme l’enseigne la Révélation divine, à la suite du péché, des peines sont infligées par la sainteté et la justice divines, soit en ce monde par des souffrances, des misères, les épreuves de cette vie et particulièrement par la mort , soit dans l’au-delà par le feu et les tourments, ou par les peines purificatrices . Les fidèles ont donc toujours été persuadés que l’on rencontre beaucoup d’amertume lorsque l’on s’engage dans la mauvaise voie, et que celle-ci s’avère nocive, parsemée d’épines et d’aspérités pour ceux qui la suivent .

    Ces peines sont imposées par Dieu par un jugement juste et miséricordieux, pour purifier les âmes, pour protéger la sainteté de l’ordre moral et pour restituer à la gloire de Dieu la plénitude de sa majesté. Tout péché trouble, en effet, l’ordre universel que Dieu a établi dans sa sagesse indicible et son amour infini, et il détruit des biens immenses, tant chez le pécheur lui-même que dans la communauté des hommes. Aussi, de tout temps dans l’esprit des chrétiens, le péché est-il apparu clairement non seulement comme une transgression de la loi divine, mais de plus comme un mépris et un dédain — même s’ils ne sont pas toujours directs et manifestes — de l’amitié personnelle entre Dieu et l’homme , comme une vraie offense à Dieu dont on ne saurait jamais suffisamment mesurer la gravité, et même comme un ingrat rejet de l’amour de Dieu qui nous est offert dans le Christ, lui qui a appelé ses disciples amis et non serviteurs .

    3. Pour la pleine rémission et réparation des péchés, il est donc nécessaire non seulement que soit rétablie l’amitié avec Dieu par une sincère conversion du cœur, et que soient expiées les offenses faites à sa sagesse et à sa bonté, mais aussi que tous les biens personnels, sociaux, ou qui appartiennent à l’ordre universel lui-même, ainsi affaiblis ou détruits par le péché, soient pleinement restaurés par une réparation volontaire qui ne se fera pas sans peine, ou bien en supportant les peines établies par la juste et très sainte sagesse de Dieu, grâce auxquelles se manifestera dans le monde entier la sainteté et la splendeur de la gloire de Dieu. En outre, c’est à l’existence et à la gravité des peines que l’on reconnaît la folie et la malice du péché, ainsi que ses funestes conséquences.

    Que puissent demeurer et que de fait demeurent souvent des peines à subir ou des restes des péchés à purifier, même après que la faute ait déjà été remise , c’est ce que montre bien la doctrine du purgatoire : c’est là en effet que les âmes des défunts qui " sont morts vraiment repentis dans la charité de Dieu, avant d’avoir satisfait par de dignes fruits de pénitence pour ce qu’ils ont commis ou omis  ", sont purifiées après la mort par des peines purgatives. La même chose ressort suffisamment des prières liturgiques dont la communauté chrétienne admise à la sainte communion se sert depuis les temps les plus anciens pour implorer que " nous qui souffrons à juste titre pour nos péchés, nous soyons libérés avec miséricorde pour la gloire de ton nom  ".

    Or tous les hommes qui cheminent dans ce monde commettent au moins ce qu’on appelle les péchés légers et quotidiens  : de sorte que tous ont besoin de la miséricorde de Dieu, pour être libérés des conséquences pénales des péchés.

    II

    4. Dans le secret et la bonté du mystérieux dessein de Dieu, les hommes sont unis entre eux par une solidarité surnaturelle par laquelle le péché d’un seul nuit aussi aux autres, de même que la sainteté d’un seul profite également aux autres . C’est ainsi que les fidèles s’aident les uns les autres à parvenir à leur fin surnaturelle. Nous trouvons un témoignage de cette communion déjà chez Adam, dont le péché passe par " propagation " à tous les hommes. Mais le principe le plus grand et le plus parfait de ce lien surnaturel, le fondement et le modèle en est le Christ lui-même, en la communion de qui Dieu nous a appelés .

    5. En effet, le Christ " qui n’a pas commis de péché ", " a souffert pour nous " , " a été transpercé à cause de nos iniquités, broyé à cause de nos perversités... lui dont les plaies nous ont guéris  ".

    En marchant sur les traces du Christ  les fidèles se sont toujours efforcés de s’aider les uns les autres sur la voie qui mène au Père céleste, par la prière, par l’échange des biens spirituels et par l’expiation pénitentielle ; plus ils étaient animés par la ferveur de la charité, et plus ils suivaient le Christ souffrant, en portant leur propre croix pour l’expiation de leurs propres péchés et de ceux des autres, étant assurés qu’ils pouvaient aider leurs frères auprès de Dieu, Père des miséricordes, à parvenir au salut . Tel est le dogme très ancien de la communion des saints , en vertu duquel la vie de chacun des enfants de Dieu dans le Christ et par le Christ se trouve unie par un lien merveilleux avec la vie de tous ses autres frères chrétiens, dans l’unité surnaturelle du Corps mystique du Christ, en quelque sorte, en une seule personne mystique .

    En cela apparaît le " trésor de l’Église  ". En effet, il n’est pas comme une somme de biens, à l’instar des richesses matérielles accumulées au cours des siècles, mais il est le prix infini et inépuisable qu’ont auprès de Dieu les expiations et les mérites du Christ Notre-Seigneur, offerts pour que toute l’humanité soit libérée du péché et parvienne à la communion avec le Père ; c’est le Christ Rédempteur lui-même, en qui sont et vivent les satisfactions et les mérites de sa rédemption . En outre font aussi partie de ce trésor la valeur vraiment immense, incommensurable et toujours nouvelle, qu’ont devant Dieu les prières et les bonnes œuvres de la bienheureuse Vierge Marie et de tous les saints qui se sont sanctifiés en marchant sur les traces du Christ Seigneur par sa grâce, et ont mené à bien l’œuvre que le Père leur avait confiée ; de sorte qu’en travaillant à leur propre salut, ils ont coopéré également au salut de leurs frères dans l’unité du Corps mystique.

    " En effet, tous ceux qui sont du Christ et possèdent son Esprit constituent une même Église et se tiennent mutuellement comme un tout dans le Christ (cf. Ep 4, 16). L’union de ceux qui sont encore en chemin avec leurs frères qui se sont endormis dans la paix du Christ n’est nullement interrompue ; bien au contraire, selon la foi constante de l’Église, elle est renforcée par l’échange des biens spirituels. Parce qu’ils sont plus intimement unis au Christ, ceux qui sont au ciel affermissent plus solidement toute l’Église dans la sainteté... et contribuent de multiples manières à donner plus d’ampleur à son édification (cf. 1 Co 12, 12-27). En effet, accueillis dans la patrie et présents devant le Seigneur (cf. 2 Co 5, 8), ils ne cessent par Lui, avec Lui et en Lui d’intercéder pour nous auprès du Père, offrant les mérites qu’ils ont acquis par l’unique médiateur de Dieu et des hommes, le Christ Jésus (cf. 1 Tm 2, 5), alors qu’ils étaient sur terre, où ils ont servi le Seigneur en toutes choses et achevé dans leur chair ce qui manque aux souffrances du Christ pour son corps qui est l’Église (cf. Col 1, 24). Leur fraternelle sollicitude apporte une aide considérable à notre faiblesse  ".

    Il existe donc certainement entre les fidèles — ceux qui sont en possession de la patrie céleste, ceux qui ont été admis à expier au purgatoire ou ceux qui sont encore en pèlerinage sur la terre — un constant lien de charité et un abondant échange de tous biens, grâce auxquels est apaisée la justice divine, tous les péchés du corps mystique tout entier étant expiés : tandis que la miséricorde de Dieu est inclinée au pardon, pour que les pécheurs contrits soient introduits plus tôt dans la jouissance complète des biens de la famille de Dieu.

    III

    6. Consciente de ces vérités depuis les premiers temps, l’Église a trouvé et a suivi diverses voies pour que les fruits de la rédemption du Seigneur soient appliqués à chaque fidèle, et pour que les fidèles travaillent au salut de leurs frères ; et qu’ainsi 1e corps de l’Église tout entier soit rassemblé dans la justice et la sainteté pour l’avènement parfait du royaume de Dieu, lorsque Dieu sera tout en tous.

    Les apôtres eux mêmes exhortaient leurs disciples à prier pour le salut des pécheurs  ; et cet usage a été saintement maintenu par une très ancienne tradition de l’Église , particulièrement lorsque les pénitents faisaient appel à l’intercession de toute la communauté , et que les défunts étaient aidés par les suffrages, notamment par l’offrande du sacrifice eucharistique . Les bonnes œuvres également, en premier lieu celles qui sont difficiles pour la fragilité humaine, étaient dès les premiers temps offertes à Dieu dans l’Église pour le salut des pécheurs . Et comme les souffrances, endurées par les martyrs pour la foi et la loi de Dieu, étaient considérées comme très précieuses, les pénitents avaient coutume de leur demander de les aider par leurs mérites à obtenir plus rapidement de l’évêque leur réconciliation . Les prières et les bonnes œuvres des justes étaient très estimées, au point que l’on affirmait que le pénitent était lavé, purifié et racheté grâce à l’aide de tout le peuple chrétien .

    Mais en tout cela on estimait que ce n’était pas chacun des fidèles qui, seulement par ses propres forces, contribuait à la rémission des péchés de ses frères ; on croyait que c’était l’Église elle-même, comme un seul corps uni au Christ tête, qui satisfaisait en chacun de ses membres .

    Et l’Église des Pères était tout à fait persuadée qu’elle accomplissait l’œuvre de salut en communion et sous l’autorité des Pasteurs, que l’Esprit-Saint a constitués évêques pour gouverner l’Église de Dieu . C’est pourquoi les évêques, après avoir examiné prudemment toute chose, établissaient le mode et la mesure de la satisfaction à fournir, permettaient même que les pénitences canoniques soient rachetées par d’autres œuvres, peut-être plus faciles, utiles au bien commun ou entretenant la piété, à accomplir par les pénitents eux-mêmes, et parfois même par les autres fidèles .

    IV

    7. La conviction existant dans l’Église que les pasteurs du troupeau du Seigneur pouvaient libérer chaque fidèle de ce qu’il restait de ses péchés, par l’application des mérites du Christ et des saints, conduisit progressivement au cours des siècles à la pratique des indulgences, sous le souffle de l’Esprit-Saint qui anime constamment le peuple de Dieu. Par cette pratique, s’accomplit un progrès — non pas un changement — dans la doctrine et la discipline de l’Église , et de la racine de la révélation on a retiré un nouveau bien dans l’intérêt des fidèles et de toute l’Église.

    La pratique des indulgences s’étendit progressivement, et elle apparut dans l’histoire de l’Église comme un fait important, lorsque les Papes décrétèrent que certaines œuvres utiles au bien commun de l’Église " comptaient pour toute pénitence  " et accordèrent aux fidèles " vraiment pénitents et s’étant confessés " qui accomplissaient ces œuvres, " en vertu de la miséricorde du Dieu tout-puissant et ... confiants dans les mérites et dans l’autorité de ses Apôtres " de par " la plénitude du pouvoir Apostolique ", " non seulement une rémission pleine et plus étendue, mais la rémission plénière... de tous leurs péchés  ".

    Car " le Fils unique de Dieu... a acquis pour l’Église militante un trésor qu’il a confié au bienheureux Pierre, détenteur des clés du ciel, et à ses successeurs, ses vicaires sur la terre, afin qu’ils le dispensent pour le salut des fidèles, et, pour des causes raisonnables et appropriées, ils l’appliquent avec miséricorde à tous ceux qui se repentent et se confessent, remettant parfois en totalité, parfois en partie, la peine temporelle due pour les péchés, aussi bien de façon générale que spéciale (selon qu’ils le jugent opportun dans le Seigneur). On sait que les mérites de la sainte Mère de Dieu et de tous les élus... contribuent à accroître ce trésor " .

    8. Cette rémission de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est déjà effacée a été proprement appelée " indulgence " .

    Cette indulgence a des points communs avec d’autres moyens ou voies destinés à enlever les restes des péchés, mais en même temps elle s’en distingue nettement.

    Dans l’indulgence, en effet, usant de son pouvoir de ministre de la rédemption du Christ Seigneur, l’Église non seulement prie, mais avec autorité, elle étend au fidèle bien disposé le trésor des satisfactions du Christ et des saints, pour la rémission de la peine temporelle .

    La fin que se propose l’autorité ecclésiastique en accordant des indulgences, est non seulement d’aider les fidèles à solder les peines de leur dette, mais aussi de les inciter à accomplir des œuvres de piété, de pénitence et de charité, particulièrement celles qui mènent à l’accroissement de la foi et au bien commun .

    Si les fidèles appliquent ensuite les indulgences en suffrage pour les défunts, ils exercent la charité au plus haut point et, tandis qu’ils pensent aux choses d’en haut, ils ordonnent de façon plus juste celles de la terre.

    Le magistère de l’Église a défendu et exposé cette doctrine dans divers documents . Mais parfois des abus se sont introduits dans la pratique des indulgences, soit parce que " par des indulgences immodérées et superflues " on dépréciait les clefs de l’Église et on affaiblissait la satisfaction pénitentielle , soit parce que le nom des indulgences était blasphémé à cause de " profits condamnables  ". L’Église cependant, en amendant et en corrigeant les abus, " enseigne et prescrit que la pratique des indulgences, extrêmement salutaire pour le peuple chrétien et confirmée par l’autorité des saints Conciles, doit être maintenue dans l’Église. Et elle condamne par l’anathème ceux qui prétendent qu’elles sont inutiles ou nient que l’Église ait le pouvoir de les accorder  ".

    9. L’Église, aujourd’hui encore, invite tous ses fils à bien peser et considérer la valeur de la pratique des indulgences pour entretenir la vie de chacun, et bien plus, de toute la société chrétienne.

    Pour rappeler brièvement l’essentiel, cette pratique salutaire nous enseigne d’abord " la douleur et l’amertume d’avoir abandonné le Seigneur Dieu  ". En effet, lorsqu’ils gagnent des indulgences, les fidèles comprennent qu’ils ne pourraient pas expier par leurs propres forces le mal qu’en péchant ils se sont fait à eux-mêmes et à toute la communauté, et sont ainsi incités à une salutaire humilité.

    Ensuite, la pratique des indulgences enseigne par quelle union intime nous sommes unis entre nous dans le Christ, et combien la vie surnaturelle de chacun peut servir aux autres pour qu’ils puissent eux aussi s’unir plus facilement et plus étroitement avec le Père. C’est pourquoi la pratique des indulgences enflamme efficacement la charité, et l’exerce de façon éminente quand on vient en aide à nos frères qui dorment dans le Christ.

    10. De même, le culte des indulgences redresse la confiance et l’espoir d’une pleine réconciliation avec Dieu le Père ; il le fait sans donner prétexte à aucune négligence, et il ne dispense en rien de l’effort pour se mettre dans les dispositions que requiert la pleine communion avec Dieu. Car, bien qu’elles soient des dons gratuits, les indulgences ne sont accordées pour les vivants et pour les morts qu’à certaines conditions. Pour les obtenir, il faut d’une part que les bonnes œuvres prescrites aient été accomplies, et d’autre part que le fidèle soit dans les conditions voulues, c’est-à-dire : qu’il aime Dieu, qu’il déteste les péchés, qu’il ait confiance dans les mérites du Christ et qu’il croie fermement que la communion des saints lui est d’une grande utilité.

    Et il ne faut pas oublier qu’en gagnant les indulgences, les fidèles se soumettent avec docilité aux pasteurs légitimes de l’Église — en particulier au successeur du Bienheureux Pierre, à qui ont été confiées les clefs du ciel — auxquels le Seigneur a donné mandat de paître et de gouverner son Église.

    C’est pourquoi l’institution salutaire des indulgences concourt à sa manière à ce que soit présentée au Christ une Église sans tache ni ride, mais sainte et immaculée , admirablement unie dans le Christ par le lien surnaturel de la charité. En effet grâce aux indulgences, les membres de l’Église souffrante sont plus rapidement admis dans l’Église céleste de sorte que par elles le royaume du Christ s’étende et s’instaure de plus en plus rapidement, jusqu’à ce que nous parvenions " tous ensemble à l’unité dans la foi et dans la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’adultes, à la taille du Christ dans sa plénitude  ".

    11. Fondée donc sur ces vérités, lorsque notre sainte Mère l’Église recommande de nouveau à ses fidèles la pratique des indulgences comme ayant été très en faveur dans le peuple chrétien pendant de nombreux siècles et comme très précieuse encore aujourd’hui, ainsi que le montre l’expérience, elle n’a aucunement l’intention de retrancher quoi que ce soit des autres moyens de sanctification et de purification, en premier lieu du saint sacrifice de la Messe et des sacrements, notamment le sacrement de pénitence, ensuite de ces nombreux moyens que l’on regroupe sous le nom de sacramentaux, et enfin des œuvres de piété, de pénitence et de charité. Tous ces moyens ont ceci en commun qu’ils sanctifient et purifient d’autant plus efficacement que l’on est plus étroitement uni par la charité au Christ Tête et au corps de l’Église. La primauté de la charité dans la vie chrétienne se trouve également confirmée par les indulgences. Car les indulgences ne peuvent pas être gagnées sans une sincère metanoïa et sans l’union avec Dieu, auxquelles s’ajoute l’accomplissement des œuvres prescrites. On conserve donc l’ordre de la charité, dans lequel la rémission des peines prend place grâce à la dispensation du trésor de l’Église.

    Tout en exhortant ses fidèles à ne pas négliger les saintes traditions de nos pères et à ne pas les dédaigner, mais à les accueillir religieusement comme un précieux trésor de la famille catholique, et à les respecter, l’Église laisse à chacun le soin d’utiliser ces moyens de purification et de sanctification, dans la sainte et juste liberté des enfants de Dieu ; tandis qu’elle leur remet continuellement en mémoire les choses qu’il faut préférer pour parvenir au salut, parce qu’elles sont nécessaires, ou meilleures et plus efficaces .

    Mais pour conférer une plus grande dignité et une plus grande estime à l’usage même des indulgences, notre sainte Mère l’Église a estimé opportun d’introduire certaines innovations dans leur discipline, et elle a décidé de fixer de nouvelles normes.

    V

    12. Les règles qui suivent apportent des changements opportuns à la discipline des indulgences, en intégrant également les propositions faites par les Assemblées Épiscopales.

    Les dispositions du Code de droit canonique et des décrets du Saint-Siège sur les indulgences demeurent inchangées dans la mesure où elles correspondent aux nouvelles règles.

    Trois objectifs ont spécialement guidé la rédaction de ces règles : établir une nouvelle mesure pour l’indulgence partielle ; réduire opportunément le nombre des indulgences plénières ; donner plus de simplicité et de dignité aux indulgences dites " réelles " et " locales ".

    Pour l’indulgence partielle, on a aboli l’ancien décompte en jours et en années, et on a recherché une nouvelle norme ou mesure, qui considère l’action même du fidèle qui accomplit une œuvre à laquelle une indulgence est attachée.

    Comme par son action — outre le mérite qui est le principal fruit de cette action — le fidèle peut obtenir en plus une rémission de peine temporelle, d’autant plus grande que plus grande est sa charité et la valeur de l’œuvre, il a paru bon que cette rémission de peine, acquise par l’action du fidèle, serve aussi de mesure à la rémission de peine que l’autorité de l’Église ajoute libéralement par l’indulgence partielle.

    Pour l’indulgence plénière, il a semblé opportun de diminuer convenablement leur nombre, afin que les fidèles gardent une juste estime de l’indulgence plénière et puissent la gagner s’ils sont dans les dispositions voulues. On fait peu attention à ce qui arrive trop souvent ; ce qui est offert trop abondamment est peu apprécié ; alors que la plupart des fidèles ont besoin d’un temps convenable pour bien se préparer à gagner l’indulgence plénière.

    Pour les indulgences attachées à des choses et à des lieux (réelles et locales), non seulement leur nombre a été fortement réduit, mais leur nom a été supprimé, pour qu’apparaisse plus clairement que les indulgences enrichissent les actions des fidèles, non pas les choses ni les lieux, qui sont seulement l’occasion de gagner des indulgences. Bien plus, les membres des associations pieuses peuvent gagner les indulgences qui leur sont propres en accomplissant les œuvres prescrites, sans que l’usage de signes distinctifs ne soit exigé.

    NORMES

    1. L’indulgence est la remise devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est déjà effacée, que le fidèle bien disposé, et à certaines conditions définies, obtient par le secours de l’Église qui, en tant que ministre de la rédemption, distribue et applique avec autorité le trésor des satisfactions du Christ et des saints.

    2. L’indulgence est partielle ou plénière, selon qu’elle libère partiellement ou totalement de la peine temporelle due pour le péché.

    3. Les indulgences, aussi bien partielles que plénières, peuvent toujours être appliquées aux défunts par mode de suffrage.

    4. L’indulgence partielle sera désormais désignée uniquement par les mots " indulgence partielle ", sans y ajouter un nombre de jours ou d’années déterminé.

    5. Le fidèle qui, au moins le cœur contrit, accomplit une œuvre à laquelle est attachée une indulgence partielle, obtient, outre la rémission de peine temporelle que lui vaut son action, une semblable rémission de peine grâce à l’intervention de l’Église.

    6. L’indulgence plénière ne peut être obtenue qu’une fois par jour, sauf ce qui est prescrit au numéro 18 pour ceux qui sont " à l’article de la mort ".

    Mais l’indulgence partielle peut être gagnée plusieurs fois par jour, à moins qu’il en soit expressément prévu autrement.

    7. Pour obtenir l’indulgence plénière il est nécessaire d’accomplir l’œuvre à laquelle est attachée l’indulgence et de remplir trois conditions : la confession sacramentelle, la communion eucharistique et la prière selon les intentions du Souverain Pontife. Il faut de plus que soit exclu tout attachement au péché, même véniel.

    Si cette pleine disposition vient à manquer, ou si les trois susdites conditions ne sont pas remplies, l’indulgence sera seulement partielle, restant sauf ce qui est prescrit au numéro 11 pour les " empêchés ".

    8. Ces trois conditions peuvent être accomplies plusieurs jours avant ou après l’exécution de l’œuvre prescrite. Il convient cependant que la communion et la prière selon les intentions du Souverain Pontife aient lieu le jour même où l’œuvre est accomplie.

    9. Plusieurs indulgences plénières peuvent être obtenues avec une seule confession sacramentelle ; mais par une seule communion et une seule prière selon les intentions du Souverain Pontife, on ne gagne qu’une indulgence plénière.

    10. La condition de prier aux intentions du Souverain Pontife est pleinement remplie si l’on récite à son intention un Notre Père et un Je vous salue Marie ; mais chaque fidèle peut réciter telle ou telle autre prière, selon la piété et la dévotion de chacun envers le Pontife Romain.

    11. Restant sauve la faculté donnée aux confesseurs par le canon 935 C.I.C. de commuer pour ceux qui sont " empêchés " soit l’œuvre prescrite, soit les conditions prévues, les Ordinaires des lieux peuvent permettre aux fidèles sur lesquels ils exercent leur autorité selon le droit, s’ils habitent des endroits où il est impossible, ou au moins très difficile, de se confesser ou de communier, de gagner l’indulgence plénière sans confession ni communion actuelles, à condition qu’ils aient le cœur contrit et qu’ils aient l’intention de recevoir ces sacrements dès qu’ils le pourront.

    12. La division en indulgences personnelles, réelles et locales n’est plus employée, afin qu’apparaisse plus clairement que les indulgences sont attachées aux actions des fidèles, bien que parfois elles soient liées à un objet ou à un lieu.

    13. Le manuel des indulgences (Enchiridion indulgentiarum) sera révisé afin que ne soient indulgenciées que les principales prières et les principales œuvres de piété, de charité et de pénitence.

    14. Les listes et les recueils d’indulgences des ordres, des congrégations religieuses, des sociétés de vie commune sans vœux, des instituts séculiers, ainsi que des pieuses associations de fidèles, seront révisés le plus tôt possible, de sorte que l’indulgence plénière ne puisse être gagnée qu’en des jours déterminés qui seront fixés par le Saint-Siège, sur proposition du Modérateur général, ou, s’il s’agit de pieuses associations, de l’Ordinaire du lieu.

    15. Dans toutes les églises, oratoires publics ou — pour ceux qui en ont le légitime usage — semi-publics on peut obtenir l’indulgence plénière du 2 novembre, applicable aux défunts seulement.

    Mais dans les églises paroissiales on peut, de plus, obtenir deux fois par an une indulgence plénière : le jour de la fête du titulaire et le 2 août, jour de l’indulgence de la " Portioncule ", ou un autre jour plus opportun fixé par l’Ordinaire.

    Toutes ces indulgences peuvent être gagnées soit les jours fixés ci-dessus, soit, avec le consentement de l’Ordinaire, le dimanche précédant ou suivant.

    Les autres indulgences attachées à des églises ou à des oratoires devront être revues le plus tôt possible.

    16. L’œuvre prescrite pour obtenir une indulgence plénière attachée à une église ou un oratoire est la pieuse visite de cette église ou de cet oratoire, au cours de laquelle on récite la prière du Seigneur et le symbole de la foi (Pater et Credo).

    17. Le fidèle qui utilise avec recueillement un objet de piété régulièrement béni par un prêtre (crucifix, croix, chapelet, scapulaire, médaille) gagne une indulgence partielle.

    Si l’objet de piété a été béni par le Souverain Pontife ou par un évêque, le fidèle qui l’utilise avec dévotion peut aussi gagner une indulgence plénière en la fête des saints apôtres Pierre et Paul, en ajoutant cependant quelque formule légitime de profession de foi.

    18. Si on ne peut recourir à un prêtre pour donner à un fidèle en danger de mort les sacrements et la bénédiction apostolique avec indulgence plénière aux termes du canon 468, § 2, C.I.C., notre sainte Mère l’Église lui accorde, s’il est bien disposé, l’indulgence plénière qui peut être gagnée à l’article de la mort, à condition que pendant sa vie il ait récité quelques prières d’une façon habituelle. Pour gagner cette indulgence plénière, est recommandé l’usage d’un crucifix ou d’une croix.

    Un fidèle pourra gagner cette même indulgence plénière à l’article de la mort, même si le même jour il a déjà gagné une autre indulgence plénière.

    19. Les règles établies pour les indulgences plénières, particulièrement au numéro 6, s’appliquent également aux indulgences plénières habituellement appelées jusqu’à présent " toties quoties " (chaque fois que).

    20. Notre sainte Mère l’Église, dans sa très grande sollicitude pour les fidèles défunts, a prescrit qu’à chaque sacrifice de la Messe des suffrages soient très largement exprimés pour eux, tout privilège à ce sujet étant aboli.

    ***

    Ces nouvelles règles pour l’acquisition des indulgences entreront en application trois mois après la publication de la présente Constitution dans les Acta Apostolicae Sedis.

    Les indulgences attachées à l’usage d’objets de piété non mentionnés ci-dessus, cesseront trois mois après la publication de la présente Constitution dans les Acta Apostolicae Sedis.

    Les révisions dont il est question aux numéros 14 et 15 doivent être proposées à la Sacrée Pénitencerie apostolique dans l’année. Deux ans après la date de cette Constitution, les indulgences qui n’auront pas été confirmées perdront toute valeur.

    Nous voulons que ces décisions et prescriptions soient et demeurent fermes et efficaces maintenant et dans l’avenir, nonobstant, le cas échéant, les Constitutions et réglementations apostoliques publiées par Nos prédécesseurs, ainsi que les autres prescriptions, même dignes de mention particulière et de dérogation.

    Donné à Rome, près Saint-Pierre, en l’octave de la Nativité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, le 1er janvier de l’année 1967, quatrième de Notre pontificat

    PAULUS PP. VI

    HYMNES

    Je vous adore à genoux, ô Dieu caché, qui vous tenez réellement sous ces figures : mon cœur se soumet entièrement à vous, car en vous contemplant, il se sent défaillir tout entier. 1. Adóro te devóte, latens Déitas,

    Quæ sub his figúris vere látitas :

    Tibi se cor meum totum súbjicit,

    Quia te contémplans totum déficit.

    La vue, le toucher et le goût ne peuvent vous saisir ; par l’ouïe seule nous croyons avec assurance. Oui ! Je crois tout ce qu’a dit le Fils de Dieu, rien n’est plus vrai que cette parole de la Vérité. 2. Vísus, táctus, gústus in te fállitur,

    Sed audítu solo tuto créditur :

    Crédo quídquid dixit Déi Fílius :

    Nil hoc vérbo veritátis vérius.

    Sur la Croix la divinité seule était cachée, mais ici de plus l’humanité même l’est aussi. Proclamant néanmoins et croyant les deux, je vous adresse la même demande que le larron repentant. 3. In crúce latébat sóla Déitas,

    At hic látet simul et humánitas :

    Ambo tamen crédens atque cónfitens,

    Péto quod petívit látro paénitens.

    Je ne vois pas vos plaies comme Thomas les a vues, je confesse cependant que vous êtes mon Dieu. Augmentez sans cesse ma foi et mon espérance en vous, mon amour pour vous. 4. Plágas, sicut Thomas, non intúeor

    Déum tamen méum te confíteor :

    Fac me tíbi semper magis crédere,

    In te spem habére, te dilígere.

    O mémorial de la mort du Seigneur ! Pain vivant donnant la vie à l’homme, accordez à mon âme de vivre de vous, et de toujours vous goûter, vous, son amour. 5. O memoriále mórtis Dómini,

    Pánis vivus vítam praéstans hómini,

    Praésta méæ ménti de te vívere,

    Et te ílli semper dúlce sápere.

    Miséricordieux pélican, Seigneur Jésus, purifiez mes souillures par votre sang, dont une seule goutte suffit pour effacer tous les péchés du monde. 6. Píe pellicáne Jésu Dómine,

    Me immúndum múnda túo sánguine,

    Cújus úna stilla sálvum fácere

    Tótum múndum quit ab ómni scélere.

    O Jésus que je regarde maintenant sous ces voiles, réalisez, je vous en prie, mon ardent désir : que vous contemplant face à face, la vision de votre gloire me rende bienheureux. 7. Jésu, quem velátum nunc aspício,

    Oro fíat íllud quod tam sítio :

    Ut te reveláta cérnens fácie,

    Vísu sim beátus túæ glóriæ. Amen.

    Veni creátor

    Viens en nous, Esprit Créateur,

    Visite les âmes des tiens;

    Emplis de la grâce d’en haut

    Les cœurs qui sont tes créatures.

    Veni, creátor Spiritus,

    mentes tuórum visita,

    imple supérna grátia,

    quae tu creásti, péctora.

    Toi qu’on appelle Conseiller,

    Don du Seigneur de Majesté,

    Source vive, Feu, Charité,

    Toi qui es onction spirituelle,

    Qui díceris Paráclitus,

    donum Dei altissimi,

    fons vivus, ignis, cáritas

    et spiritális únctio.

    Toi, le donateur aux sept Dons,

    Puissance de ta main de Dieu,

    Toi que le Père avait promis,

    Qui fais jaillir notre louange,

    Tu septifórmis múnere,

    dextrae Dei tu dígitus,

    tu rite promíssum Patris

    sermóne ditans gúttura.

    Mets ta lumière en nos esprits,

    Répands ton amour en nos cœurs,

    Et que ta force sans déclin

    Tire nos corps de leur faiblesse.

    Accénde lumen sénsibus,

    infúnde amórem córdibus,

    infírma nostri córporis,

    virtúte firmans pérpeti.

    Repousse l’Adversaire au loin;

    Sans tarder, donne-nous la paix ;

    Ouvre devant nous le chemin :

    Que nous évitions toute faute !

    Hostem repéllas lóngius

    pacémque dones prótinus ;

    ductóre sic te praevio

    vitémus omne nóxium.

    Fais-nous connaître Dieu le Père,

    Fais-nous apprendre aussi le Fils

    Et croire en tout temps que tu es

    L’unique Esprit de l’un et l’autre.

    Per te sciámus da Patrem,

    noscámus atque Fílium,

    te utriúsque Spíritum

    credámus omni témpore. Amen.

    Te Deum

    A toi, Dieu, notre louange !

    nous t’acclamons : tu es Seigneur !

    à toi, Père éternel,

    l’hymne de l’univers.

    Te Deum laudámus: *

    te Dóminum confitémur.

    Te aetérnum Patrem, *

    omnis terra venerátur.

    Devant toi se prosternent les archanges,

    les anges et les esprits des cieux ;

    ils te rendent grâce ;

    ils adorent et ils chantent :

    Tibi omnes ángeli, *

    tibi caeli et univérsae potestátes:

    tibi chérubim et séraphim *

    incessábili voce proclámant:

    Saint, Saint, Saint, le Seigneur,

    Dieu de l’univers ;

    le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.

    Sanctus, * Sanctus, * Sanctus *

    Dóminus Deus Sábaoth.

    Pleni sunt caeli et terra * maiestátis glóriae tuae.

    C’est toi que les Apôtres glorifient,

    toi que proclament les prophètes,

    toi dont témoignent les martyrs ;

    c’est toi que par le monde entier

    l’Église annonce et reconnaît.

    Te gloriósus * Apostolórum chorus,

    Te prophetárum * laudábilis númerus,

    Te mártyrum candidátus * laudat exércitus.

    Te per orbem terrárum *

    Sancta confitétur Ecclésia,

    Dieu, nous t’adorons :

    Père infiniment saint,

    Fils éternel et bien-aimé,

    Esprit de puissance et de paix.

    Patrem * imménsae maiestátis;

    Venerándum tuum verum * et únicum Filium;

    Sanctum quoque * Paráclitum Spiritum.

    Christ, le Fils du Dieu vivant,

    le Seigneur de la gloire,

    tu n’as pas craint de prendre chair

    dans le corps d’une vierge

    pour libérer l’humanité captive.

    Tu rex glóriae, * Christe.

    Tu Patris * sempitérnus es Filius.

    Tu, ad liberándum susceptúrus hóminem, *

    Non horruísti Virginis úterum.

    Par ta victoire sur la mort,

    tu as ouvert à tout croyant

    les portes du Royaume ;

    tu règnes à la droite du Père ;

    tu viendras pour le jugement.

    Tu, devícto mortis acúleo, *

    Aperuísti credéntibus regna caelórum.

    Tu ad déxteram Dei sedes * in glória Patris.

    Iudex créderis * esse ventúrus.

    Montre-toi le défenseur et l’ami

    des hommes sauvés par ton sang :

    prends-les avec tous les saints

    dans ta joie et dans ta lumière.

    Te ergo quaesumus, tuis fámulis súbveni, *

    Quos pretióso sanguine redemísti.

    Aetérna fac cum sanctis tuis * in glória numerári.

    Ad libitum :  
    Sauve ton peuple, bénis cet héritage ;

    veille sur lui, porte-le à jamais.

    Je veux te bénir chaque jour,

    louer ton Nom, toujours et à jamais.

    En ce jour, garde-nous sans péché ;

    pitié pour nous, Seigneur, pitié pour nous.

    Ton amour, Seigneur, soit sur nous,

    comme notre espoir est en toi.

    Salvum fac pópulum tuum, Dómine, *

    et bénedic hereditáti tuae.

    Et rege eos, * et extólle illos usque in aetérnum.

    Per síngulos dies * benedícimus te;

    Et laudámus nomen tuum in saeculum, *

    et in saeculum saeculi.

    Dignáre, Dómine, die isto *

    Sine peccáto nos custodíre.

    Miserére nostri, Dómine, * miserére nostri.

    Fiat misericórdia tua, Dómine, super nos, *

    Quemádmodum sperávimus in te.

    In te, Dómine, sperávi: *

    Non confúndar in aetérnum.

    Hymne Acathiste

    Un ange, parmi ceux qui se tiennent devant la Gloire du Seigneur, fut envoyé dire à la Mère de Dieu : " Réjouis-toi ! Il incline les cieux et descend, Celui qui vient demeurer en toi dans toute sa plénitude. Je le vois dans ton sein prendre chair à ma salutation ! " Avec allégresse, l’ange l’acclame :

    Réjouis-toi en qui resplendit la joie du Salut
    Réjouis-toi en qui s’éteint la sombre malédiction
    Réjouis-toi en qui Adam est relevé de sa chute
    Réjouis-toi en qui Ève est libérée de ses larmes

    Réjouis-toi Montagne dont la hauteur
    dépasse la pensée des hommes
    Réjouis-toi Abîme à la profondeur insondable même aux anges
    Réjouis-toi tu deviens le Trône du Roi
    Réjouis-toi tu portes en ton sein Celui qui porte tout

    Réjouis-toi Étoile qui annonce le Lever du Soleil
    Réjouis-toi tu accueilles en ta chair ton enfant et ton Dieu
    Réjouis-toi tu es la première de la Création Nouvelle
    Réjouis-toi en toi nous adorons l’Artisan de l’univers

    Réjouis-toi Épouse inépousée !

    La Toute-Sainte répondit à l’ange Gabriel avec confiance : " Voilà une parole inattendue, qui paraît incompréhensible à mon âme, car tu m’annonces que je vais enfanter, moi qui suis vierge. "

    Alléluia, alléluia, alléluia !

    Pour comprendre ce mystère qui dépasse toute connaissance, la Vierge dit au Serviteur de Dieu : " Comment, dis-moi, me sera-t-il passible de donner naissance à un fils alors que je ne connais pas d’homme ? " Plein de respect, l’ange l’acclame :

    Réjouis-toi tu nous ouvres au secret du Dessein de Dieu
    Réjouis-toi tu nous mènes à la confiance dans le silence
    Réjouis-toi tu es la première des merveilles du Christ Sauveur
    Réjouis-toi tu récapitules la richesse de sa Parole

    Réjouis-toi Échelle en qui Dieu descend sur la terre
    Réjouis-toi Pont qui unit la terre au ciel
    Réjouis-toi Merveille inépuisable pour les anges
    Réjouis-toi Blessure inguérissable pour l’adversaire

    Réjouis-toi ineffable Mère de la Lumière
    Réjouis-toi tu as gardé en ton cœur le Mystère
    Réjouis-toi en qui est dépassé le savoir des savants
    Réjouis-toi en qui est illuminée la foi des croyants

    Réjouis-toi Épouse inépousée !

    La puissance du Très-Haut reposa sur l’Inépousée et comme un jardin au beau fruit, elle porta le Salut pour tous ceux qui désirent le cueillir.

    Alléluia, alléluia, alléluia !

    Portant le Seigneur dans son sein, Marie partit en hâte chez Élisabeth. Lorsqu’il reconnut la salutation de Marie, l’enfant se réjouit aussitôt, bondissant d’allégresse comme pour chanter à la Mère de Dieu :

    Réjouis-toi Jeune pousse au Bourgeon immortel
    Réjouis-toi Jardin au Fruit qui donne Vie
    Réjouis-toi en qui a germé le Seigneur notre Ami
    Réjouis-toi tu as conçu le Semeur de notre vie

    Réjouis-toi Champ où germe la Miséricorde en abondance
    Réjouis-toi Table qui offre la Réconciliation en plénitude
    Réjouis-toi tu prépares l’Espérance du Peuple en marche
    Réjouis-toi tu fais jaillir la Nourriture d’Éternité

    Réjouis-toi Parfum d’une offrande qui plaît à Dieu
    Réjouis-toi en qui tout l’univers est réconcilié
    Réjouis-toi Lieu de la bienveillance de Dieu pour les pécheurs
    Réjouis-toi notre assurance auprès de Dieu

    Réjouis-toi Épouse inépousée !

    Joseph le Sage se troubla, secoué par une tempête de pensées contradictoires. Il te vit inépousée et te soupçonna d’un amour caché, toi l’Irréprochable. Mais, apprenant que ce qui avait été engendré en toi venait de l’Esprit-Saint, il s’écria :

    Alléluia, alléluia, alléluia !

    Quand les bergers entendirent les anges chanter la venue du Christ en notre chair, ils ont couru contempler leur Pasteur reposant sur le sein de Marie en Agneau Immaculé. Ils exultèrent en chantant :

    Réjouis-toi Mère de l’Agneau et du Pasteur
    Réjouis-toi Maison des brebis rassemblées
    Réjouis-toi Protection contre le loup qui disperse
    Réjouis-toi en ta chair s’ouvre la Porte qui conduit au Père

    Réjouis-toi en qui les cieux se réjouissent avec la terre
    Réjouis-toi en qui la terre exulte avec les cieux
    Réjouis-toi tu donnes l’assurance à la parole des Apôtres
    Réjouis-toi tu donnes la force au témoignage des Martyrs

    Réjouis-toi inébranlable soutien de notre foi
    Réjouis-toi tu sais la splendeur de la grâce
    Réjouis-toi en qui l’Enfer est dépouillé
    Réjouis-toi en qui nous sommes revêtus de gloire

    Réjouis-toi Épouse inépousée !

    Les Mages ont vu l’astre qui conduit à Dieu. Marchant à sa clarté comme on saisit un flambeau, ils ont trouvé la Lumière véritable. Tout proches de Celui que personne n’a jamais vu, ils acclament sa Mère :

    Alléluia, alléluia, alléluia !

    Ceux qui savent lire les signes des astres ont reconnu dans les bras de la Vierge le Créateur des hommes ; dans les traits de Celui qui a pris condition d’esclave ils ont adoré leur Maître. Avec empressement ils l’honorèrent de leurs présents en chantant à la Toute-Bénie :

    Réjouis-toi Mère de l’Astre sans déclin
    Réjouis-toi Reflet de la clarté de Dieu
    Réjouis-toi en qui s’éteint la brûlure du mensonge
    Réjouis-toi en qui s’illumine pour nous la Trinité d’Amour

    Réjouis-toi en qui l’inhumaine puissance est défaite
    Réjouis-toi tu nous montres le Christ Seigneur Ami des hommes
    Réjouis-toi en qui les idoles païennes sont renversées
    Réjouis-toi tu nous donnes d’être libérés des oeuvres mauvaises

    Réjouis-toi en qui s’éteint l’idolâtrie du feu païen
    Réjouis-toi en qui nous sommes affranchis du feu des passions
    Réjouis-toi tu conduis les croyants vers le Christ Sagesse
    Réjouis-toi Allégresse de toutes les générations

    Réjouis-toi Épouse inépousée !

    Les Mages s’en retournèrent à Babylone en témoins, porteurs de Dieu. Là ils annoncèrent la Bonne Nouvelle et accomplirent les Écritures en te proclamant devant tous comme Messie. Hérode resta seul, livré à sa sottise, incapable d’entrer dans la louange :

    Alléluia, alléluia, alléluia !

    Ô Sauveur, tu as porté en Égypte l’éclat de la vérité et tu en as chassé les ténèbres du mensonge. Les idoles du pays de l’esclavage se sont placées sous ta puissance et ceux que tu as ainsi délivrés du péché se tournent vers la Mère de Dieu pour lui chanter :

    Réjouis-toi en qui l’homme est relevé
    Réjouis-toi en qui les démons sont défaits
    Réjouis-toi tu foules au pied le maître du mensonge
    Réjouis-toi tu démasques le piège des idoles

    Réjouis-toi Mer où trouve sa perte 1e Pharaon
    qui se tient dans l’esclavage du péché
    Réjouis-toi Rocher d’où jaillit la Source
    qui abreuve les assoiffés
    Réjouis-toi Colonne du Feu
    qui illumine notre marche dans la nuit
    Réjouis-toi Manteau aussi vaste
    que la Nuée pour ceux qui sont sans recours

    Réjouis-toi tu portes le vrai Pain du ciel
    qui remplace la manne
    Réjouis-toi Servante du Festin
    où nous avons part aux réalités du ciel
    Réjouis-toi Belle terre de la foi où s’accomplit la Promesse
    Réjouis-toi Pays ruisselant de lait et de miel

    Réjouis-toi Épouse inépousée !

    Lorsque Siméon fut au seuil de la mort, Seigneur, tu lui fus présenté comme un enfant mais il reconnut en toi la perfection de la Divinité. Plein d’admiration pour ton Être qui n’a pas de fin, il chanta :

    Alléluia, alléluia, alléluia !

    Le Créateur a fait une Oeuvre Nouvelle lorsqu’il se rendit visible à nos yeux. Il a pris chair dans le sein d’une vierge en la gardant dans son intégrité, pour qu’à la vue de cette merveille nous chantions :

    Réjouis-toi Fleur de l’Être inaltérable de Dieu
    Réjouis-toi Couronne de son amour virginal
    Réjouis-toi Figure qui resplendit
    de la Résurrection du Seigneur
    Réjouis-toi tu partages avec les anges la clarté du Royaume

    Réjouis-toi Arbre dont le Fruit splendide nourrit les croyants
    Réjouis-toi Feuillage dont l’ombre procure
    la fraîcheur aux multitudes
    Réjouis-toi tu enfantes la rançon des captifs
    Réjouis-toi tu portes dans ta chair le Guide des égarés

    Réjouis-toi notre Avocate auprès du Juge juste et bon
    Réjouis-toi en qui arrive le pardon pour la multitude
    Réjouis-toi Tunique d’espérance pour ceux qui sont nus
    Réjouis-toi Amour plus fort que tout désir

    Réjouis-toi Épouse inépousée !

    Quand nous contemplons cet enfantement inhabituel nous devenons étrangers à notre monde habituel et notre esprit se tourne vers les réalités d’en haut. Car le Très-Haut s’est révélé aux hommes dans l’abaissement pour élever ceux qui croient en lui.

    Alléluia, alléluia, alléluia !

    Le Verbe que rien ne contient a pris chair dans notre condition humaine sans cesser d’être Dieu. En venant habiter le monde d’en-bas, il n’a pas quitté pour autant les réalités d’en-haut, mais il est descendu tout entier dans le sein d’une Vierge qu’il a habitée de sa divinité :

    Réjouis-toi Temple du Dieu de toute immensité
    Réjouis-toi Porche du Mystère enfoui depuis les siècles
    Réjouis-toi incroyable nouvelle pour les incroyants
    Réjouis-toi Bonne Nouvelle pour les croyants

    Réjouis-toi Vaisseau choisi où vient à nous
    Celui qui surpasse les Chérubins
    Réjouis-toi Demeure très sainte de Celui
    qui siège au-dessus des Séraphins
    Réjouis-toi en qui les contraires sont conduits vers l’Unité
    Réjouis-toi en qui se joignent la virginité et la maternité

    Réjouis-toi en qui la transgression reçoit le pardon
    Réjouis-toi en qui le Paradis s’ouvre à nouveau
    Réjouis-toi Clef du Royaume du Christ
    Réjouis-toi Espérance des biens éternels

    Réjouis-toi Épouse inépousée !

    Tous les anges du ciel ont été frappés de stupeur devant la prodigieuse oeuvre de ton Incarnation, Seigneur, car toi le Dieu que nul n’a jamais vu, tu t’es rendu visible à tous et tu as demeuré parmi nous. Tous nous t’acclamons :

    Alléluia, alléluia, alléluia !

    Devant toi, ô Mère de Dieu, les orateurs bavards sont muets comme des poissons, incapables de dire comment tu as pu enfanter et demeurer vierge. Remplis d’étonnement, nous contemplons en toi le Mystère de la Foi :

    Réjouis-toi Trône de la sagesse éternelle
    Réjouis-toi Écrin du dessein bienveillant de Dieu
    Réjouis-toi tu conduis les philosophes
    aux limites de leur sagesse
    Réjouis-toi tu mènes les savants aux frontières du raisonnement

    Réjouis-toi devant qui les esprits subtils deviennent hésitants
    Réjouis-toi devant qui les littérateurs perdent leurs mots
    Réjouis-toi devant qui se défont
    les raisonnements les plus serrés
    Réjouis-toi car tu montres Celui
    dont la Parole agit avec puissance

    Réjouis-toi en qui nous sommes tirés de l’abîme de l’ignorance
    Réjouis-toi en qui nous accédons à la plénitude
    du Mystère de Dieu
    Réjouis-toi Planche de salut pour ceux
    qui aspirent à la pleine vie
    Réjouis-toi Havre de paix pour ceux
    qui se débattent dans les remous de leur vie

    Réjouis-toi Épouse inépousée !

    Dans sa volonté de sauver toute sa création, le Créateur de l’univers a choisi d’y venir lui-même. Pour refaire en nous son image à sa ressemblance divine, il est devenu l’Agneau, lui notre Dieu et notre Pasteur.

    Alléluia, alléluia, alléluia !

    En toi Vierge Marie, Mère de Dieu, trouvent refuge ceux qui ont fait choix de virginité et qui se tournent vers toi. Car le Créateur du ciel et de la terre t’a façonnée, ô Immaculée, en venant demeurer dans ton sein. Tous, il nous apprend à t’acclamer :

    Réjouis-toi Mémorial de la virginité
    Réjouis-toi Porte du Salut
    Réjouis-toi premier fruit du Royaume Nouveau
    Réjouis-toi en qui resplendit la merveille du don gratuit

    Réjouis-toi en qui sont régénérés les esprits accablés
    Réjouis-toi en qui sont fortifiés ceux que leur passé a blessé
    Réjouis-toi car tu enfantes Celui qui nous délivre du Séducteur
    Réjouis-toi car tu nous donnes la Source de la chasteté

    Réjouis-toi Chambre nuptiale où Dieu épouse notre humanité
    Réjouis-toi tu confies au Dieu d’amour
    ceux qui se donnent à lui
    Réjouis-toi Nourriture du Seigneur pour ceux
    qui ont pris le chemin de virginité
    Réjouis-toi tu conduis les croyants à l’intimité avec l’Époux

    Réjouis-toi Épouse inépousée !

    Toutes nos hymnes de louange sont impuissantes à chanter, Seigneur, la profusion de ta miséricorde infinie. Seraient-elles aussi nombreuses que le sable de la mer, jamais elles ne parviendraient à égaler la richesse du don que tu nous as fait.

    Alléluia, alléluia, alléluia !

    Nous contemplons dans la Vierge sainte le flambeau qui a porté la Lumière dans les ténèbres. Embrasée par la flamme du Verbe de Dieu qu’elle accueille dans sa chair, elle conduit tout homme à la connaissance de Dieu, illuminant l’intelligence de sa Splendeur. Joyeusement nous l’acclamons :

    Réjouis-toi Aurore du Soleil levant
    Réjouis-toi Flambeau qui porte la Lumière véritable
    Réjouis-toi Éclat de Celui qui illumine notre cœur
    Réjouis-toi devant toi l’Ennemi est frappé de terreur

    Réjouis-toi Porte de la Lumière étincelante
    Réjouis-toi Source d’une Eau jaillissant en Vie éternelle
    Réjouis-toi Image vivante de la piscine du baptême
    Réjouis-toi en qui nous sommes lavés de la souillure du péché

    Réjouis-toi Bassin où nous est donné un esprit renouvelé
    Réjouis-toi Coupe où nous puisons la Joie
    Réjouis-toi en qui nous respirons le parfum du Christ
    Réjouis-toi Source intarissable d’allégresse

    Réjouis-toi Épouse inépousée !

    Il a voulu faire grâce des anciennes dettes à tous les hommes. De lui-même il est venu habiter chez les siens, parmi ceux qui vivaient loin de sa Grâce et déchirant leurs billets de créance, il entendit de toutes les bouches sortir cette acclamation :

    Alléluia, alléluia, alléluia !

    Nous voulons, ô Mère de Dieu, chanter ton enfantement, te louer comme le Temple vivant que le Seigneur a sanctifié et glorifié en demeurant dans ton sein, lui qui tient tout dans sa Main :

    Réjouis-toi Tabernacle du Dieu vivant
    Réjouis-toi Sanctuaire qui contient le Seul Saint
    Réjouis-toi Arche de la Nouvelle Alliance dorée par l’Esprit
    Réjouis-toi Trésor inépuisable de la Vie

    Réjouis-toi Diadème de grand prix pour les gouvernants
    Réjouis-toi Gloire vénérable des prêtres de Dieu
    Réjouis-toi Solide Tour qui garde l’Église
    Réjouis-toi Rempart inébranlable de la Cité

    Réjouis-toi en qui surgit le Trophée de notre victoire
    Réjouis-toi en qui sonne la déroute de notre Ennemi
    Réjouis-toi Guérison de mon corps
    Réjouis-toi Salut de mon âme

    Réjouis-toi Épouse inépousée !

    Ô Mère bénie entre toutes, toi qui as enfanté le Verbe de Dieu, le Seul Saint, reçois l’offrande de notre prière. Garde-nous de tout malheur et de toute menace, nous qui te chantons d’un même cœur :

    Alléluia, alléluia, alléluia !

    Tables

    A. PRIÈRES

    Actiones nostras (conc. 26 § 2) 00

    Adoro te devote (conc. 7 § 2, 2°) 00

    Acathiste (hymne) (conc. 23 § 1) 00

    Âme du Christ (conc. 8 § 2, 2°) 00

    Ange de Dieu (conc. 18) 00

    Angelus Domini (conc. 17 § 2, 2°) 00

    A toi, Dieu (conc. 26 § 2) 00

    Banquet très saint (conc. 7 § 2, 2°) 00

    C’est à vous, bienheureux Joseph (conc. 19) 00

    Chapelet marial (conc. 17 § 1) 00

    Daigne récompenser, Seigneur (conc. 24) 00

    De profundis – Ps 129 (conc. 9, 2°) 00

    Dieu qui nous a fait parvenir (conc. 26 § 2) 00

    Dieu tout-puissant et miséricordieux (conc. 11 § 2) 00

    Écoute-nous, Seigneur, (conc. 26 § 2) 00

    Glorification de Marie (de la trad. Copte) (conc. 23 §2) 00

    Intercessions pour les morts de la Liturgie de saint Jacques (trad. Syro-Ant.) (conc. 23 § 2) 00

    Je confesse à Dieu (conc. 9, 2°) 00

    Je crois en Dieu (conc. 28 § 2, 3°) 00

    L’ange du Seigneur (conc. 17 § 2, 2°) 00

    Laudes de l’office des morts (conc. 29 § 2, 2°) 00

    Litanies (conc. 22, 2°) 00

    Magnificat (conc. 17 § 2, 1°) 00

    Marie, Mère de grâce (conc. 17 § 2, 3°) 00

    Me voici, ô bon et très doux Jésus (conc. 8 § 1, 2 ; § 2, 2) 00

    Miserere – Ps 50 (conc. 9, 2°) 00

    Neuvaines (conc. 22, 1°) 00

    Nous t’en supplions, Seigneur (conc. 26 § 2) 00

    Nous te rendons grâces (conc. 26 § 2) 00

    Nous voici en Ta présence [Adsumus] (conc. 26 § 2) 00

    Oremus pro Pontifice (conc. 25, 1°) 00

    O sacrum convivium (conc. 7 § 2, 2°) 00

    Paraclisis (conc. 23 § 1) 00

    Petits Offices (conc. 22, 3°) 00

    Prière de l’encens (trad. Copte) (conc. 23 § 2) 00

    Prière d’action de grâce (tr. arménienne) (conc. 23 § 2) 00

    Prière après la liturgie (trad. maronite) (conc. 23 § 2) 00

    Prière pour obtenir la suite du Christ (trad. éthiopienne) (conc. 23 § 2) 00

    Prière pour les morts (trad. byzantine) (conc. 23 § 2) 00

    Prière pour le pardon des péchés (trad. éthiopienne) (conc. 23 § 2) 00

    Prière pour l’Eglise (trad. maronite) (conc. 23 §2) 00

    Prière vespérale (trad. byzantine) (conc. 23 §2) 00

    Prières " Lakhu Mara " (À toi Seigneur) (trad. chaldéenne) (conc. 23 § 2) 00

    Psaumes graduels (conc. 9, 2°) 00

    Psaumes pénitentiels (conc. 9, 2°) 00

    Que ta grâce inspire (conc. 26 § 2) 00

    Regina caeli (conc. 17 § 2, 2°) 00

    Reine du ciel (conc. 17 § 2, 2°) 00

    Requiem aeternam (conc. 29 § 2, 2°) 00

    Sainte Marie, secourez les malheureux (conc. 17 § 2, 3°) 00

    Saints Apôtres Pierre et Paul (conc. 20) 00

    Salut, ô Reine (conc. 17 § 2, 3°) 00

    Salve Regina (conc. 17 § 2, 3°) 00

    Sous ta protection (conc. 17 § 2, 3°) 00

    Souvenez-vous (conc. 17 § 2, 3°) 00

    Tantum ergo (conc. 7 § 1, 2° ; § 2, 2°) 00

    Te Deum (conc. 26 § 1, 2° ; § 2) 00

    Très doux Jésus (conc. 3) 00

    Très doux Jésus, Rédempteur (conc. 2) 00

    Un si grand sacrement (conc. 7 § 1, 2° ; § 2, 2°) 00

    Vêpres de l’office des morts (conc. 29 § 2, 2°) 00

    Viens, Esprit Saint (conc. 26 § 2) 00

    B. INDULGENCES PLÉNIÈRES

    1. Indulgences plénières que l’on peut obtenir chaque jour

    Acathiste (hymne) ou Paraclisis (conc. 23 § 1) 00

    Adoration eucharistique, pendant au moins une demi-heure (conc. 7 § 1, 1°) 00

    Chapelet marial (conc. 17 § 1) 00

    Exercice Pieux du Chemin de Croix (conc. 13, 2°) 00

    Lecture ou écoute de la Sainte Écriture, pendant au moins une demi-heure (conc. 30) 00

    Visite en forme de pèlerinage aux Basiliques Patriarcales de Rome (conc. 33 § 1, 1°) 00

    2. Indulgences plénières accordées certains jours déterminés

    1° janvier (conc. 26 § 1, 1°) 00

    Semaine pour l’unité des chrétiens (conc. 11 § 1) 00

    Tous les vendredis de Carême (conc. 8 § 1, 2°) 00

    Jeudi Saint (conc. 7 § 1, 2°) 00

    Vendredi Saint (conc. 13, 1°) 00

    Samedi Saint (conc. 28 § 1) 00

    Solennité de Pentecôte (conc. 26 § 1, 1°) 00

    Solennité du Corps et Sang du Christ (conc. 7 § 1, 3°) 00

    Solennité des saints Apôtres Pierre et Paul (conc. 14 §1 ; 33 § 1, 2°, 3°) 00

    Solennité du Sacré-Coeur de Jésus (conc. 3) 00

    2 août (conc. 33 § 1, 2°, 3°, 5°) 00

    Tous les jours du 1° au 8 novembre (conc. 29 § 1, 1°) 00

    Commémoration de tous les fidèles défunts (conc. 29 § 1, 2°) 00

    Solennité du Christ Roi (conc. 2) 00

    31 décembre (conc. 26 § 1, 2°) 00

    3. Indulgences plénières accordées en des circonstances particulières

    A l’article de la mort (conc. 12) 00

    Bénédiction papale (conc. 4) 00

    Célébrations jubilaires des Ordinations (conc. 27 § 2)

    Congrès Eucharistique (conc. 7 § 1, 4°) 00

    En la célébration liturgique du Fondateur d’Instituts de vie consacrée et de Sociétés de vie apostolique (conc. 33§1,7°) 00

    En la solennité du Titulaire d’une basilique mineure, d’une église cathédrale, d’un sanctuaire, d’une église paroissiale (conc. 33 § 1, 2°-5°) 00

    Exercices spirituels (conc. 10 § 1) 00

    Jour anniversaire de son Baptême (conc. 28 §1) 00

    Jour de la consécration de la famille (conc. 1). 00

    Jour de la consécration de l’église ou de l’autel (conc. 33 §1, 6°) 00

    Jour fixé pour une église de " station " (conc. 33 § 2) 00

    Journée universellement dédiée à célébrer quelque fin religieuse (conc. 5) 00

    Pèlerinage (concess. 33 § 1, 1°, 3°) 00

    Première Communion (conc. 8 § 1, 1°) 00

    Première Messe (conc. 27 § 1) 00

    Procession (conc. 7 § 1, 3°) 00

    Sacrées Missions (conc. 16 § 1) 00

    Synode diocésain (conc. 31) 00

    Une fois par an, en un jour choisi librement (conc. 33 § 1, 2, 2°, 4°) 00

    Visite pastorale (conc. 32) 00

    INDEX GÉNÉRAL

  • Décrets
  • Pénitencerie Apostolique, décret Les mérites infinis (16 juillet 1999) 00

    Pénitencerie Apostolique, décret La Pénitencerie Apostolique (1er octobre 1999) 00

    Préliminaires 00

    Normes sur les indulgences 00

    Quatre concessions de caractère général 00

    Préambule 00

    Première Concession 00

    Seconde concession 00

    Troisième concession 00

    Quatrième concession 00

    Autres concessions

    Introduction 00

    Concessions 00

    1. Acte de consécration des familles 00

    2. Acte de consécration du genre humain au Christ Roi 00

    Très doux Jésus, Rédempteur 00

    3. Acte de réparation 00

    Très doux Jésus 00

    4. Bénédiction Papale 00

    5. Journées universellement dédiées à la célébration de quelque fin religieuse 00

    6. Doctrine chrétienne 00

    7. Adoration et procession eucharistique 00

    § 1

  • 1° Visite du S. Sacrement pendant au moins une demi-heure 00
  • 2° Jeudi Saint et solennité du SS. Corps et Sang du Christ 00
  • 3° Procession eucharistique 00
  • 4° Congrès eucharistique 00
  • § 2

    • 1° Adoration eucharistique 00
    • 2° Prières :
      • Adoro te devote, 00
      • O banquet sacré, 00
      • Adorons le Sacrement 00,

    8. Communion eucharistique et spirituelle 00

    § 1

    • 1° Première communion 00
    • 2° vendredis de Carême. 00

    § 2

    • 1° Acte de communion spirituelle. 00
    • 2° Remerciement après la communion. 00
    • Âme du Christ, 00
    • Me voici, mon bon Jésus, 00

    9. Examen de conscience et acte de contrition. 00

  • 1° Examen de conscience 00
  • 2° Acte de contrition 00
  • Je confesse à Dieu, 00
  • Psaume De profundis, 00
  • Psaume Miserere, 00 — Psaumes graduels, 00 — Psaumes pénitentiels, 00
  • 10. Exercices spirituels et récollection mensuelle 00

    § 1 Exercices spirituels 00

    § 2 Récollection mensuelle 00

    11. Semaine pour l’unité des chrétiens 00

    § 1 Participation 00

    § 2 Prière : Dieu Tout-Puissant et miséricordieux 00

    12. A l’article de la mort 00

    § 1 en présence du prêtre 00

    § 2 si l’assistance du prêtre est impossible 00

    § 3 l’usage du crucifix ou de la croix est recommandé 00

    § 4 même si le fidèle a déjà acquis une autre indulgence plénière le même jour 00

    § 5 Informer les fidèles sur cette disposition salutaire de l’Église 00

    13. En mémoire de la Passion et de la mort du Seigneur 00

    1° Adoration solennelle de la Croix 00

    2° Chemin de Croix 00

    14. Usage des objets de pitié 00

    § 1 Bénis par le Souverain Pontife ou un Évêque 00

    § 2 Bénis par un prêtre ou un diacre 00

    15. Oraison mentale 00

    16. Assistance à la prédication sacrée. 00

    § 1 Missions 00

    § 2 Prédication 00

    17. Prières à la Bienheureuse Vierge Marie. 00

    § 1 Rosaire marial 00

    1° Pieuse récitation en diverses circonstances 00

    2° Lors de la retransmission de celui du Souverain Pontife par télévision ou radio 00

    § 2

    1° Cantique Magnificat 00

    Angélus Domini ou Regina caeli. 00

    3° Prières :

    • Marie, Mère de grâce, 00
    • Souvenez-vous, 00
    • Salve, Regina, 00
    • Sainte Marie, secourez les malheureux, 00
    • Sous l’abri de ta miséricorde, 00

    18. Prières à l’ange gardien 00

    Ange de Dieu 00

    19. Prières en honneur de Saint Joseph 00

    C’est à vous, bienheureux Joseph 00

    20. Prières en honneur des apôtres saints Pierre et Paul 00

    Saints Apôtres Pierre et Paul, intercédez pour nous 00

    21. Prières en l’honneur d’autres Saints et Bienheureux. 00

    § 1 Au jour de la mémoire 00

    § 2 En l’honneur des nouveaux Saints ou Bx. 00

    22. Neuvaines, litanies et petits Offices 00

    1° Neuvaines 00

    Avant la solennité de la Nativité du Seigneur 00

    Avant la solennité de Pentecôte 00

    Avant la solennité de l’Immaculée Conception 00

    2° Litanies 00

    • Très saint Nom de Jésus, 00
    • Sacré-Cœur de Jésus, 00
    • Précieux Sang de N. S. Jésus-Christ, 00
    • Bienheureuse Vierge Marie, 00
    • Saint Joseph, 00
    • Saints, 00

    3° Petits Offices 00

  • Passion de N.S. Jésus-Christ, 00
  • Sacré-Cœur de Jésus
  • Bienheureuse Vierge Marie, 00
  • Immaculée Conception, 00
  • Saint Joseph, 00
  • 23. Prières des Églises Orientales 00

    § 1 Acathiste ou Paraclisis 00

    § 2 Prières 00

  • Prière de remerciement pour l’Église, 00
  • Prière vespérale, 00
  • Prière pour les morts, 00
  • Prière du Sanctuaire, 00
  • PrièresLakhu Mara " (À toi Seigneur), 00
  • Prière de l’encens, 00
  • Glorification à Marie 00
  • Prière de pardon des péchés, 00
  • Prière pour être à la suite du Christ, 00
  • Prière pour l’Église, 00
  • Prière d’adieu avant de laisser l’église après la liturgie, 00
  • Intercessions pour les morts de la Liturgie de Saint Jacques, 00
  • 24. Prières pour les bienfaiteurs 00

    Daigne récompenser, Seigneur, 00

    25. Prières pour les pasteurs 00

    1° Pour le Souverain Pontife 00

    Prions pour notre Saint-Père 00

    2° Pour l’évêque éparchial ou diocésain. 00

    26. Prières de supplication et de remerciement. 00

    § 1

    1° Récitation publique de l’hymne Veni Creator 00

    2° Récitation publique de l’hymne Te Deum. 00

    § 2

    1° Au début et à la fin du jour 00

    2° En commençant et en achevant son devoir 00

    3° Avant ou après le repas 00

    Prières 00

  • Inspire nos actions, 00
  • — Nous sommes ici devant toi, 00
  • Nous te rendons grâce, 00
  • Bénis-nous Seigneur, 00
  • Notre Seigneur, 00
  • Seigneur..., écoute, 00
  • Te Deum, 00
  • Veni, Creator, 00
  • Viens, Esprit Saint, 00
  • Visite ô Père, 00
  • 27. Première Messe des nouveaux prêtres et célébrations jubilaires de l’ordination sacerdotale 00

    § 1 Première Messe 00

    1° Pour le prêtre qui célèbre 00

    2° Pour les fidèles qui y assistent dévotement 00

    § 2 Célébrations Jubilaires de l’ordination. 00

    1° Pour le prêtre jubilaire 00

    2° Pour l’Évêque jubilaire 00

    3° Pour les fidèles qui y assistent dévotement 00

    28. Profession de Foi et actes des vertus théologales 00

    § 1 Rénovation des promesses baptismales dans la célébration de la Vigile Pascale ou en l’anniversaire de son baptême 00

    § 2

    Rénovation des promesses baptismales 00

    2° Signe de la croix 00

    3° Credo 00

    4° Actes de Foi, d’Espérance et de Charité 00

    29. Pour les fidèles défunts 00

    § 1

    1° Visite pieuse du cimetière (du 1 au 8 novembre) 00

    2° Visite pieuse d’une église ou d’un oratoire (le 2 novembre) 00

    § 2

    1° Visite pieuse du cimetière 00

    2° Prières : Laudes ou Vêpres de l’office des morts, — Invocation Requiem aeternam 00

    30. Lecture de la Sainte Écriture. 00

    § 1 Lecture de la Sainte Écriture. 00

    § 2 Écoute de la Sainte Écriture. 00

    31. Synode diocésain 00

    32. Visite pastorale 00

    33. Visites aux lieux sacrés 00

    § 1,

    1° Basiliques Patriarcales de Rome. . 00

    2° Basilique mineure 00

    3° Église cathédrale 00

    4° Sanctuaire 00

    Église paroissiale 00

    6° Une église ou un autel au jour de leur consécration 00

    7° Une église ou un oratoire des Instituts de vie consacrée et des Sociétés de vie apostolique, dans le jour dédié à leur Fondateur 00

    § 2 Églises de station 00

    § 3 Catacombes chrétiennes 00

    Appendice 00

    Invocations pieuses 00

    Constitution apostolique Indulgentiarum doctrina. . 00

    ENCHIRIDION INDULGENTIARUM quarto editur 1999

    PAENITENTIARIA APOSTOLICA

    ENCHIRIDION INDULGENTIARUM

    DECRETUM 

    Enchiridion indulgentiarum quarto editur

    Iesu, humani generis Divini Redemptoris, merita, quorum infinitum est pretium, superabundantia etiam ex iisdem progenita merita beatissimae Virginis Mariae et omnium Sanctorum, Ecclesiae Christi indeficiens thesaurus commissa sunt ut, vi potestatis ligandi et solvendi, ab Ipso suo Conditore tributae Petro aliisque Apostolis, et per eos successoribus Summis Pontificibus et Episcopis, in remissionem peccatorum et peccatorum sequelarum applicentur. Quod quidem primaria, et, si agitur de peccatis mortalibus, necessaria ratione fit per Reconciliationis Sacramentum. 

    Attamen etiam remissa mortali culpa, et necessario nexu remissa aeterna poena, quam haec culpa meretur, et remisso etiam levi seu veniali peccato, purificatione adhuc potest peccator condonationem adeptus indigere, seu temporalis poenae adhuc obligatione teneri, sive in terrena vita sive in altera, videlicet in statu purgatorio, luendae. Remittendae huiusmodi poenae ex mirabili illo thesauro depromitur indulgentia. Cuius itaque credenda doctrina et laudanda praxis complectuntur et peculiari efficacia adipiscendae sanctitati adhibent mysteria tantopere consolatoria Mystici Christi Corporis et Communionis Sanctorum. 

    Haec omnia Summus Pontifex Ioannes Paulus II, in Bulla indictionis Magni Iubilaei a verbis incipiente Incarnationis mysterium, luculenter commentatur. 

    Iuxta hoc Magisterium, Apostolica Paenitentiaria occasionem sumit ex imminenti initio sacri Iubilaei et ex diffusione per orbem catholicum memoratae Bullae ut iterum - en quarta vice - Enchiridion indulgentiarum edatur, ad regulam typicae illius publicationis diei 29 iunii 1968, quae receperat disciplinam inductam a Constitutione apostolica Indulgentiarum doctrina

    Hac autem nova editione principia de indulgentiarum disciplina prorsus non immutantur, sed quaedam normae revisae sunt secundum novissima documenta ab Apostolica Sede emanata. 

    Concessiones vero iuxta criterium systematicum expressae sunt, ita quidem ut realis earum numerus non sit imminutus, sed elenchus brevior factus sit; ratio insuper earum significandarum electa est quae foveat pium caritatis affectum, sive in singulis christifidelibus, sive in ecclesiali communitate. 

    Ita, in primis, quarta concessio generalior inserta est, quae indulgentia ditat apertum testimonium fidei in peculiaribus cotidianae vitae adiunctis. Ceterae magni momenti novae concessiones respiciunt christianae familiae fundamenta firmanda (consecrationem familiarum); universalis Ecclesiae in supplicando communionem (fructuosam participationem sive dierum ad aliquem religiosum finem universaliter dicatarum sive hebdomadae pro christianorum unitate); cultum reddendum Iesu in Ss.mo Sacramento praesenti (eucharisticam processionem). 

    Extensae etiam sunt nonnullae praecedentes concessiones: e.g. quod attinet ad recitationem Rosarii marialis vel hymni Akathistos, ad iubilares Ordinationum celebrationes, ad lectionem Sacrae Scripturae, ad visitationes locorum sacrorum. 

    In hac Enchiridii editione ad facultates coetuum episcopalium, pro orientalibus quidem iuxta eorum propria statuta, pro latinis iuxta canonem 447 CIC, circa elenchos precum magis in proprio illorum territorio diffusarum saepius attenditur. Et de facto numerus precum in Enchiridio relatarum notabiliter auctus est, praesertim Traditionum orientalium. 

    Per hoc Decretum textus, qui sequitur, declaratur authenticus et publici iuris fieri iubetur, ex auctoritate Summi Pontificis, prout significatum est in audientia diei 5 iulii 1999 Moderatoribus Apostolicae Paenitentiariae concessa. 

    Ipsa vero Apostolica Paenitentiaria, mentem Beatissimi Patris secuta, vota promit ut christifideles, Sacrorum Antistitibus doctrina et pastorali navitate praeeuntibus, pietati suae augendae in gloriam Divinae Augustissimae Trinitatis, per sacrarum indulgentiarum usum intimo animi religioso affectu operam dent. 

    Contrariis quibuslibet minime obstantibus. 

    Datum Romae, ex aedibus Paenitentiariae Apostolicae, die 16 iulii 1999, in commemoratione B.M.V. a Monte Carmelo

    Villelmus WakefieldS.R.E. Card. Baum
    Paenitentiarius Maior
     

    Aloisius de Magistris Ep. tit. Novensis
    Regens 

    L. e S. 

    In PA tab., n. 6999I 

    ***

    ABBREVIATIONES ET SIGLA 

    AA Decr. Apostolicam actuositatem, 18 nov. 1965 (AAS 59 [1966] 837-864) 

    AAS Acta Apostolicae Sedis, Commentarium officiale AG 

    Decr. Ad gentes, 7 dec. 1965 (AAS 58 [1966] 947-990) All. Allocutio 

    AP Benedictus PP. XV, m.p. Alloquentes proxime, 25 mart. 1917 (AAS 9 [1917] 167) 

    Ap. Apostolica 

    can. cann. Canon canones 

    CCE Catechismus Catholicae Ecclesiae, 15 augusti 1997 

    CD Decr. Christus Dominus, 28 oct. 1965 (AAS 58 [1966] 673-701) 

    CE Caeremoniale Episcoporum ex decreto Sancrosancti Êcumenici Concilii Vaticani II instauratum auctoritate Ioannis Pauli PP. II promulgatum, 14 septembris 1984 

    CIC 1917 Codex Iuris Canonici Pii X Pontificis Maximi iussu digestus Benedicti Papae XV auctoritate promulgatus, 27 maii 1917 

    CIC 1983 Codex Iuris Canonici auctoritate Ioannis Pauli PP. II promulgatus, 25 ian. 1983 

    conc. concessio concessiones 

    Const. Constitutio CS Pius PP. XII, m.p. Cleri sanctitati, 2 iun. 1957 (AAS 49 [1957] 433-600) 

    De Ben. Rituale Romanum ex decreto Sancrosancti Êcumenici Concilii Vaticani II instauratum auctoritate Ioannis Pauli PP. II promulgatum, De benedictionibus, 31 maii 1984 

    Decl. Declaratio 

    Decr. Decretum 

    DH Decl. Dignitatis humanae, dec. 1965 (AAS 58 [1966] 929-946) 

    DS Denzinger-Schönmetzer, Enchiridion Symbolorum Definitionum et Declarationum de rebus fidei et morum, ed. 33, 1965 

    EI 1968 Enchiridion indulgentiarum. Normae et concessiones, 29 iun. 1968 

    EI 1986 Enchiridion indulgentiarum. Normae et concessiones, 18 maii 1986 

    GS Const. pastoralis Gaudium et Spes, 7 dec. 1966 (AAS 58 [1966] 1025-1120) 

    ID Paulus PP. VI, Const. Ap. Indulgentiarum doctrina, 1 ian. 1967 (AAS 59 [1967] 5-24) 

    IFI SPA, decr. In fere innumeris, 20 iul. 1942 (AAS 34 [1942] 240) 

    LG Const. dogmatica Lumen gentium, 21 nov. 1964 (AAS 57 [1965] 5-71) 

    LH Officium ex decreto Sacrosancti Êcumenici Concilii Vaticani II instauratum auctoritate Pauli PP. VI promulgatum, Liturgia Horarum iuxta Ritum Romanum,7 apr. 1985 

    m.p. Litt. Ap. Motu proprio datae 

    MR Missale Romanum ex decreto Sacrosancti Êcumenici Concilii Vaticani II instauratum auctoritate Pauli PP. VI promulgatum, 27 mart. 1975 

    n.nn. normanormae 

    OT Decr. Optatam totius, 28 oct. 1965 (AAS 58 [1966] 713-727) 

    PA Paenitentiaria Apostolica 

    Paen. Paulus PP. VI, Const. Ap. Paenitemini, 17 feb. 1966 (AAS 58 [1966] 177-198) 

    PB Ioannes Paulus PP. II, Const. Ap. Pastor bonus, 28 iun. 1988 (AAS 80 [1988] 841-912) 

    PL Migne J. P., Patrologia latina, 1844-1855 

    Resp. Responsum responsio 

    REU Paulus PP. VI, Const. Ap. Regimini Ecclesiae Universae, 15 aug. 1967 (AAS 59 [1967] 885-928) 

    SCR Sacra Congregatio Rituum 

    SPA Sacra Paenitentiaria Apostolica 

    tab. tabularium 

    Libri sacrae Scripturae illo abbreviato afferuntur modo qui in editione typica Neovulgatae adhibetur.   

    ***

    PRAENOTANDA 

    1. Prima editione huius Enchiridii indulgentiarum, quae prodiit mense iunio anni 1968, ad effectum deducta est norma 13 Constitutionis apostolicae Indulgentiarum doctrina: «Enchiridion indulgentiarum recognoscetur eo consilio ut tantum praecipuae preces et praecipua opera pietatis, caritatis et paenitentiae indulgentiis ditentur». Subsequentibus editionibus, nempe usque ad praesentem, Paenitentiaria Apostolica textum clariorem reddere, in quibusdam minoris momenti locis ad artis criticae exigentias emendare et nonnulla additamenta inserere curavit. 

    2. Ad hoc quod attinet, preces et opera praecipua putantur illa quae, ratione habita traditionis et temporum condicionis, peculiarem in modum apta esse videntur, quibus fideles non solum adiuventur ad satisfaciendum de poenis pro peccatis suis debitis, sed etiam ac quidem potissimum impellantur ad maiorem caritatis fervorem. Hoc principio, ratio rem apto ordine componendi est innisa.1 

    3. Participatio Sacrificii Missae et Sacramentorum indulgentiis, secundum traditionem, non ditatur: nam in seipsis praecelsam habent efficacitatem quoad « sanctificationem et purificationem ».2 

    Cum vero ob singulares eventus (veluti primam sacram Communionem, primam Missam a sacerdote novensili litandam, Missam in exitu Conventus Eucharistici celebrandam) indulgentia conceditur, haec non participationi Missae vel Sacramentorum adicitur, sed extraordinariis adiunctis ad eiusmodi participationem accedentibus. Itaque ope indulgentiae promovetur et quasi praemio afficitur se devovendi studium, quod huiusmodi celebritatum est proprium, bonum, quod aliis praebetur, exemplum, honor, qui augustae Eucharistiae et Sacerdotio tribuitur. 

    Attamen indulgentia addi potest, secundum traditionem, variis operibus pietatis privatae et publicae; praeterea eadem locupletari possunt opera caritatis et paenitentiae, quibus maius momentum nostris temporibus tribui oportet. Omnia autem haec opera indulgentiis praedita, ut alioquin quodvis aliud opus bonum et quivis cruciatus patienter toleratus, a Missa et Sacramentis nullatenus seiunguntur, utpote quae sint fontes praecipui sanctificationis et purificationis;3 siquidem opera bona et cruciatus fiunt oblatio ipsorum fidelium, quae oblationi Christi in Eucharistico Sacrificio adiungitur;4 siquidem Missa et Sacramenta fideles adducunt ad officia sibi imposita exsequenda adeo ut « vivendo teneant quod fide perceperunt »,5 et vicissim officia diligenter impleta animos melius in dies disponunt ad Missam et Sacramenta fructuose participanda.6 

    4. Pro pio erga res sacras animo, plus tribuitur actioni christifidelis (operi operantis), qua de causa longo indice non recensentur opera pietatis (opus operatum) quasi a vita quotidiana christifidelis seiuncta, sed modicus tantum numerus concessionum exhibetur,7 quibus christifidelis efficacius permoveatur ad vitam suam utiliorem sanctioremque reddendam, quatenus nempe aufertur « discidium illud inter fidem quam profitentur et vitam quotidianam multorum... conatus humanos, domesticos, professionales, scientificos vel technicos in unam synthesim vitalem cum bonis religiosis colligendo, sub quorum altissima ordinatione omnia in Dei gloriam coordinantur ».8 

    Paenitentiariae igitur Apostolicae curae potius est locum amplum dare vitae christianae animosque ad spiritum orationis et paenitentiae et ad exercitationem virtutum theologalium conformare quam iterandas formulas et actus proponere. 

    5. In Enchiridio, antequam variae concessiones recenseantur, referuntur Normae, plerumque ex Constitutione apostolica Indulgentiarum doctrina, ex Codice Iuris Canonici, et ex aliis etiam praescriptis desumptae. Utile vero est, ad praecavendas dubitationes de hac re fortasse orituras, una comprehensione et ordinatim exponere omnes dispositiones, quae circa indulgentias in praesenti vigent. 

    6. In Enchiridio quattuor concessiones magis generales in primis recensentur, quae quasi praeluceant vitae christianae cotidie ducendae. 

    Unicuique ex his quattuor concessionibus generalioribus adduntur, in fidelium utilitatem et eruditionem, nonnullae annotationes, quibus patefit singulas concessiones cum spiritu Evangelico et cum renovatione, in ConcilioÊcumenico Vaticano II incepta, congruere. 

    7. Subsequitur elenchus concessionum ad quaedam religionis opera spectantium. Ipsae autem paucae sunt, quia nonnulla opera concessionibus generalioribus comprehenduntur et, ad preces quod attinet, solum quaedam, indolem universalem prae se ferentes, expresse memorandae visae sunt. Competentes Coetus episcopales pro opportunitate curent addere in editionibus Enchiridii pro sermonum varietate alias formulas fidelium pietati utiles et ob traditum morem caras. 

    8. Enchiridio praeterea accedit Appendix, in qua elenchus invocationum continetur et textus praebetur Constitutionis apostolicae Indulgentiarum doctrina

    ***

    NORMAE DE INDULGENTIIS 

    N. 19Indulgentia est remissio coram Deo poenae temporalis pro peccatis, ad culpam quod attinet iam deletis, quam chrisfidelis, apte dispositus et certis ac definitis condicionibus, consequitur ope Ecclesiae quae, ut ministra redemptionis, thesaurum satisfactionum Christi et Sanctorum auctoritative dispensat et applicat. 

    N. 210Indulgentia est partialis vel plenaria prout a poena temporali pro peccatis debita liberat ex parte aut ex toto. 

    N. 311Quivis fidelis potest indulgentias sive partiales sive plenarias, aut sibi ipsi lucrari, aut defunctis applicare ad modum suffragii. 

    N. 412Christifideli qui, corde saltem contritus, peragit opus indulgentia partiali ditatum, tribuitur ope Ecclesiae poenae temporalis remissio eiusdem valoris, ac ipse sua actione iam percipit. 

    N. 5– § 1.13 Praeter supremam Ecclesiae auctoritatem ii tantum possunt indulgentias elargiri, quibus haec potestas iure agnoscitur aut a Romano Pontifice conceditur. 

    § 2.14 Nulla auctoritas infra Romanum Pontificem valet potestatem concedendi indulgentias aliis committere, nisi id ei a Sede Apostolica expresse fuerit indultum. 

    N. 615In Romana Curia, Apostolicae dumtaxat Paenitentiariae committuntur ea, quae spectant ad concessionem et usum indulgentiarum, salvo iure Congregationis pro Doctrina Fidei ea videndi, quae doctrinam dogmaticam circa easdem respiciunt. 

    N. 7Episcopi eparchiales vel dioecesani, aliique in iure ipsis aequiparati, etiamsi episcopali dignitate careant, ab inito pastorali munere, ius habent: 

    16 concedendi indulgentiam partialem, in suo quidem territorio omnibus christifidelibus, extra territorium vero fidelibus eorum iurisdictioni pertinentibus; 

    17 Benedictionem papalem cum indulgentia plenaria, secundum praescriptam formulam, impertiendi in sua quisque eparchia vel dioecesi ter in anno, festis sollemnibus ab ipsis designandis, etiamsi Missae adsistant tantum. Haec benedictio datur in fine Missae loco benedictionis consuetae, ad normam uniuscuiusque Caeremonialis Episcoporum. 

    N. 818Metropolitae possunt indulgentiam partialem in eparchiis vel dioecesibus suffraganeis sicut in proprio territorio concedere. 

    N. 919§ 1. Patriarchae in singulis locis sui patriarchatus, etsi exemptis, in ecclesiis sui ritus extra terminos patriarchatus, et ubique pro fidelibus sui ritus possunt: 

    1° indulgentiam partialem concedere; 

    Benedictionem papalem cum indulgentia plenaria impertire, ter quidem in anno de lege ordinaria, sed insuper quando peculiaris prorsus religiosa circumstantia seu ratio occurrat, quae pro bono christifidelium concessionem plenariae indulgentiae postulet. 

    § 2.20 Idem valet pro Archiepiscopis Maioribus

    N. 10 21– S.R.E. Cardinales facultate gaudent concedendi ubique indulgentiam partialem a praesentibus solummodo, singulis vicibus, acquirendam. 

    N. 11– § 1.22 Requiritur expressa licentia Sedis Apostolicae ut typis edere liceat, quovis idiomate, Enchiridion indulgentiarum

    § 2.23 Alii autem indulgentiarum libri omnes, folia, aliaque scripta, in quibus earum concessiones continentur, ne edantur sine licentia Hierarchae vel Ordinarii loci

    N. 1224Iuxta mentem Summi Pontificis indulgentiarum pro omnibus fidelibus impetratarum concessiones vigorem suum exserere incipiunt solum postquam authentica exemplaria earumdem ab Apostolica Paenitentiaria sint revisa. 

    N. 1325Indulgentia, alicuius liturgicae celebrationis diei adnexa, translata intellegitur in eum diem in quem huiusmodi celebratio, vel conexa externa sollemnitas, legitime transfertur. 

    N. 1426 Ad lucrandam indulgentiam alicui diei affixam, si visitatio ecclesiae vel oratorii requiratur, haec fieri potest a meridie diei praecedentis usque ad mediam noctem quae statutum diem claudit. 

    N. 1527Christifidelis indulgentiam consequi valet si devote utitur aliquo ex sequentibus pietatis obiectis, rite benedicto: nempe crucifixo vel cruce, corona, scapulari, numismate. 

    N. 16– § 1.28 Indulgentia adnexa visitationi ecclesiae vel oratorii non cessat si aedificium funditus evertatur rursusque intra quinquaginta annos extruatur in eodem vel fere eodem loco et sub eodem titulo. 

    § 2.29 Indulgentia adnexa usui pietatis obiecti tunc tantum cessat, cum idem obiectum prorsus desinat esse vel vendatur. 

    N. 17– § 1.30 Ut quis capax sit lucrandi indulgentias debet esse baptizatus, non excommunicatus, in statu gratiae saltem in fine operum praescriptorum. 
    CIC 1983, can. 996 § 1; EI 1986, n. 20 § 1

    § 2.31 Ut vero subiectum capax eas lucretur, habere debet intentionem saltem generalem eas acquirendi et opera iniuncta implere statuto tempore ac debito modo, secundum concessionis tenorem. CIC 1983, can. 996 § 2; EI 1986, n. 20 § 2

    N. 18– § 1.32 Indulgentia plenaria semel tantum in die acquiri potest; partialis vero indulgentia pluries. 

    § 2.33 Christifidelis tamen consequi poterit indulgentiam plenariam in articulo mortis, etiamsi eodem die indulgentiam plenariam iam acquisiverit. 

    N. 1934Opus praescriptum ad acquirendam indulgentiam plenariam adnexam ecclesiae vel oratorio est eiusdem visitatio pia, qua nimirum durante recitantur oratio Dominica et fidei symbolum (Pater et Credo), nisi aliter in concessione statutum sit. 

    N. 20– § 1.35 Ad indulgentiam plenariam assequendam, praeter omnimodam exclusionem affectus erga quodcumque peccatum etiam veniale, requiruntur exsecutio operis indulgentia ditati et adimpletio trium condicionum, quae sunt: sacramentalis confessio, communio eucharistica et oratio ad mentem Summi Pontificis

    § 2.36 Unica sacramentali confessione plures indulgentiae plenariae acquiri possunt; unica vero communione eucharistica et unica oratione ad mentem Summi Pontificis una tantum indulgentia plenaria acquiritur. 

    § 3.37 Tres condiciones perfici possunt pluribus diebus ante vel post praescripti operis exsecutionem; convenit tamen ut communio et oratio ad mentem Summi Pontificis peragantur ipso die quo instituitur opus. 

    § 4.38 Si plena dispositio desit vel si opus requisitum et tres praedictae condiciones, salvis praescriptis n. 24 et n. 25 pro « impeditis », non impleantur, indulgentia erit tantum partialis. 

    § 5.39 Condicio precandi ad mentem Summi Pontificis impletur, si recitantur ad eiusdem mentem semel Pater et Ave; data tamen facultate singulis fidelibus quamlibet aliam orationem recitandi iuxta uniuscuiusque pietatem et devotionem. 

    N. 21– § 1.40 Opere, cui praestando aliquis lege aut praecepto obligatur, nequit indulgentia lucrifieri, nisi in eiusdem concessione aliud expresse dicatur. 

    § 2. 41Qui tamen praestat opus sibi in sacramentalem paenitentiam iniunctum et indulgentiis forte ditatum, potest simul et paenitentiae satisfacere et indulgentias lucrari. 

    § 3.42 Pariter Institutorum vitae consecratae et Societatum vitae apostolicae sodales, precibus et piis operibus, quae offerre vel peragere vi suarum regularum vel constitutionum vel aliter ex praecepto tenentur, indulgentias consequi valent. 

    N. 22 43– Indulgentia alicui orationi adnexa acquiri potest quocumque idiomate oratio recitetur, dummodo versio sit a competente ecclesiastica auctoritate adprobata. 

    N. 23 44– Ad indulgentiarum acquisitionem satis est orationem alternis cum socio recitare, aut mente eam prosequi, dum ab alio recitatur. 

    N. 24 45– Confessarii commutare possunt sive opus praescriptum sive condiciones pro iis qui, legitimo detenti impedimento, eadem praestare nequeant. 

    N. 25 46– Hierarchae vel Ordinarii locorum possunt insuper concedere fidelibus, in quos ad normam iuris exercent auctoritatem, si hi in locis versentur ubi vel nullo modo vel difficulter ad confessionem vel communionem accedere possint, ut ipsi queant indulgentiam plenariam consequi absque actuali confessione et communione, dummodo sint corde contriti et ad praedicta sacramenta, cum primum poterunt, accedere proponant. 

    N. 26 47– Sive surdi sive muti lucrari possunt indulgentias adnexas publicis precibus, si una cum ceteris fidelibus in eodem loco orantibus mentem ac pios sensus ad Deum attollant; et, si agatur de privatis orationibus, satis est ut eas mente recolant signisve patefaciant vel tantummodo oculis percurrant.   

    (1) Paulus PP. VI, All. ad Cardinalium Collegium et Curiam Romanam, 23 dec. 1966 (AAS 59 [1967] 57). 

    (2) Cf. ID 11. 

    (3) ID 11. 

    (4) Cf. LG 34. 

    (5) MR, oratio feriae II infra octavam Paschae. 

    (6) Cf. SC 9-13. 

    (7) Cf. infra praesertim nn. I-IV, pp. 33-44. 

    (8) Cf. GS 43. 

    (9) CIC 1917, can. 911; ID, n. 1; EI 1968, n. 1; CIC 1983, can. 992; EI 1986, n. 1. 

    (10) ID, n. 2; EI 1968, n. 2; CIC 1983, can. 993; EI 1986, n. 2. 

    (11) CIC 1917, can. 930; ID, n. 3; EI 1968, nn. 3-4; CIC 1983, can. 994; EI 1986, nn. 3-4. 

    (12) ID, n. 5; EI 1968, n. 6; EI 1986, n. 5. 

    (13) § 1: CIC 1917, can. 912; EI 1968, n. 8; CIC 1983, can. 995 § 1; EI 1986, n. 7. 

    (14) § 2: CIC 1917, can. 913; EI 1968, n. 10, 1°; CIC 1983, can. 995 § 2; EI 1986, n. 9. 

    (15) AP 4-5; REU 113; EI 1968, n. 9; EI 1986, n. 8; PB 120. 

    (16) 1°: CIC 1917, can. 349 § 2, 2°; IFI 1; CS, cann. 396 § 2, 2°, 364 § 3, 3°, 367 § 2, 1°, 391; EI 1968, n. 11 § 1; EI 1986, n. 10, 1°. 

    (17) 2°: CIC 1917, can. 914; IFI 1; EI 1968, n. 11 § 2; CE, 1122-1126 EI 1986, n. 10, 2°. 

    (18) CIC 1917, can. 274, 2o; SPA, decr. 20 iul. 1942, n. 2; CS, cann. 319, 6°, 320 § 1, 4°; EI 1968, n. 12; EI 1986, n. 11. 

    (19) § 1, 1°: CS, can. 283, 4°; EI 1968, n. 13; EI 1986, n. 12. 

    (20) § 2: CS, can. 326 § 1, 10°; EI 1968, n. 13; EI 1968, n. 12. 

    (21) CIC 1917, can. 239 § 1, 24°; CS, can. 185 § 1, 24°; EI 1968, n. 14; EI 1986, n. 13. 

    (22) § 1: CIC 1917, can. 1388 § 2; EI 1968, n. 15 § 2; EI 1986, n. 14 § 2. 

    (23) § 2: CIC 1917, can. 1388 § 1; EI 1968, n. 15 § 1; CIC 1983, can. 826 § 3; EI 1986, n. 14 § 1. 

    (24) CIC 1917, can. 920; EI 1968, n. 16; EI 1986, n. 15. 

    (25) CIC 1917, can. 922; EI 1968, n. 17; EI 1986, n. 16. 

    (26) CIC 1917, can. 923; EI 1968, n. 18; EI 1986, n. 17. 

    (27) ID, n. 17; EI 1968, n. 19; EI 1986, n. 18. 

    (28) § 1: CIC 1917, can. 924 § 1 et can. 75; EI 1968, n. 20 § 1; CIC 1983, can. 78 § 3; EI 1986, n. 19 § 1. 

    (29) § 2: CIC 1917, can. 924 § 2 et can. 75; EI 1968, n. 20 § 2; CIC 1983, can. 78 § 3; EI 1986, n. 19 § 2. 

    (30) § 1: CIC 1917, can. 925 § 1; EI 1968, n. 22 § 1; CIC 1983, can. 996 § 1; EI 1986, n. 20 § 1

    (31) § 2: CIC 1917, can. 925 § 2; EI 1968, n. 22 § 2; CIC 1983, can. 996 § 2; EI 1986, n. 20 § 2

    (32) § 1: CIC 1917, can. 928; ID, n. 6; EI 1968, n. 24 §§ 1 et 3; EI 1986, n. 21 §§ 1 et 3. 

    (33) § 2: ID, n. 18; EI 1968, n. 24 § 2; EI 1986, n. 21 § 2. 

    (34) ID, n. 16; EI 1968, n. 25; EI 1986, n. 22. 

    (35) § 1: ID, n. 7; EI 1968, n. 26; EI 1986, n. 23 § 1

    (36) § 2: ID, n. 9; EI 1968, n. 28; EI 1986, n. 23 § 2. 

    (37) § 3: ID, n. 8; EI 1968, n. 27; EI 1986, n. 23 § 3. 

    (38) § 4: ID, n. 7, in fine; EI 1968, n. 26, in fine; EI 1986, n. 23 § 4. 

    (39) § 5: ID, n. 10; EI 1968, n. 29; EI 1986, n. 23 § 5. 

    (40) § 1: CIC 1917, can. 932; EI 1968, n. 31; EI 1986, n. 24. 

    (41) § 2: CIC 1917, can. 932; EI 1968, n. 31; EI 1986, n. 24. 

    (42) § 3: PA, Responsio ad propositum dubium, die 1 iulii 1992 (AAS 84 [1992] 935). 

    (43) CIC 1917, can. 934 § 2; EI 1968, n. 32; EI 1986, n. 25. 

    (44) CIC 1917, can. 934 § 3; EI 1968, n. 33; EI 1986, n. 26. 

    (45) CIC 1917, can. 935; EI 1968, n. 34; EI 1986, n. 27. 

    (46) ID, n. 11; EI 1968, n. 35; EI 1986, n. 28. 

    (47) CIC 1917, can. 936; EI 1968, n. 36; EI 1986, n. 29. 

    ***

    QUATTUOR CONCESSIONES GENERALIORES 

    Proœmium 

    1. Proponuntur imprimis quattuor concessiones indulgentiarum, quibus christifidelis commonetur ut actiones, quibus vita quotidiana veluti intexitur, christiano spiritu informet,1 et in suo vitae ordine ad perfectionem caritatis tendat.2 

    2. Quattuor concessiones sunt revera generaliores et earum singulae plura eiusdem generis opera complectuntur. Tamen non omnia huiusmodi opera indulgentiis ditantur, sed ea tantum quae peculiari modo et animo peraguntur. 

    Ita prima concessione, cuius haec sunt verba: « Conceditur indulgentia partialis christifideli qui, in officiis suis gerendis et vitae aerumnis tolerandis, animum ad Deum humili fiducia erigit, addita, etiam tantum mente, pia aliqua invocatione », indulgentia ditantur ii tantum actus quibus christifidelis, dum officia sua peragit et vitae aerumnas sustinet, mentem ad Deum uti proponitur elevat. Hi peculiares actus, ob humanam infirmitatem, non sunt frequentes. 

    Quod si quis tam diligens et fervens sit ut ad plura diei momenta huiusmodi actus extendat, tunc ipse iuste meretur, praeter gratiae incrementum, ampliorem poenae remissionem et, pro sua caritate, animabus in purgatorio detentis abundantius subvenire potest. 

    Simili ratione sentiendum est de tribus ceteris concessionibus. 

    3. Quia quattuor concessiones, ut patet, cum Evangelio et cum doctrina Ecclesiae, a Concilio Vaticano II luculenter proposita, apprime congruunt, in fidelium commodum loci de Sacra Scriptura et de actis eiusdem Concilii deprompti ad singulas concessiones infra apponuntur. 

    ***  

    CONCESSIONES 

    I 

    Conceditur indulgentia partialis christifideli qui, in officiis suis gerendis et vitae aerumnis tolerandis, animum ad Deum humili fiducia erexerit, addita, etiam tantum mente, pia aliqua invocatione.3 

    Hac prima concessione christifideles ad exsequendum mandatum Christi: « Oportet semper orare et non deficere »4 quasi manu ducuntur et simul monentur sua cuiusque officia ita peragere ut unionem cum Christo servent et augeant. 

    Quae quidem mens Ecclesiae, indulgentiam concedentis, optime illustratur adductis sequentibus locis ex S. Scriptura: 

    « Petite et dabitur vobis; quaerite et invenietis; pulsate et aperietur vobis. Omnis enim qui petit, accipit et qui quaerit, invenit et pulsanti aperietur ».5 

    « Vigilate et orate, ut non intretis in tentationem ».6 

    « Attendite autem vobis ne forte graventur corda vestra in... curis huius vitae... Vigilate itaque omni tempore orantes ».7 

    « Erant autem perseverantes in doctrina apostolorum et communicatione, in fractione panis et orationibus ».8 « Spe gaudentes, in tribulatione patientes, orationi instantes ».9 

    « Sive ergo manducatis sive bibitis sive aliud quid facitis, omnia in gloriam Dei facite ».10 

    « Per omnem orationem et obsecrationem orantes omni tempore in Spiritu, et in ipso vigilantes in omni instantia et obsecratione pro omnibus Sanctis ».11 

    « Et omne, quodcumque facitis in verbo aut in opere, omnia in nomine Domini Iesu, gratias agentes Deo Patri per ipsum ».12 

    « Orationi instate, vigilantes in ea in gratiarum actione ».13 

    « Sine intermissione orate, in omnibus gratias agite ».14 

    Et in actis Concilii Vaticani II legitur: 

    « Omnes igitur christifideles in vitae suae conditionibus, officiis, vel circumstantiis, et per illa omnia, in dies magis sanctificabuntur, si cuncta e manu Patris caelestis cum fide suscipiunt et voluntati divinae cooperantur, caritatem qua Deus dilexit mundum in ipso temporali servitio omnibus manifestando ».15 

    « Haec vita intimae unionis cum Christo in Ecclesia alitur subsidiis spiritualibus, quae... sunt... ita a laicis adhibenda ut hi, dum ipsa mundi officia in ordinariis vitae condicionibus recte adimplent, unionem cum Christo a vita sua non separent, sed suum opus iuxta voluntatem Dei exercentes in ipsa percrescant... Neque curae familiares neque negotia saecularia extranea debent esse a spirituali vitae ratione, iuxta illud Apostoli: “Omne quodumque facitis in verbo aut in opere, omnia in nomine Domini Iesu Christi, gratias agentes Deo et Patri per ipsum16 ».17 

    « Discidium... inter fidem quam profitentur et vitam quotidianam multorum, inter graviores nostri temporis errores recensendum est... Ne igitur perperam inter se opponantur activitates professionales et sociales ex una parte, vita religiosa ex altera... Gaudeant potius christiani, exemplum Christi secuti, qui fabrilem artem exercuit, se omnes suas navitates terrestres exercere posse, conatus humanos, domesticos, professionales, scientificos vel technicos in unam synthesim vitalem cum bonis religiosis colligendo, sub quorum altissima ordinatione omnia in Dei gloriam coordinantur ».18 

    II 

    Conceditur indulgentia partialis christifideli qui, spiritu fidei ductus, in servitium fratrum necessitate laborantium, se ipsum vel bona sua misericordi animo impenderit.19 

    Christifidelis hac indulgentiae concessione allicitur ut, exemplum et mandatum Christi Iesu sequens,20opera caritatis seu misericordiae frequentius peragat. 

    Non omnia tamen caritatis opera indulgentia ditantur, sed tantum quae fiunt « in servitium fratrum necessitate laborantium », uti qui cibo vel veste pro corpore aut institutione vel solacio pro animo indigent. 

    « Esurivi enim et dedistis mihi manducare, sitivi et dedistis mihi bibere, hospes eram et collegistis me, nudus et operuistis me, infirmus et visitastis me, in carcere eram et venistis ad me... Amen dico vobis: Quamdiu fecistis uni de his fratribus meis minimis, mihi fecistis ».21 

    « Mandatum novum do vobis, ut diligatis invicem; sicut dilexi vos ut et vos diligatis invicem. In hoc cognoscent omnes quia mei discipuli estis, si dilectionem habueritis ad invicem ».22 

    « Qui tribuit in simplicitate... qui miseretur in hilaritate... caritate fraternitatis invicem diligentes, honore invicem praevenientes, sollicitudine non pigri, spiritu ferventes, Domino servientes... necessitatibus sanctorum communicantes, hospitalitatem sectantes ».23 

    « Et si distribuero in cibos omnes facultates meas... caritatem autem non habuero, nihil mihi prodest ».24 

    « Dum tempus habemus, operemur bonum ad omnes, maxime autem ad domesticos fidei ».25 

    « Ambulate in dilectione, sicut et Christus dilexit nos ».26 

    « A Deo edocti estis ut diligatis invicem ».27 

    « Caritas fraternitatis maneat ».28 

    « Religio munda et immaculata apud Deum et Patrem haec est: visitare pupillos et viduas in tribulatione eorum, immaculatum se custodire ab hoc saeculo ».29 

    « Animas vestras castificantes in oboedientia veritatis ad fraternitatis amorem non fictum, ex corde invicem diligite attentius ».30 

    « In fine autem omnes unanimes, compatientes, fraternitatis amatores, misericordes, humiles, non reddentes malum pro malo vel maledictum pro maledicto, sed e contrario benedicentes, quia in hoc vocati estis, ut benedictionem hereditate accipiatis ».31 

    « Curam omnem subinferentes ministrate... in pietate... amorem fraternitatis, in amore autem fraternitatis caritatem ».32 

    « Qui habuerit substantiam mundi et viderit fratrem suum necesse habere et clauserit viscera sua ab eo, quomodo caritas Dei manet in eo? Filioli, non diligamus verbo nec lingua, sed in opere et veritate ».33 

    « Ubicumque versantur qui cibo potuque, vestitu, domo, medicinis, opere, instructione, facultatibus ad vitam vere humanam ducendam necessariis carent, aerumnis vel infirma valetudine cruciantur, exilium vel carcerem patiuntur, ibi eos christiana caritas debet quaerere et invenire, impensa cura solari et praestitis auxiliis sublevare... Quo huiusmodi caritatis exercitium omni exceptione maius sit et tale appareat in proximo consideretur imago Dei ad quam creatus est, et Christus Dominus cui re vera offertur quidquid indigenti donatur ».34 

    « Cum caritatis et misericordiae opera praeclarissimum testimonium christianae vitae offerant, formatio apostolica ad haec quoque exercenda adducere debet, ut discant christifideles ab ipsa pueritia fratribus compati eisque indigentibus generoso animo subvenire ».35 

    « Christiani, memores verbi Domini “in hoc cognoscent omnes quia discipuli mei estis, si dilectionem habueritis ad invicem”,36 nihil ardentius optare possunt quam ut hominibus mundi huius temporis semper generosius et efficacius inserviant... Vult autem Pater ut in omnibus hominibus Christum fratrem agnoscamus et efficaciter diligamus, tam verbo quam opere ».37 

    III 

    Conceditur indulgentia partialis christifideli qui a re licita et sibi grata, in spiritu paenitentiae, sponte abstinuerit.38 

    Haec autem concessio prorsus convenit nostris temporibus in quibus, praeter legem, ceterum sat mitem, abstinentiae a carnibus et ieiunii, omnino expedit ut fideles ad sese paenitentia exercendos excitentur.39 

    Christifidelis ita impellitur ut, suas cupiditates refrenans, discat corpus suum in servitutem redigere et Christo pauperi et patienti se conformare.40 

    Abstinentia vero praestantior erit si coniungatur caritati, iuxta verba S. Leonis M.: « Impendamus virtuti, quod subtrahimus voluptati. Fiat refectio pauperum abstinentia ieiunantis ».41 

    « Si quis vult post me venire, abneget seipsum et tollat crucem suam cotidie et sequatur me ».42 

    « Si non paenitentiam egeritis omnes similiter peribitis ».43 

    « Si autem Spiritu opera corporis mortificatis, vivetis ».44 

    « Si tamen compatimur, ut et conglorificemur ».45 

    « Omnis autem qui in agone contendit ab omnibus se abstinet, et illi quidem ut corruptibilem coronam accipiant, nos autem incorruptam. Ego igitur sic curro non quasi in incertum, sic pugno non quasi aërem verberans; sed castigo corpus meum et in servitutem redigo ».46 

    « Semper mortificationem Iesu in corpore circumferentes, ut et vita Iesu in corpore nostro manifestetur ».47 

    « Fidelis sermo: Nam si commortui sumus, et convivemus; si sustinemus, et conregnabimus ».48 

    « Abnegantes... saecularia desideria sobrie et iuste et pie vivamus in hoc saeculo ».49 

    « Sed, quemadmodum communicatis Christi passionibus, gaudete, ut et in revelatione gloriae eius gaudeatis exsultantes ».50 

    « Peculiari sollicitudine in sacerdotali oboedientia, in pauperis vitae ratione et in sui abnegandi spiritu ita excolantur, ut etiam ea quae licita sunt..., prompte abdicare et Christo crucifixo se conformare assuescant ».51 

    « Fideles vero, vi regalis sui sacerdotii, in oblationem Eucharistiae concurrunt, illudque in sacramentis suscipiendis, in oratione et gratiarum actione, testimonio vitae sanctae, abnegatione et actuosa caritate exercent ».52 

    « In variis vitae generibus et officiis una sanctitas excolitur ab omnibus, qui a Spiritu Dei aguntur, atque voci Patris oboedientes Deumque Patrem in spiritu et veritate adorantes, Christum pauperem, humilem, et crucem baiulantem sequuntur, ut gloriae Eius mereantur esse consortes ».53 

    « Omnes fideles cohortatur Ecclesia ut, praeter incommoda et iacturas, quae cotidianae vitae rationi comitantur, divino paenitentiae praecepto corpus quoque nonnullis castigationis actibus affligendi obtemperent... Ecclesia cupit significare tres esse modos praecipuos, antiquitus traditos, quibus divino paenitentiae praecepto satisfieri possit: scilicet precationem, ieiunium, opera caritatis, quamvis praesertim abstinentiam a carne et ieiunium tuita sit. Hae paenitentiae agendae rationes omnibus aetatibus fuerunt communes; nostris tamen temporibus peculiares afferuntur causae ob quas, pro variis locorum adiunctis, certus quidam paenitentiae modus prae ceteris urgeatur. Itaque apud gentes, quae maiore oeconomicorum bonorum copia fruuntur, urgeatur testimonium abnegationis, ne christifideles ad hoc saeculum conformentur, simulque urgeatur testimonium caritatis erga fratres, etiam dissitas regiones inhabitantes, qui paupertate et fame vexentur ».54 

    IV 

    Conceditur indulgentia partialis christifideli qui apertum testimonium fidei coram aliis, in pecularibus quotidianae vitae adiunctis, sponte reddiderit. 

    Concessio haec christifidelem incitat ad fidem suam coram aliis aperte profitendam, in Dei gloriam et Ecclesiae aedificationem. 

    S. Augustinus scripsit: « Sit tamquam speculum tibi Symbolum tuum. Ibi te vide, si credis omnia quae te credere confiteris, et gaude quotidie in fide tua ».55Vita christiana uniuscuiusque diei erit ergo velut « Amen » concludens « Credo » professionis fidei nostri Baptismatis.56 

    « Omnis ergo qui confitebitur me coram hominibus, confitebor et ego eum coram Patre meo qui est in caelis ».57 

    « Quinimmo beati, qui audiunt verbum Dei et custodiunt! ».58 

    « Eritis mihi testes ».59 

    « Cotidie quoque perdurantes unanimiter in templo et frangentes circa domos panem, sumebant cibum cum exsultatione et simplicitate cordis, collaudantes Deum et habentes gratiam ad omnem plebem ».60 

    « Multitudinis autem credentium erat cor et anima una... Et virtute magna reddebant apostoli testimonium resurrectionis Domini Iesu, et gratia magna erat super omnibus illis ».61 

    « Fides vestra annuntiatur in universo mundo ».62 

    « Quia si confitearis in ore tuo: “Dominum Iesum!”, et in corde tuo credideris... salvus eris. Cor- de enim creditur ad iustitiam, ore autem confessio fit in salutem ».63 

    « Certa bonum certamen fidei, apprehende vitam aeternam, ad quam vocatus es, et confessus es bonam confessionem coram multis testibus ».64 

    « Noli... erubescere testimonium Domini nostri ».65 

    « Nemo enim vestrum patiatur quasi homicida aut fur aut maleficus aut alienorum speculator; si autem ut christianus, non erubescat, glorificet autem Deum in isto nomine ».66 

    « Quisquis confessus fuerit: “Iesus est Filius Dei”, Deus in ipso manet, et ipse in Deo ».67 

    « Ut vero caritas tamquam bonum semen in anima increscat et fructificet, unusquisque fidelis debet verbum Dei libenter audire Eiusque voluntatem, opitulante Eius gratia, opere complere, sacramentis, praesertim Eucharistiae, et sacris actionibus frequenter participare, seseque orationi, sui ipsius abnegationi, fraterno actuoso servitio et omnium virtutum exercitationi constanter applicare ».68 

    « Christifideles ut singuli ad apostolatum exercendum in variis suae vitae condicionibus vocati sunt; meminerint tamen hominem natura sua socialem esse... Quapropter christifideles apostolatum suum exerceant, in unum conspirantes. Sint apostoli tam in suis communitatibus familiaribus, quam in paroeciis et dioecesibus, quae ipsae exprimunt indolem communitariam apostolatus, atque in liberis coetibus in quos se congregare statuerint ».69 

    « Ipsa autem socialis hominis natura exigit, ut homo internos religionis actus externe exprimat, cum aliis in re religiosa communicet, suam religionem modo communitario profiteatur ».70 

    « Non sufficit ut populus christianus praesens sit et constitutus in aliqua gente, nec sufficit ut apostolatum exempli exerceat; ad hoc constituitur, ad hoc praesens est, ut concivibus non-christianis Christum verbo et opere annuntiet eosque iuvet ad plenam Christi receptionem ».71

    -------------------------------------------------------------

    (1) Cf. 1 Cor 10,31; Col 3,17; AA 2-4, 13. 

    (2) Cf. LG 39, 40-42. 

    (3) Cf. SPA, Decr. Pia oblatio quotidiani laboris Indulgentiis ditatur, 25 nov. 1961 (AAS 53 [1961] 827); Decr. Pia oblatio humani doloris Indulgentiis ditatur, 4 iun. 1962 (AAS 54 [1962] 475); EI 1968 et 1986, conc. gen. I. 

    (4) Lc 18,1. 

    (5) Mt 7,7-8. 

    (6) Mt 26,41. 

    (7) Lc 21,34.36. 

    (8) Act 2,42. 

    (9) Rom 12,12. 

    (10) 1 Cor 10,31. 

    (11) Eph 6,18. 

    (12) Col 3,17. 

    (13) Col 4,2. 

    (14) 1 Thess 5,17-18. 

    (15) LG 41. 

    (16) Col 3,17. 

    (17) AA 4. 

    (18) GS 43. 

    (19) Cf. SPA, Indulgentiae apostolicae (AAS 55 [1963] 657-659); EI 1968 et 1986, conc. gen. II. 

    (20) Cf. Io 13,15; Act 10,38. 

    (21) Mt 25,35-36.40; cf. etiam Tob 4,7-8; Is 58,7. 

    (22) Io 13,34-35. 

    (23) Rom 12,8.10-11.13. 

    (24) 1 Cor 13,3. 

    (25) Gal 6,10. 

    (26) Eph 5,2. 

    (27) 1 Thess 4,9. 

    (28) Heb 13,1. 

    (29) Iac 1,27; cf. Iac 2,15-16. 

    (30) 1 Pe 1,22. 

    (31) 1 Pe 3,8-9. 

    (32) 2 Pe 1,5.7. 

    (33) 1 Io 3,17-18. 

    (34) AA 8. 

    (35) AA 31 c. 

    (36) Io 13,35. 

    (37) GS 93. 

    (38) EI 1968 et 1986, conc. gen. III. 

    (39) Cf. Paen III, c. 

    (40) Cf. Mt 8,20; 16,24. 

    (41) Sermo 13 (alias: 12) De ieiunio decimi mensis, 2 (PL 54, 172). 

    (42) Lc 9,23: cf. Lc 14,27. 

    (43) Lc 13,5; cf. Lc 13,3. 

    (44) Rom 8,13. 

    (45) Rom 8,17. 

    (46) 1 Cor 9,25-27. 

    (47) 2 Cor 4,10. 

    (48) 2 Tim 2,11-12. 

    (49) Tit 2,12. 

    (50) 1 Pe 4,13. 

    (51) OT 9. 

    (52) LG 10. 

    (53) LG 41. 

    (54) Paen III c. 

    (55) Sermo 58, 11, 13 (PL 38, 399). 

    (56) Cf. CCE 1064. 

    (57) Mt 10,32. 

    (58) Lc 11,28. 

    (59) Act 1,8. 

    (60) Act 2,46. 

    (61) Act 4,32-33. 

    (62) Rom 1,8. 

    (63) Rom 10,9-10. 

    (64) 1 Tim 6,12. 

    (65) 2 Tim 1,8. 

    (66) 1 Pe 4,15-16. 

    (67) 1 Io 4,15. 

    (68) LG 42. 

    (69) AA 18. 

    (70) DH 3. 

    (71) AG 15.   

    ***

    ALIAE CONCESSIONES 

    Proœmium 

    1. Quattuor concessionibus generalioribus, de quibus supra ad I-IV, adduntur nonnullae aliae concessiones, quae, attentis tum praeteriti temporis traditionibus tum nostrae aetatis necessitatibus, peculiarem significationem praeseferunt. 

    Hae omnes concessiones invicem se complent et, dum indulgentiae dono christifideles alliciunt ad peragenda pietatis, caritatis et paenitentiae opera, eosdem adducunt ut artius Christo capiti et Ecclesiae corpori per caritatem coniungantur.1 

    2. Referuntur quaedam preces vel divina inspiratione vel antiquitate venerandae et universalioris usus.2 Ut patet, hae exempli gratia citantur. Sed prae oculis habeatur quod in normis dicitur de iure episcoporum eparchialium vel dioecesanorum, metropolitanorum, patriarcharum, cardinaliumque.3 

    Indulgentias concessas pro pia recitatione precum, quarum elenchi infra sequuntur, ex natura rei acquirere possunt fideles cuiusvis ritus, quaecumque est traditio liturgica cui per se illae preces pertinent. 

    3. Quae preces, si res intimius perspicitur, iam comprehenduntur in concessione generaliore I, cum a christifideli, animo ad Deum humili fiducia erecto, in suo vitae ordine recitantur. Ita, e.g., hac prima concessione continentur orationes « Actiones nostras » et « Agimus tibi gratias », quae « in officiis gerendis » recitantur. 

    Placuit tamen singulatim referre ut indulgentiis ditatas, tum ad omne dubium tollendum, tum ad earum excellentiam significandam. 

    4. Ut per se patet, quotiescumque in concessionibus ad indulgentiam obtinendam preces vel litaniae vel parvi officii recitatio requiritur, textus eorum semper adprobatus esse debet a competenti Auctoritate ecclesiastica, necnon eadem recitatio sicut, cum praescribuntur, loci sacri visitatio, pii exercitii expletio vel devotionis obiecti usus, ea qua par est devotione et pio cordis affectu fieri debent. Haec vero mens in quibusdam singulis concessionibus expresse notatur ut fidelium pietas adiuvetur. 

    5. Ad indulgentiam plenariam assequendam, ut in norma 20 statuitur, requiruntur operis exsecutio, impletio trium condicionum et plena animi dispositio, quae omnem affectum peccaminosum excludat. 

    Quod vero attinet ad indulgentiam partialem, ut in norma 4, requiruntur operis exsecutio et cordis saltem contritio. 

    6. Si opus, indulgentia plenaria ditatum, apte dividi potest in partes (e.g. Rosarium mariale in decades), qui ex rationabili causa integrum opus non perficit, acquirere potest, pro parte quam peragit, partialem indulgentiam.4 

    7. Speciali mentione dignae sunt concessiones quae referuntur ad opera, quibus christifidelis, quodlibet ex ipsis praestans, indulgentiam plenariam singulis anni diebus assequi potest, firma manente norma 18 § 1, iuxta quam indulgentia plenaria semel tantum in die acquiri potest: 

    – adoratio Ss.mi Sacramenti saltem per dimidiam horam (conc. 7 § 1, 1°) »; 

    – pium exercitium Viae Crucis (conc. 13, 2°); 

    – recitatio Rosarii marialis vel hymni Akathistos in ecclesia aut oratorio, vel in familia, in religiosa Communitate, in christifidelium consociatione et generatim cum plures ad aliquem honestum finem conveniunt (conc. 17 § 1, 1° et conc. 23 § 1); 

    pia lectio vel auditio S. Scripturae saltem per dimidiam horam (conc. 30). 

    8. Concessiones ordine alphabetico recensentur. Ad huiusmodi ordinem statuendum, considerantur prima verba in titulis indicata (e.g. Actus consecrationis familiarum - Eucharistica adoratio et processio). 

    Indicantur fontes ex quibus preces sunt desumptae, solum quando agitur de textibus liturgicis nunc vigentibus. 

    Quo facilior christifidelibus Enchiridi usus reddatur, in fine voluminis tres indices adnectuntur: 

    – formulae precationum; 
    – elenchus temporum et actuum, quibus indulgentia plenaria obtinetur; 
    – index generalis. 

    ***

    CONCESSIONES 


    actus consecrationis familiarum 

    Plenaria indulgentia conceditur membris familiae, die, qua primum, ritum peragente, si fieri potest, sacerdote vel diacono, fit eiusdem consecratio Sacr.mo Cordi Iesu vel Sacrae Familiae Iesu, Mariae et Ioseph, si orationem legitime adprobatam coram imagine eiusdem Sacr.mi Cordis vel Sacrae Familiae pie recitaverint; die anniversario indulgentia erit partialis. 


    actus dedicationis humani generis Iesu Christo Regi 

    Plenaria indulgentia conceditur christifideli qui, in sollemnitate D.N. Iesu Christi Universorum Regis, actum dedicationis humani generis eidem Iesu Christo Regi (Iesu dulcissime, Redemptor) publice recitaverit; in aliis rerum adiunctis indulgentia erit partialis.5 

    Iesu dulcissime, Redemptor humani generis, respice nos ante conspectum tuum humillime provolutos. Tui sumus, tui esse volumus; quo autem tibi coniuncti firmius esse possimus, en hodie sacratissimo Cordi tuo se quisque nostrum sponte dedicat. Te quidem multi novere nunquam; te, spretis mandatis tuis, multi repudiarunt. Miserere utrorumque, benignissime Iesu, atque ad sanctuum Cor tuum rape universos. Rex esto, Domine, nec fidelium tantum qui nullo tempore discessere a te, sed etiam prodigorum filiorum qui te reliquerunt: fac ut domum paternam cito repetant, ne miseria et fame pereant. Rex esto eorum, quos aut opinionum error deceptos habet, aut discordia separatos, eosque ad portum veritatis atque ad unitatem fidei revoca, ut brevi fiat unum ovile et unus pastor. Largire, Domine, Ecclesiae tuae securam cum incolumitate libertatem; largire cunctis gentibus tranquillitatem ordinis; perfice, ut ab utroque terrae vertice una resonet vox: Sit laus divino Cordi, per quod nobis parta salus: ipsi gloria et honor in saecula. Amen. 

    (5) EI 1986, conc. 27 (itidem in EI 1968). 


    actus reparationis 

    Plenaria indulgentiaconceditur christifideli, qui in sollemnitate Sacr.mi Cordis Iesu, actum reparationis (Iesu dulcissime) publice recitaverit; in aliis rerum adiunctis indulgentia erit partialis.6 

    Iesu dulcissime, cuius effusa in homines caritas, tanta oblivione, neglegentia, contemptione, ingratissime rependitur, en nos, ante conspectum tuum provoluti, tam nefariam hominum socordiam iniuriasque, quibus undique amantissimum Cor tuum afficitur, peculiari honore resarcire contendimus. 

    Attamen, memores tantae nos quoque indignitatis non expertes aliquando fuisse, indeque vehementissimo dolore commoti, tuam in primis misericordiam nobis imploramus, parati, voluntaria expiatione compensare flagitia non modo quae ipsi patravimus, sed etiam illorum, qui, longe a salutis via aberrantes vel te pastorem ducemque sectari detrectant, in sua infidelitate obstinati, vel, baptismatis promissa conculcantes, suavissimum tuae legis iugum excusserunt. 

    Quae deploranda crimina, cum universa expiare contendimus, tum nobis singula resarcienda proponimus: vitae cultusque immodestiam atque turpitudines, tot corruptelae pedicas innocentium animis instructas, dies festos violatos, exsecranda in te tuosque Sanctos iactata maledicta atque in tuum Vicarium ordinemque sacerdotalem convicia irrogata, ipsum denique amoris divini Sacramentum vel neglectum vel horrendis sacrilegiis profanatum, publica postremo nationum delicta, quae Ecclesiae a te institutae iuribus magisterioque reluctantur. 

    Quae utinam crimina sanguine ipsi nostro eluere possemus! Interea ad violatum divinum honorem resarciendum, quam Tu olim Patri in Cruce satisfactionem obtulisti quamque cotidie in altaribus renovare pergis, hanc eamdem nos tibi praestamus, cum Virginis Matris, omnium Sanctorum, piorum quoque fidelium expiationibus coniunctam, ex animo spondentes, cum praeterita nostra aliorumque peccata ac tanti amoris incuriam firma fide, candidis vitae moribus, perfecta legis evangelicae, caritatis potissimum, observantia, quantum in nobis erit, gratia tua favente, nos esse compensaturos, tum iniurias tibi inferendas pro viribus prohibituros, et quam plurimos potuerimus ad tui sequelam convocaturos. Excipias, quaesumus, benignissime Iesu, beata Virgine Maria Reparatrice intercedente, voluntarium huius expiationis obsequium nosque in officio tuique servitio fidissimos ad mortem usque velis, magno illo perseverantiae munere, continere, ut ad illam tandem patriam perveniamus omnes, ubi Tu cum Patre et Spiritu Sancto vivis et regnas in saecula saeculorum. Amen. 

    (6) EI 1986, conc. 26. 


    Benedictio papalis 

    Plenaria indulgentia conceditur christifideli qui Benedictionem impertitam vel a Summo Pontifice Urbi et Orbi vel ab Episcopo fidelibus suae curae commissis iuxta normam 7, 2o, huius Enchiridii, devote acceperit, etsi, rationabili circumstantia, sacris ritibus physice non adfuerit, dummodo ritus ipsos, dum peraguntur, ope instrumenti televisifici vel radiophonici propagatos pia mentis intentione secutus fuerit.7 

    58 
    Dies ad aliquem religiosum finem celebrandum universaliter dicatae 

    Plenaria indulgentia conceditur christifideli qui, quaque die universaliter destinata ad aliquem religiosum finem assequendum (e.g. ad fovendas vocationes sacerdotales et religiosas, ad peculiarem pastoralem curam dicandam aegrotis et infirmis, ad iuvenes in fidei professione roborandos et in vita sancte ducenda adiuvandos etc.), huiusmodi celebrationibus pie interfuerit; qui autem ad supradictas intentiones oraverit, partialem consequetur indulgentiam. 

    69 
    Doctrina christiana 

    Partialis indulgentia conceditur christifideli qui doctrinae christianae tradendae vel discendae dederit operam. 


    Eucharistica adoratio et processio 

    § 1. Plenaria indulgentia conceditur christifideli qui 

    10 Ss.mum Sacramentum visitaverit ad adorandum per dimidiam saltem horam

    11 feria V Hebdomadae Sanctae, si in sollemni repositione Ss.mi Sacramenti, post Missam in Cena Domini, strophas Tantum ergo pie recitaverit; 

    3° sollemni eucharisticae processioni, quae quidem maximi est momenti in sollemnitate Corporis et Sanguinis Christi, sive introrsum in sacris aedibus sive extra ductae, pie interfuerit; 

    12 sollemnem eucharisticum ritum, qui sub exitu eucharistici conventus fieri solet, religiose participaverit. 

    § 2. Partialis indulgentia conceditur christifideli qui 

    13Ss.mum Sacramentum visitaverit ad adorandum; 

    14ad Iesum in Ss.mo Eucharistiae Sacramento aliquam precem legitime adprobatam effuderit (e.g. rhythmum Adoro te devote, vel precem O sacrum convivium, vel strophas Tantum ergo). 

    O sacrum convivium, in quo Christus sumitur: recolitur memoria passionis eius, mens impletur gratia, et futurae gloriae nobis pignus datur. 

    Tantum ergo sacramentum 
    veneremur cernui: 
    et antiquum documentum 
    novo cedat ritui: 
    praestet fides supplementum 
    sensuum defectui. 
    Genitori Genitoque 
    laus et iubilatio, 
    salus, honor, virtus quoque 
    sit et benedictio: 
    procedenti ab utroque 
    compar sit laudatio. Amen. 

    V. Panem de caelo praestitisti eis, 

    R. Omne delectamentum in se habentem. 

    Oremus. – Deus, qui nobis sub sacramento mirabili Passionis tuae memoriam reliquisti: tribue, quaesumus, ita nos Corporis et Sanguinis tui sacra mysteria venerari, ut redemptionis tuae fructum in nobis iugiter sentiamus: Qui vivis et regnas in saecula saeculorum. Amen. 

    (De Sacra Communione et de Cultu Mysterii Eucharistici extra Missam, 21 iunii 1973, 200 et 192) 


    Eucharistica et spiritalis communio 

    § 1. Plenaria indulgentia conceditur christifideli qui 

    15 primum ipse ad sacram synaxim accesserit vel, aliis primum accedentibus, pie astiterit; 

    16 qualibet feria sexta temporis Quadragesimae, orationem En ego, o bone et dulcissime Iesu, coram Iesu Christi Crucifixi imagine post communionem pie recitaverit; 

    § 2. Partialis indulgentia conceditur christifideli qui, qualibet pia formula legitime adprobata, elicuerit: 

    17 spiritalis communionis actum, 

    2° gratiarum actionem post communionem (e.g. Anima Christi; En ego, o bone et dulcissime Iesu). 

    Anima Christi, sanctifica me. 
    Corpus Christi, salva me.18 
    Sanguis Christi, inebria me. 
    Aqua lateris Christi, lava me. 
    Passio Christi, conforta me. 
    O bone Iesu, exaudi me. 
    Intra tua vulnera absconde me. 
    Ne permittas me separari a te. 
    Ab hoste maligno defende me. 
    In hora mortis meae voca me: 
    et iube me venire ad te, 
    ut cum Sanctis tuis laudem te, 
    in saecula saeculorum. Amen. 
    (MR, Gratiarum actio post Missam)
     

    En ego, o bone et dulcissime Iesu, ante conspectum tuum genibus me provolvo, ac maximo animi ardore te oro atque obtestor, ut meum in cor vividos fidei, spei et caritatis sensus, atque veram peccatorum meorum paenitentiam, eaque emendandi firmissimam voluntatem velis imprimere; dum magno animi affectu et dolore tua quinque vulnera mecum ipse considero, ac mente contemplor, illud prae oculis habens, quod iam in ore ponebat tuo David Propheta de te, o bone Iesu: « Foderunt manus meas et pedes meos; dinumeraverunt omnia ossa mea » (Ps 22 [Vg 21] 17-18).
    (MR, Gratiarum actio post Missam)
     


    Examen conscientiae et actus contritionis 

    Partialis indulgentia conceditur christifideli qui, praesertim ad praeparandam confessionem sacramentalem, 

    1° suam conscientiam excusserit cum proposito se emendandi; 

    19 actum contritionis, quavis legitima formula, pie recitaverit (e.g. Confiteor; Ps De profundis; Ps Miserere; Ps graduales; Ps paenitentiales). 

    10 
    Exercitia spiritalia et recollectio menstrua 

    § 1.20 Plenaria indulgentia conceditur christifideli qui exercitiis spiritalibus saltem per tres integros dies vacaverit. 

    § 2.21 Partialis indulgentia conceditur christifideli qui menstruam recollectionem participaverit. 

    11 
    Hebdomada pro christianorum unitate 

    Catholica Ecclesia Conditoris sui precem pridie quam pateretur ad Patrem prolatam « ut omnes unum sint » maxime cordi habet et ideo christifideles enixe hortantur ut pro christianorum unitate assidue orent. 

    § 1. Plenaria indulgentia conceditur christifideli qui aliquot functionibus in hebdomada pro christianorum unitate participaverit et eiusdem hebdomadae conclusioni interfuerit. 

    § 2.22 Partialis indulgentia conceditur christifideli qui orationem legitime adprobatam pro christianorum unitate devote recitaverit (e.g. Omnipotens et misericors Deus)

    Omnipotens et misericors Deus, qui diversitatem gentium in unum populum per Filium tuum adunare voluisti, concede propitius ut qui christiano nomine gloriantur, qualibet divisione reiecta, unum sint in veritate et caritate, et omnes homines, verae fidei lumine illustrati, in unam Ecclesiam fraterna communione conveniant. Per Christum Dominum nostrum. Amen. 

    12 
    In articulo mortis 

    § 1. Sacerdos, qui christifideli in vitae discrimen adducto sacramenta administrat, eidem benedictionem apostolicam cum adiuncta indulgentia plenaria impertire ne omittat. 

    § 2. Quodsi haberi nequit sacerdos, pia Mater Ecclesia eidem christifideli rite disposito benigne indulgentiam plenariam in articulo mortis acquirendam concedit, dummodo ipse durante vita habitualiter aliquas preces fuderit; quo in casu Ecclesia supplet tres condiciones ad indulgentiam plenariam de more requisitas. 

    § 3. Laudabiliter ad hanc indulgentiam plenariam acquirendam adhibetur crucifixus vel crux. 

    § 4. 23 Eamdem indulgentiam plenariam in articulo mortis christifidelis consequi poterit, etiamsi eodem die aliam indulgentiam plenariam iam acquisiverit. 

    § 5. De hac salutari Ecclesiae dispositione in catechesi tradenda fideles opportune et saepe certiores fiant. 

    13
    In memoria Passionis et Mortis Domini 

    Plenaria indulgentia conceditur christifideli qui 

    24 in sollemni actione liturgica feriae VI in Passione et Morte Domini adorationi Crucis pie interfuerit; 

    25 vel ipse pium exercitium Viae Crucis peregerit vel, dum illud a Summo Pontifice peragitur et ope instrumenti televisifici vel radiophonici propagatur, ei sese pie univerit. 

    Pio Viae Crucis excercitio renovatur memoria dolorum, quos divinus Redemptor passus est in itinere a Pilati praetorio, ubi ad mortem damnatus est, usque ad Calvariae montem, ubi pro nostra salute in cruce mortuus est. 

    Ad indulgentiam plenariam assequendam quod attinet, haec statuuntur: 

    1. Pium exercitium peragi debet coram Viae Crucis stationibus legitime erectis. 

    2. Ad erigendam vero Viam Crucis requiruntur quattuordecim cruces, quibus utiliter adiungi solent totidem tabulae seu imagines, quae repraesentant stationes Hierosolymitanas. 

    3. Iuxta communiorem consuetudinem pium exercitium constat quattuordecim piis lectionibus, quibus adduntur aliquae preces vocales. Ad pium excercitium tamen rite peragendum sufficit pia meditatio Passionis et Mortis Domini, ideoque non est necessaria consideratio de singulis stationum mysteriis. 

    4. Requiritur motus ab una ad aliam stationem. 

    Si pium exercitium publice peragatur et motus omnium praesentium fieri nequeat sine incommodo, sufficit ut saltem qui exercitium dirigit ad singulas stationes se conferat, dum alii suum locum tenent. 

    5. Legitime impediti eamdem indulgentiam acquirere poterunt, si piae lectioni et meditationi Passionis et Mortis Domini nostri Iesu Christi saltem per aliquod tempus, e.g. per horae quadrantem, incubuerint. 

    6. Pio Viae Crucis exercitio assimilantur, etiam quoad indulgentiam assequendam, alia pia exercitia, a competenti Auctoritate adprobata, quibus memoria Passionis et Mortis Domini recolitur, quattuordecim pariter stationibus statutis. 

    7. Apud Orientales, ubi huius pii exercitii usus non habeatur, ad hanc indulgentiam lucrandam, valet aliud pium exercitium in memoriam Passionis et Mortis Domini nostri Iesu Christi, a Patriarchis pro suis cuiusque fidelibus statutum. 

    1426
    Obiectorum pietatis usus 

    § 1. Plenaria indulgentia conceditur christifideli qui, in sollemnitate Ss. Apostolorum Petri et Pauli, pietatis obiecto, sub norma n. 15 definito, a Summo Pontifice aut a quolibet Episcopo benedicto, pia mente utitur, addita tamen qualibet legitima formula Fidei professione. 

    § 2. Partialis indulgentia conceditur christifideli qui huiusmodi pietatis obiecto, a quovis sacerdote vel diacono rite benedicto, pia utitur mente. 

    1527
    Oratio mentalis 

    Partialis indulgentia conceditur christifideli qui, pro personali aedificatione, orationi mentali pie vacaverit. 

    1628
    Praedicationis sacrae participatio 

    § 1. Plenaria indulgentia conceditur christifideli qui, tempore sacrarum Missionum, auditis aliquot contionibus, interfuerit insuper sollemni earundem Missionum conclusioni. 

    § 2. Partialis indulgentia conceditur christifideli qui alius generis sacrae verbi Dei praedicationi attente et devote astiterit. 

    17
    Preces ad Beatissimam Virginem Mariam 

    § 1. Plenaria indulgentia conceditur christifideli qui 

    29Rosarium mariale pie recitaverit in ecclesia aut oratorio, vel in familia, in religiosa Communitate, in christifidelium consociatione et generatim cum plures ad aliquem honestum finem conveniunt; 

    2° eiusdem precis recitationi, dum a Summo Pontifice peragitur, et ope instrumenti televisifici vel radiophonici propagatur, sese pie univerit. 

    In aliis rerum adiunctis vero indulgentia erit partialis. 

    Est Rosarium certa precandi formula, qua quindecim angelicarum salutationum decades, oratione dominica interiecta, distinguimus et ad earum singulas totidem nostrae reparationis mysteria pia meditatione recolimus. 

    Quoad indulgentiam plenariam pro recitatione Rosarii marialis haec statuuntur: 

    a) sufficit recitatio tertiae tantum eius partis; sed quinque decades continuo recitari debent; 

    b) orationi vocali addenda est pia mysteriorum meditatio; 

    c) in publica recitatione, mysteria enuntiari debent iuxta probatam loci consuetudinem; in privata vero recitatione, sufficit ut christifidelis orationi vocali adiungat meditationem mysteriorum. 

    § 2. Partialis indulgentia conceditur christifideli qui 

    30 canticum Magnificat pie recitaverit; 

    31 primo diluculo, vel meridiano tempore, vel sub vesperam precationem Angelus Domini cum statutis versiculis et oratione, aut tempore paschali antiphonam Regina caeli item cum usitata oratione, pie recitaverit; 

    32 ad Beatissimam Virginem Mariam aliquam precem adprobatam pie effuderit (e.g. Maria, Mater gratiae; Memorare, o piissima Virgo Maria; Salve, Regina; Sancta Maria, succurre miseris; Sub tuum praesidium). 

    Competentes Coetus episcopales curabunt addere in editionibus Enchiridii pro sermonum varietate preces mariales magis in suis territoriis usitatas et christifidelibus caras. 

    Angelus Domini 

    V. Angelus Domini nuntiavit Mariae, 
    R. Et concepit de Spiritu Sancto. 

    Ave, Maria. 

    V. Ecce ancilla Domini, 
    R. Fiat mihi secundum verbum tuum. 

    Ave, Maria. 

    V. Et Verbum caro factum est, 
    R. Et habitavit in nobis. 

    Ave, Maria. 

    V. Ora pro nobis, sancta Dei Genitrix, 
    R. Ut digni efficiamur promissionibus Christi. 

    Oremus. Gratiam tuam, quaesumus Domine, mentibus nostris infunde, ut qui, Angelo nuntiante, Christi Filii tui incarnationem cognovimus, per passionem eius et crucem ad resurrectionis gloriam perducamur. Per Christum Dominum nostrum. Amen. 
    (MR, Dom. IV, Adv., collecta)
     

    Regina caeli 

    Regina caeli, laetare, alleluia: 
    Quia quem meruisti portare, alleluia, 
    Resurrexit, sicut dixit, alleluia. 
    Ora pro nobis Deum, alleluia. 

    V. Gaude et laetare, virgo Maria, alleluia. 
    R. Quia surrexit Dominus vere, alleluia. 
    (LH, Ord. temp. pasch. post Compl.)
     

    Oremus. Deus, qui per resurrectionem Filii tui Domini nostri Iesu Christi mundum laetificare dignatus es, praesta, quaesumus, ut per eius Genitricem Virginem Mariam perpetuae capiamus gaudia vitae. Per Christum Dominum nostrum. Amen. 
    (MR, Commune B.M.V. temp. pasch., collecta)
     

    Maria, Mater gratiae, 

    Mater misericordiae, 
    Tu me ab hoste protege 
    et mortis hora suscipe. 

    Memorare, o piissima Virgo Maria, non esse auditum a saeculo, quemquam ad tua recurrentem praesidia, tua implorantem auxilia, tua petentem suffragia esse derelictum. Ego tali animatus confidentia ad te, Virgo Virginum, Mater, curro; ad te venio; coram te gemens peccator assisto. Noli, Mater Verbi, verba mea despicere, sed audi propitia et exaudi. Amen. 

    Salve, Regina, mater misericordiae; vita, dulcedo et spes nostra, salve. Ad te clamamus, exsules filii Hevae. Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle. Eia ergo, advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte. Et Iesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exsilium ostende. O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria. 
    (LH, Ord. ad Compl.)
     

    Sancta Maria, succurre miseris, iuva pusillanimes, refove flebiles, ora pro populo, interveni pro clero, intercede pro devoto femineo sexu: sentiant omnes tuum iuvamen, quicumque celebrant tuam sanctam commemorationem. 

    Sub tuum praesidium confugimus, sancta Dei Genetrix; nostras deprecationes ne despicias in necessitatibus, sed a periculis cunctis libera nos semper, Virgo gloriosa et benedicta. 
    (LH, Ord. ad Compl.) 

    1833
    Preces ad custodem Angelum 

    Partialis indulgentia conceditur christifideli qui proprium Angelum custodem prece legitime adprobata pie invocaverit (e.g. Angele Dei). 

    Angele Dei, qui custos es mei, me tibi commissum pietate superna illumina, custodi, rege et guberna. Amen. 

    1934
    Preces in honorem S. Ioseph 

    Partialis indulgentia conceditur christifideli qui S. Ioseph, Sponsum B.M.V., prece legitime adprobata pie invocaverit (e.g. Ad te, beate Ioseph). 

    Ad te, beate Ioseph, in tribulatione nostra confugimus, atque, implorato Sponsae tuae sanctissimae auxilio, patrocinium quoque tuum fidenter exposcimus. Per eam, quaesumus, quae te cum immaculata Virgine Dei Genetrice coniunxit, caritatem, perque paternum, quo Puerum Iesum amplexus es, amorem, supplices deprecamur, ut ad hereditatem, quam Iesus Christus acquisivit Sanguine suo, benignus respicias, ac necessitatibus nostris tua virtute et ope succurras. Tuere, o Custos providentissime divinae Familiae, Iesu Christi sobolem electam; prohibe a nobis, amantissime Pater, omnem errorum ac corruptelarum luem; propitius nobis, sospitator noster fortissime, in hoc cum potestate tenebrarum certamine e caelo adesto; et sicut olim Puerum Iesum e summo eripuisti vitae discrimine, ita nunc Ecclesiam sanctam Dei ab hostilibus insidiis atque ab omni adversitate defende: nosque singulos perpetuo tege patrocinio, ut ad tui exemplar et ope tua suffulti, sancte vivere, pie mori, sempiternamque in caelis beatitudinem assequi possimus. Amen. 

    2035
    Preces in honorem Ss. Apostolorum Petri et Pauli 

    Partialis indulgentia conceditur christifideli qui orationem Sancti Apostoli Petre et Paule devote recitaverit. 

    Sancti Apostoli Petre et Paule, intercedite pro nobis. 

    Protege, Domine, populum tuum; et Apostolorum tuorum Petri et Pauli patrocinio confidentem, perpetua defensione conserva. Per Christum Dominum nostrum. Amen. 

    21
    Preces in honorem aliorum Sanctorum necnon Beatorum 

    § 1.36 Partialis indulgentia conceditur christifideli qui, die cuiusque Sancti memoriali in kalendario notata, devote recitaverit in eius honorem orationem e Missali desumptam vel aliam legitime adprobatam. 

    § 2.37 Insuper, ad venerationem et pietatem in novos Sanctos vel Beatos fovendas, christifideli, qui ecclesias vel oratoria, in quibus sollemnia in eorum honorem intra annum peraguntur, devote visitaverit ibique Pater et Credo recitaverit, plenaria indulgentia semel conceditur; ei vero, qui, eodem temporis spatio, praefatam visitationem pie peregerit, conceditur partialis. 

    22
    Preces novendiales, litaniae, et parva Officia 

    Partialis indulgentia conceditur christifideli qui, 

    38 novendiali pio exercitio, publice peracto, devote interfuerit (e.g. ante sollemnitatem Nativitatis Domini vel Pentecostes vel Immaculatae Conceptionis B. M. V.); 

    39 litanias adprobatas pie recitaverit (e.g. Ss.mi Nominis Iesu, Sacr.mi Cordis Iesu, Pretiosissimi Sanguinis D.N.I.C., B. Mariae V., S. Ioseph, Sanctorum); 

    40 parvum officium legitime adprobatum pie recitaverit (e.g. Passionis D.N.I.C., Sacr.mi Cordis Iesu, B. Mariae V., Immaculatae Conceptionis, S. Ioseph). 

    23
    Preces Orientalium Ecclesiarum 
      

    Catholicitatis vi, Ecclesiae « singulae partes propria dona ceteris partibus et toti Ecclesiae afferunt, ita ut totum et singulae partes augeantur » (LG 13) quoad universa spiritalia Divinae largitatis munera: inde factum est ut preces ex variis traditionibus orientalibus, etiam apud fideles latini ritus, ultimis praesertim his annis, sparsae sint, et haud modico cum religiosae pietatis emolumento sive privatim sive publice usurpatae. 

    § 1.41 Plenaria indulgentia conceditur christifideli qui hymnum Akathistos vel officium Paraclisis in ecclesia aut oratorio, vel in familia, in religiosa Communitate, in christifidelium consociatione et generatim cum plures ad aliquem honestum finem conveniunt pie recitaverit. In aliis rerum adiunctis vero indulgentia erit partialis. 

    Quod attinet vero ad hymnum Akathistos pro indulgentia plenaria acquirenda non requiritur recitatio integra, sed sufficit recitatio continua congruae alicuius partis iuxta legitimam consuetudinem. 

    Apud christifideles orientales, ubi harum devotionum praxis non habeatur, alia similia exercitia in honorem beatae Mariae V., a Patriarchis statuta, iisdem indulgentiis gaudent. 

    § 2. Partialis indulgentia conceditur christifideli qui, pro tempore ac pro re, aliquam precem ex sequentibus devote recitaverit: Oratio pro gratiarum actione (ex Traditione Armenorum); Oratio vespertina, Oratio pro defunctis (ex Traditione Byzantina); Oratio Sanctuarii, Oratio « Lakhu Mara » seu « Ad te Domine » (ex Traditione Chaldaeorum); Oratio ad thurificationem, Oratio ad glorificandam Dei Matrem Mariam (ex Traditione Coptica); Oratio pro remissione peccatorum, Oratio pro adipiscenda sequela Christi (ex Traditione Aethiopica); Oratio pro Ecclesia, Oratio post expletam Liturgiam (ex Traditione Maronitarum); Intercessiones pro defunctis ex Liturgia S. Iacobi (ex Traditione Syro-Antiochena). 

    2442 
    Preces pro benefactoribus 

    Partialis indulgentia conceditur christifideli qui, supernaturali grati animi affectu ductus, orationem pro benefactoribus legitime adprobatam pie recitaverit (e. g. Retribuere dignare, Domine). 

    Retribuere dignare, Domine, omnibus nobis bona facientibus propter nomen tuum vitam aeternam. Amen. 

    2543 
    Preces pro pastoribus 

    Partialis indulgentia conceditur christifideli qui, 

    1° spiritu filialis devotionis, pro Summo Pontifice aliquam precem legitime adprobatam pie recitaverit (e.g. Oremus pro Pontifice); 

    2° item, pro Episcopo eparchiali vel dioecesano, initio pastoralis ministerii vel in anniversario, precem e Missali desumptam pie recitaverit. 

    Oremus pro Pontifice 

    V. Oremus pro Pontifice nostro N. 
    R. Dominus conservet eum, et vivificet eum, et beatum faciat eum in terra, et non tradat eum in animam inimicorum eius. 

    26 
    Preces supplicationis et gratiarum actionis 

    § 1. Plenaria indulgentia conceditur christifideli qui, in ecclesia vel oratorio, devote interfuerit sollemni cantui vel recitationi: 

    1°44 hymni Veni, Creator, vel prima anni die ad divinam opem pro totius anni decursu implorandam; vel in sollemnitate Pentecostes

    2°45 hymni Te Deum, ultima anni die, ad gratias Deo referendas pro beneficiis totius anni decursu acceptis. 

    § 2.46 Partialis indulgentia conceditur christifideli qui, 

    1° ineunte et declinante die, 

    2° in incipiendo et explendo proprio officio, 

    3° ante et post refectionem, 

    aliquam legitime adprobatam supplicationis et gratiarum actionis precem devote effuderit (e.g. Actiones nostras; Adsumus; Agimus Tibi gratias; Benedic, Domine; Domine, Deus omnipotens; Exaudi nos; Te Deum; Veni, Creator; Veni, Sancte Spiritus; Visita, quaesumus, Domine). 

    Actiones nostras,quaesumus, Domine, aspirando praeveni et adiuvando prosequere: ut cuncta nostra operatio a te semper incipiat et per te coepta finiatur. Per Christum Dominum nostrum. Amen. 

    (Prex ad auxilium divinum ante quamlibet actionem implorandum; MR, feria V post Cineres, collecta; LH, I hebd. feria II, ad Laudes) 

    Adsumus, Domine Sancte Spiritus, adsumus peccati quidem immanitate detenti, sed in nomine tuo specialiter congregati. 

    Veni ad nos et esto nobiscum et dignare illabi cordibus nostris. 

    Doce nos quid agamus, quo gradiamur et ostende quid efficere debeamus, ut, te auxiliante, tibi in omnibus placere valeamus. 

    Esto solus suggestor et effector iudiciorum nostrorum, qui solus cum Deo Patre et eius Filio nomen possides gloriosum. 

    Non nos patiaris perturbatores esse iustitiae qui summam diligis aequitatem. Non in sinistrum nos ignorantia trahat, non favor inflectat, non acceptio muneris vel personae corrumpat. 

    Sed iunge nos tibi efficaciter solius tuae gratiae dono, ut simus in te unum et in nullo deviemus a vero; quatenus in nomine tuo collecti, sic in cunctis teneamus cum moderamine pietatis iustitiam, ut et hic a te in nullo dissentiat sententia nostra et in futurum pro bene gestis consequamur praemia sempiterna. Amen. 
    (Oratio ante sessionem ad communia negotia) 

    Agimus tibi gratias, omnipotens Deus, pro universis beneficiis tuis: Qui vivis et regnas in saecula saeculorum. Amen. 
    (Prex pro gratiarum actione) 

    Benedic, Domine, nos et haec tua dona, quae de tua largitate sumus sumpturi. Per Christum Dominum nostrum. Amen. 
    (De Ben., 785) 

    Domine, Deus omnipotens, qui ad principium huius diei nos pervenire fecisti, tua nos hodie salva virtute, ut in hac die ad nullum declinemus peccatum, sed semper ad tuam iustitiam faciendam nostra procedant eloquia, dirigantur cogitationes et opera. Per Christum Dominum nostrum. Amen. 
    (LH, II hebd. feria II, ad Laudes) 

    Exaudi nos, Domine sancte, Pater omnipotens, aeterne Deus: et mittere digneris sanctum Angelum tuum de caelis, qui custodiat, foveat, protegat, visitet atque defendat omnes habitantes in hoc habitaculo. Per Christum Dominum nostrum. Amen. 

    Veni, Sancte Spiritus, reple tuorum corda fidelium et tui amoris in eis ignem accende. 
    (LH, Dom. Pentecostes) 

    Visita, quaesumus, Domine, habitationem istam, et omnes insidias inimici ab ea longe repelle, angeli tui sancti habitent in ea, qui nos in pace custodiant; et benedictio tua sit super nos semper. Per Christum Dominum nostrum. Amen. 
    (LH, Ad Compl. in sollemnitatibus) 

    27 
    Prima sacerdotum Missa et iubilares Ordinationum celebrationes 

    § 1.47 Plenaria indulgentia conceditur 

    1° sacerdoti primam Missam coram populo statuto die celebranti, 

    2° christifidelibus qui devote eidem Missae astiterint. 

    § 2.48 Item plenaria indulgentia conceditur 

    1° celebrantibus 25um, 50um, 60um et 70um anniversarium suae Ordinationis sacerdotalis, qui coram Deo propositum fideliter exsequendi suae vocationis officia renovaverint; 

    2° Episcopis qui in 25°, 40° et 50° anniversario suae Ordinationis episcopalis renovaverint coram Deo propositum fideliter exsequendi sui status officia; 

    3°49 christifidelibus qui celebratae Missae iubilari devote astiterint. 

    28 
    Professio Fidei et actus virtutum theologalium
     

    § 1.50 51Plenaria indulgentia conceditur christifideli qui, in celebratione Vigiliae Paschalis vel die anniversario sui baptismatis, vota baptismalia qualibet formula legitime adprobata renovaverit. 

    § 2. Partialis indulgentia conceditur christifideli qui, 

    1° vota baptismalia qualibet formula renovaverit; 

    2°52 se devote signo crucis signaverit, proferens de more verba: In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti. Amen; 

    3°53 symbolum Apostolorum vel symbolum Nicaenum-Constantinopolitanum pie recitaverit; 

    4°54 actus Fidei, Spei et Caritatis quavis legitima formula recitaverit. 

    29 
    Pro fidelibus defunctis 

    § 1. Plenaria indulgentia, animabus in Purgatorio detentis tantummodo applicabilis, conceditur christifideli qui 

    1°55 singulis diebus, a primo usque ad octavum novembris, coemeterium devote visitaverit et, vel mente tantum, pro defunctis exoraverit; 

    2°56 die Commemorationis omnium fidelium defunctorum (vel, de consensu Ordinarii, die Dominico antecedenti aut subsequenti aut die sollemnitatis Omnium Sanctorum) ecclesiam aut oratorium pie visitaverit ibique recitaverit Pater et Credo

    § 2. Partialis indulgentia, animabus in Purgatorio detentis tantummodo applicabilis, conceditur christifideli qui, 

    1°57 coemeterium devote visitaverit et, vel mente tantum, pro defunctis exoraverit; 

    2°58 Laudes vel Vesperas Officii defunctorum, vel invocationem Requiem aeternam devote recitaverit. 

    Competentes Coetus episcopales curabunt addere in editionibus Enchiridii pro sermonum varietate preces pro defunctis magis in suis territoriis usitatas et christifidelibus caras. 

    Requiem aeternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. Requiescant in pace. Amen. 
    (Ordo exequiarum) 

    30 
    Sacrae Scripturae lectio 

    § 1.59 Plenaria indulgentia conceditur christifideli qui Sacram Scripturam, iuxta textum a competenti auctoritate adprobatum, cum veneratione divino eloquio debita et ad modum lectionis spiritalis, per dimidiam saltem horam legerit; si per minus tempus id egerit indulgentia erit partialis. 

    § 2. Quod si rationabili de causa quis legere non valeat, indulgentia, plenaria vel partialis prout supra, conceditur, si textus ipse Sacrae Scripturae, vel alio legente vel ope instrumentorum, quae « video » vel « audio » vocantur, percipitur

    3160 
    Synodus dioecesana 

    Plenaria indulgentia semel conceditur christifideli qui, tempore dioecesanae Synodi, ecclesiam in qua ipsa Synodus celebratur pie visitaverit ibique recitaverit Pater et Credo. 

    3261 
    Visitatio pastoralis 

    Plenaria indulgentiasemel conceditur christifideli qui, tempore pastoralis visitationis, sacrae functioni astiterit, cui Visitator praefuerit. 

    33 
    Visitationes locorum sacrorum 

    § 1.62 Plenaria indulgentia conceditur christifideli qui visitaverit, ibique pie recitaverit Pater et Credo

    1° unam ex quattuor Patriarchalibus Basilicis in Urbe, vel cum aliis ad ipsam peregrinans, vel saltem durante visitatione eliciens affectum filialis subiectionis erga Romanum Pontificem;  

    2°63 basilicam minorem 

    a) in sollemnitate SS. Apostolorum Petri et Pauli
    b) in sollemnitate Titularis
    c) die secunda Augusti, qua «Portiunculae» indulgentia occurrit, 
    d) semel in anno, die a christifideli eligendo

    3°64 ecclesiam cathedralem 

    a) in sollemnitate SS. Apostolorum Petri et Pauli, 
    b) in sollemnitate Titularis
    c) in celebratione liturgica Cathedrae S. Petri, Apostoli, 
    d) in dedicatione Archibasilicae Ss.mi Salvatoris
    e) die secunda Augusti, qua «Portiunculae» indulgentia occurrit; 

    4°65 sanctuarium a competenti Auctoritate constitutum sive internationale, sive nationale, sive dioecesanum 

    a) in sollemnitate Titularis
    b) semel in anno, die a christifideli eligendo
    c) quoties peregrinationi interfuerit, quae turmatim illuc peragetur; 

    5o66 ecclesiam paroecialem 

    a) in sollemnitate Titularis
    b) die secunda Augusti, qua « Portiunculae » indulgentia occurrit; 

    6°67 ecclesiam vel altare, ipso dedicationis die; 

    7°68 ecclesiam vel oratorium Institutorum vitae consecratae et Societatum vitae apostolicae, die eorum Fundatori sacro. 

    § 2.69 Itidem plenaria indulgentia conceditur christifideli qui sua die in quaque Stationali Ecclesia sacris functionibus interfuerit; si devote utcumque visitaverit, indulgentia erit partialis. 

    § 3.70 Partialis indulgentia conceditur christifideli qui antiquum christianorum coemeterium seu «catacumbam» devote visitaverit.

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    (1) Cf. ID 11. 

    (2) E.g. Credo (conc. 28 § 2, 3°); De profundis (conc. 9, 2°); Magnificat (conc. 17 § 2, 1°); Sub tuum praesidium (conc. 17 § 2, 3°); Salve, Regina (ibid.); Actiones nostras (conc. 26 § 2, 2°); Agimus tibi gratias (ibid.). 

    (3) Cf. nn. 7-10, 11 § 2, 22, 25. 

    (4) Cf. normam 20 § 4. 

    (5) EI 1986, conc. 27 (itidem in EI 1968). 

    (6) EI 1986, conc. 26. 

    (7) EI 1986, conc. 12 (cf. SPA, decr. De indulgentiis ope instrumenti televisifici vel radiophonici lucrandis, 14 dec. 1985 (AAS 78 [1986] 293-294).   

    (8) Cf. EI 1986, conc. 37. 

    (9) EI 1986, conc. 20 (indulgentia partialis, vi concessionis generalioris II a docente consecuta, per hanc concessionem ad discentem extenditur). 

    (10) § 1, 1°: EI 1986, conc. 3. 

    (11) § 1, 2°: EI 1986, conc. 59. 

    (12) § 1, 4°: EI 1986, conc. 23. 

    (13) § 2, 1°: EI 1986, conc. 3. 

    (14) § 2, 2°: EI 1986, conc. 4, 40, 59. 

    (15) § 1, 1°: EI 1986, conc. 42. 

    (16) § 1, 2°: EI 1986, conc. 22. 

    (17) § 2, 1°: EI 1986, conc. 15. 

    (18) § 2, 2°: EI 1986, conc. 10 et 22. 

    (19) 2o: EI 1986, conc. 2, 19, 33. 

    (20) § 1: EI 1986, conc. 25. 

    (21) § 2: EI 1986, conc. 45. 

    (22) § 2: EI 1986, conc. 44. 

    (23) §§ 1-4: EI 1986, conc. 28. (Cf. ID, nn. 6, 18; EI 1968, n. 24 § 2; Ordo unctionis infirmorum eorumque pastoralis curae, 7 dec. 1972, 122; CIC 1983, can. 530; EI 1986, n. 21 § 2). 

    (24) 1°: EI 1986, conc. 17. 

    (25) 2°: EI 1986, conc. 63. 

    (26) EI 1986, conc. 35. Ad pietatis obiecta rite benedicenda sacerdos vel diaconus formulas liturgicas proprii Ritualis servet. In pecularibus adiunctis, minister adhibere potest sequentem formulam brevem: « In nomine Patris et Filii, et Spiritus Sancti. Amen » (De Ben., 1165 et 1182). 

    (27) EI 1986, conc. 38. 

    (28) EI 1986, conc. 41. 

    (29) § 1, 1°: EI 1986, conc. 48 (de hymno Akathistos et officio Paraclisis, vide infra conc. 23). 

    (30) § 2, 1°: EI 1986, conc. 30. 

    (31) § 2, 2°: EI 1986, conc. 9. 

    (32) § 2, 3°: EI 1986, conc. 31, 32, 51, 52, 57 (de precibus novendialibus, litaniis et parvis Officiis in honorem B. Mariae V., vide infra conc. 22). 

    (33) EI 1986, conc. 8. 

    (34) EI 1986, conc. 6 (de litaniis et parvo officio S. Ioseph, vide infra conc. 22, 2°-3°). 

    (35) EI 1986, conc. 53. 

    (36) § 1: EI 1986, conc. 54 (de litaniis sanctorum, vide infra conc. 22, 2°). 

    (37) § 2: SPA, decr. 12 sept. 1968. Cf. SCR, Instr. De celebrationibus quae in honorem alicuius Sancti vel Beati intra annum a Canonizatione vel Beatificatione peragi solent (AAS 60 [1968] 602, ad 5). 

    (38) 1°: EI 1986, conc. 34. 

    (39) 2°: EI 1986, conc. 29. 

    (40) 3°: EI 1986, conc. 36. 

    (41) § 1: EI 1986, conc. 48, ad 4; PA, decr. Mater Christi, 31 maii 1991 (in PA tab. n. 3691I). 

    (42) EI 1986, conc. 47. 

    (43) 1°: EI 1986, conc. 39. 

    (44) § 1, 1°: EI 1986, conc. 61. 

    (45) § 1, 2°: EI 1986, conc. 60. 

    (46) § 2: EI 1986, conc. 1, 5, 7, 21, 24, 60, 61, 62, 64. 

    (47) § 1: EI 1986, conc. 43. 

    (48) § 2, 1°: EI 1986, conc. 49. 

    (49) § 2, 3°: EI 1986, conc. 49. 

    (50) § 1: EI 1986, conc. 70. 

    (51) § 1, 1°: EI 1986, conc. 70. 

    (52) § 2, 2°: EI 1986, conc. 55. 

    (53) § 2, 3°: EI 1986, conc. 16. 

    (54) § 2, 4°: EI 1986, conc. 2 (singuli actus indulgentia ditantur). 

    (55) § 1, 1°: EI 1986, conc. 13. 

    (56) § 1, 2°: EI 1986, conc. 67 (vide etiam, supra, normam 19). 

    (57) § 2, 1°: EI 1986, conc. 13. 

    (58) § 2, 2°: EI 1986, conc. 18, 46. 

    (59) § 1: EI 1986, conc. 50. 

    (60) EI 1986, conc. 58. 

    (61) EI 1986, conc. 69. 

    (62) § 1, 1°: EI 1986, conc. 11. 

    (63) § 1, 2°: cf. SCR, decr. Domus Dei, 6 iunii 1968 (AAS 60 [1968] 536-539). Utraque indulgentia, sub litteris b et c, acquiri poterit vel die supra definito vel alio die ab Ordinario statuendo in fidelium utilitatem (item ad 3, sub litteris b et e; ad 4, sub littera a; ad 5, sub litteris a et b). 

    (64) § 1, 3°: EI 1986, conc. 65. 

    (65) § 1, 4°: Cf. CIC, cann. 1230-1234. 

    (66) § 1, 5°: EI 1986, conc. 65. Iisdem indulgentiis gaudent ecclesia concathedralis – si adsit – etsi forte non sit paroecialis, necnon ecclesiae quasi paroeciales: cf. CIC, can. 516 § 1. Pro navigantibus et maritimis cf. Ioannes Paulus II,m.p. Stella Maris (AAS 89 [1997] 209-216). 

    (67) § 1, 6°: EI 1986, conc. 66. 

    (68) § 1, 7°: EI 1986, conc. 68. 

    (69) § 2: EI 1986, conc. 56. Cf. CE 260-261. 

    (70) § 3: EI 1986, conc. 14.   

      ***

    Appendix 

    PIAE INVOCATIONES 

    Ad quamlibet piam invocationem quod attinet, haec notanda sunt: 

    1. Invocatio, quoad indulgentiam, non habetur opus distinctum seu completum, sed uti complementum operis, quo christifidelis in suis officiis gerendis et vitae aerumnis tolerandis animum ad Deum humili fiducia elevat. Unde pia invocatio elevationem mentis complet; et ambae sunt veluti gemma, quae communibus activitatibus inseritur easque exornat, et quasi sal quo eaedem activitates apte condiuntur. 

    2. Praeferenda est invocatio, quae rerum et animi adiunctis magis congruit: quaeque vel ex animo sponte oritur vel eligitur ex iis quae diuturno christifidelium usu sunt probatae et quarum infra additur brevis elenchus. 

    3. Invocatio potest esse brevissima, uno vel paucis verbis expressa aut mente tantum concepta. 

    Nonnulla exempla afferre placet: Deus meus – Pater1 – Iesus – Laudetur Iesus Christus (vel alia usitata christiana salutatio) – Credo in te, Domine – Adoro te – Spero in te – Amo te – Omnia pro te – Gratias ago tibi (vel Deo gratias) – Deus sit benedictus (vel Benedicamus Domino) – Adveniat regnum tuum – Fiat voluntas tua – Sicut Domino placet – Adiuva me, Deus – Conforta me – Exaudi me (vel Exaudi orationem meam) – Salva me – Miserere mei – Parce mihi, Domine – Ne permittas me separari a te – Ne derelinquas me – Ave, Maria – Gloria in excelsis Deo – Domine, magnus es tu 2 – Totus tuus. 

    Invocationes usu receptae quae in exemplum afferuntur3 

    Adoramus te, Christe, et benedicimus tibi; quia per Crucem tuam redemisti mundum. 
    Benedicta sit sancta Trinitas. 
    Christus vincit! Christus regnat! Christus imperat! 
    Cor Iesu, flagrans amore nostri, inflamma cor nostrum amore tui. 
    Cor Iesu, in te confido. 
    Cor Iesu, omnia pro te. 
    Cor Iesu sacratissimum, miserere nobis. 
    Deus meus et omnia. 
    Deus, propitius esto mihi peccatori.4 
    Dignare me laudare te, Virgo sacrata; da mihi virtutem contra hostes tuos. 
    Doce me facere voluntatem tuam, quia Deus meus es tu.5 
    Domine, adauge nobis fidem.6 
    Domine, fiat unitas mentium in veritate et unitas cordium in caritate. 
    Domine, salva nos perimus.7 
    Dominus meus et Deus meus!8 
    Dulce cor Mariae, esto salus mea. 
    Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto. 
    Iesu, Maria, Ioseph. 
    Iesu, Maria, Ioseph, vobis cor et animam meam dono. 
    Iesu, Maria, Ioseph, adstate mihi in extremo agone. 
    Iesu, Maria, Ioseph, in pace vobiscum dormiam et requiescam. 
    Iesu, mitis et humilis corde, fac cor nostrum secundum Cor tuum. 
    Laudetur et adoretur in aeternum sanctissimum Sacramentum. 
    Mane nobiscum, Domine.9 
    Mater dolorosa, ora pro nobis. 
    Mater mea, fiducia mea. 
    Mitte, Domine, operarios in messem tuam.10 
    Nos cum prole pia benedicat Virgo Maria. 
    O crux, ave, spes unica. 
    Omnes Sancti et Sanctae Dei, orate pro nobis. 
    Ora pro nobis, sancta Dei Genetrix, ut digni efficiamur promissionibus Christi. 
    Pater, in manus tuas commendo spiritum meum.11 
    Pie Iesu Domine, dona eis requiem. 
    Regina sine labe originali concepta, ora pro nobis. 
    Sancta Dei Genetrix, semper Virgo Maria, intercede pro nobis. 
    Sancta Maria, Mater Dei, ora pro me. 
    Tu es Christus, Filius Dei vivi.12   

    -------------------------------------------------------------------

    (1) Cf. Rom 8,15 et Gal 4,6. 

    (2) Cf. Idt 16,16 et Ps 85,10. 

    (3) Aliae invocationes, lingua vernacula expressae, inveniri poterunt in communibus pietatis libris. 

    (4) Lc 18,13. 

    (5) Ps 143 [Vg 142] 10. 

    (6) Lc 17,5. 

    (7) Mt 8,25. 

    (8) Io 20,28. 

    (9) Cf. Lc 24,29. 

    (10) Cf. Mt 9,38. 

    (11) Lc 23,46; cf. Ps 31 [Vg 30] 6. 

    (12) Mt 16,16. 

    ***

    Documentum 

    CONSTITUTIO APOSTOLICA 
    INDULGENTIARUM DOCTRINA 
    PAULUS EPISCOPUS 
    SERVUS SERVORUM DEI 
    AD PERPETUAM REI MEMORIAM 

    1. Indulgentiarum doctrina et usus, in catholica Ecclesia a pluribus saeculis vigentes, in divina revelatione quasi in solido fundamento innituntur,1 quae, ab Apostolis tradita, « sub assistentia Spiritus Sancti in Ecclesia proficit », dum « Ecclesia ..., volventibus saeculis, ad plenitudinem divinae veritatis iugiter tendit, donec in ipsa consummentur verba Dei ».2 

    Ad rectam autem huius doctrinae eiusque salutaris usus intellegentiam quasdam veritates recolamus oportet, quas universa Ecclesia verbo Dei illuminata semper credidit, et Episcopi, Apostolorum successores, atque imprimis Romani Pontifices, successores Beati Petri, sive per pastoralem praxim sive per doctrinalia documenta decursu saeculorum docuerunt et docent. 

    2. Quemadmodum divina revelatione docemur, poenae peccata consequuntur a divina sanctitate et iustitia inflictae, sive in hoc mundo tuendae, doloribus, miseriis et aerumnis huius vitae et praesertim morte,3 sive etiam per ignem et tormenta vel poenas catharterias in futuro saeculo.4 Christifideles proinde semper sibi persuasum habebant pravam viam offendicula multa habere, eamque asperam, spinosam et nocivam esse iis, qui ambularent in ea.5 

    Quae poenae iusto et misericordia iudicio Dei imponuntur ad purificandas animas et sanctitatem ordinis moralis defendendam, et ad gloriam Dei in plenam eius maiestatem restituendam. Omne enim peccatum secumfert perturbationem ordinis universalis, quem Deus ineffabili sapientia et infinita caritate disposuit, et destructionem ingentium bonorum respectu tum peccatoris ipsius tum communitatis hominum. Menti autem christianorum omnium temporum clare apparebat peccatum, non solum transgressionem legis divinae, sed insuper, etsi non semper directe et aperte, esse contemptum vel neglectum personalis amicitiae inter Deum et hominem,6 et veram ac numquam satis aestimabilem Dei offensam, immo ingratam reiectionem amoris Dei in Christo nobis oblati, cum Christus discipulos suos amicos vocaverit, non servos.7 

    3. Necessarium est ergo ad peccatorum plenam remissionem et reparationem, quae dicitur, non solum ut per sinceram conversionem mentis amicitia cum Deo restauretur et offensa sapientiae et bonitati Eius illata expietur, sed etiam ut omnia bona tum personalia tum socialia tum ea, quae ad ipsum ordinem universalem pertinent, per peccatum imminuta vel destructa, plene redintegrentur, vel per voluntariam reparationem quae non erit sine poena, vel per tolerantiam poenarum ab ipsa iusta et sanctissima Dei sapientia statutarum, e quibus elucescant in universo mundo sanctitas et splendor gloriae Dei. Ab existentia autem et gravitate poenarum dignoscuntur peccati insipientia et malitia, eiusque malae sequelae. 

    Poenas vero luendas vel reliquias peccatorum purificandas manere posse et revera frequenter manere etiam postquam culpa iam remissa est,8 doctrina de purgatorio luculenter ostendit: in hoc enim animae defunctorum, quae « vere paenitentes in Dei caritate decesserint, antequam dignis paenitentiae fructibus de commissis satisfecerint et omissis »,9 post mortem poenis purgatoriis purificantur. Ipsae quoque liturgicae preces idem satis indicant, quibus ab antiquis, simis temporibus communitas christiana ad sacram synaxim admissa utitur orans « ut qui iuste pro peccatis nostris affligimur, pro tui nominis gloria misericorditer liberemur ».10 

    Omnes autem homines in hoc mundo peregrinantes levia saltem et quotidiana peccata, quae dicuntur, committunt:11 ita ut omnes misericordia Dei indigeant, ut a peccatorum sequelis poenalibus liberentur. 

    II 

    4. Ex arcano ac benigno divinae dispositionis mysterio, homines supernaturali necessitudine inter se coniunguntur, qua peccatum unius etiam ceteris nocet, sicut etiam sanctitas unius beneficium ceteris affert.12 Ita christifideles auxilium sibi invicem praestant ad finem supernaturalem consequendum. Communionis huius testimonium in ipso Adamo manifestatur, cuius peccatum in omnes homines propagatione transit. Sed maius et perfectius necessitudinis huius supernaturalis principium, fundamentum et exemplar est ipse Christus, in cuius societatem Deus non vocavit.13 

    5. Etenim Christus, « qui peccatum non fecit », « passus est pro nobis »;14 « vulneratus est propter iniquitates nostras, attritus est propter scelera nostra ... et livore eius sanati sumus ».15 

    Christi vestigia secuti,16 christifideles scmper conati sunt se invicem adiuvare in via ad Patrem caelestem, oratione, spiritualium bonorum exhibitione et paenitentiali expiatione; quo ferventiore autem caritate excitabantur, eo magis sectabantur Christum patientem, crucem propriam ferentes in expiationem peccatorum suorum et aliorum, certo scientes se fratribus suis ad salutem adipiscendam opitulari posse apud Deum misericordiarum Patrem.17 Hoc perantiquum communionis Sanctorum dogma est,18 quo vita singulorum filiorum Dei in Christo et per Christum cum vita omnium aliorum fratrum christianorum mirabili nexu coniungitur in supernaturali unitate Corporis mystici Christi, quasi in una mystica persona.19 

    Hoc modo exhibetur « thesaurus Ecclesiae ».20 Qui quidem non est quasi summa bonorum ad instar materialium divitiarum, quae per saecula cumulantur, sed est infinitum et inexhaustum pretium, quod apud Deum habent expiationes et merita Christi Domini, oblata ut humanitas tota a peccato liberetur et ad communionem cum Patre perveniat; est ipse Christus Redemptor, in quo sunt et vigent satisfactiones et merita redemptionis eius.21 Praeterea ad Nunc thesaurum pertinet etiam pretium vere immensum et incommensurabile et semper novum, quod coram Deo habent orationes ac bona opera Beatae Mariae Virginis et omnium Sanctorum, qui, Christi Domini per ipsius gratiam vestigia secuti, semetipsos sanctificaverunt, et perfecerunt opus a Patre acceptum; ita ut, propriam salutem operantes, etiam ad salutem fratrum suorum in unitate Corporis mystici contulerint. 

    « Universi enim qui Christi sunt, Spiritum eius habentes, in unam Ecclesiam coalescunt et invicem cohaerent in ipso (cf. Eph. 4, 16). Viatorum igitur unio cum fratribus qui in pace Christi dormierunt, minime intermittitur, immo secundum perennem Ecclesiae fidem, spiritualium bonorum communicatione roboratur. Ex eo enim quod caelites intimius cum Christo uniuntur, totam Ecclesiam in sanctitatem firmius consolidant ... ac multipliciter ad ampliorem eius aedificationem contribuunt (cf. 1 Cor. 12, 1227). Nam in patriam recepti et praesentes ad Dominum (cf. 2 Cor. 5, 8), per Ipsum, cum Ipso et in Ipso non desinunt apud Patrem pro nobis intercedere, exhibentes merita quae per unum Mediatorem Dei et hominum, Christum Iesum (cf. 1 Tm. 2, 5), in terris sunt adepti, Domino in omnibus servientes et adimplentes ea quae desunt passionum Christi in carne sua pro Corpore eius quod est Ecclesia (cf. Cor. 1, 24). Eortim proinde fraterna sollicitudine infirmitas nostra plurimum iuvatur ».22 

    Unde inter fideles, vel caelesti patria potitos, vel admissa in purgatorio expiantes, vel adhuc in terris peregrinantes, profecto est perenne caritatis vinculum et bonorum omnium abundans permutatio, quibus, peccatis omnibus totius Corporis mystici expiatis, iustitia divina placatur: misericordia autem Dei ad veniam provocatur, quo citius peccatores contriti ad plenam fruitionem bonorum familiae Dei perducantur. 

    III 

    6. Ecclesia, harum veritatum inde a primis temporibus conscia, varias vias noverat et inut, ut fructus redemptionis Dominicae singulis fidelibus applicarentur, et ut fideles ad salutem fratrum operarentur; et sic totum corpus Ecclesiae in iustitia et sanctitate ad perfectum regni Dei adventum componeretur, quando Deus erit omnia in omnibus. 

    Ipsi enim Apostoli exhortabantur discipulos suos, ut pro salute peccatorum orarent;23 quem usum antiquissima Ecclesiae consuetudo sancte servavit,24 maxime cum paenitentes intercessionem totius communitatis invocabant,25 et eo quod defuncti suffragiis, praesertim oblatione sacrificii eucharistici, sublevabantur.26 Etiam opera bona, ea imprimis quae humanae fragilitati difficilia sunt, in Ecclesia iam ab antiquis temporibus pro salute peccatorum Deo offerebantur.27 Cum autem passiones, quas martyres pro fide atque pro lege Dei sustinebant, magni aestimarentur, paenitentes ab iis petere solebant, nt eorundem meritis adiuti celerius ab episcopis reconciliationem acciperent.28 Preces enim et bona opera iustorum tanti aestimabantur, ut paenitentem adiutorio totius plebis christianae lavari, mundari atque redimi affirmaretur.29 

    In his omnibus vero non singuli fideles, propriis tantum viribus, pro remissione peccatorum aliorum fratrum operari putabantur; ipsa enim Ecclesia, ut unum corpus, Christo capiti iuncta, in singulis membris satisfacere credebatur.30 

    Ecclesia autem Patrum sibi omnino persuasum habebat, se opus salvificum exsequi in communione et sub auctoritate Pastorum, quos Spiritus Sanctus posuit episcopos ad regendam Ecclesiam Dei.31 Episcopi itaque omnibus prudenter perpensis statuebaut modum et mensuram satisfactionis praestandae, immo et permittebant, ut paenitentiae canonicae aliis redimerentur operibus, forte facilioribus, bono communi convenientibus vel pictatem foventibus, quae ab ipsis paenitentibus, immo aliquando ab aliis fidelibus essent peracta.32 

    IV 

    7. Persuasio in Ecclesia vigens Dominici gregis Pastores per applicationem meritorum Christi et Sanctorum singulos fideles a reliquiis peccatorum liberare posse, paulatim decursu saeculorum, Spiritu Sancto afflante, qui populum Dei iugiter animat, usum indulgentiarum induxit, per quem profectus in doctrina ipsa et disciplina Ecclesiae factus est, non permutatio,33 et ex radice revelationis novum bonum invectum ad utilitatem fidelium ac totius Ecclesiae. 

    Usus autem indulgentiarum, paulatim propagatus, tum maxime in historia Ecclesiae ut factum conspicuum apparuit, quando Romani Pontifices, opera quaedam bono communi Ecclesiae convenientia, « pro omni paenitentia reputanda esse » decreverunt,34 atque fidelibus « vere paenitentibus et confessis » atque huiusmodi opera peragentibus « de omnipotentis Dei misericordia et ... Apostolorum eius meritis et auctoritate confisi », « Apostolicae plenitudine potestatis », « non solum plenam et largiorem, immo plenissimam omnium suorum ... veniam peccatorum » concedebant.35 

    Nam « Unigenitus Dei Filius ... thesaurum militanti Ecclesiae acqtusivit ... Quem quidem thesaurum ... per beatum Petrum, caeli clavigerum, eiusque successores, suos in terris vicarios, commisit fidelitatis salubriter dispensandum, et propriis et rationabilibus causis, nunc pro totali, nunc pro partiali remissione poenac temporalis pro peccatis debitae, tam generaliter quam specialiter (prout etiam Deo expedire cognoscerent), vere paenitentibus et confessis misericorditer applicandum. Ad cuius quidem thesauri cumulum beatae Dei Genetricis omniumque electorum ... merita adminiculum praestare noscuntur ».36 

    8. Haec remissio poenae temporalis debitae pro peccatis, ad culpam quod attinet, iam deletis, proprio nomine « indulgentia » vocata est.37 

    Quae indulgentia communia quaedam habet cum aliis rationibus seu viis ad peccatorum reliquias tollendas initis, sed insimul ab iisdem rationibus plane distinguitur. 

    In indulgentia enim Ecclesia, sua potestate utens ministrae redemptionis Christi Domini, non tantum orat, sed christifideli apte disposito auctoritative dispensat thesaurum satisfactionem Christi et Sanctorum ad poenae temporalis remissionem.38 

    Finis quem ecclesiastica auctoritas sibi proponit in elargiendis indulgentiis, in hoc est positus ut non solum adiuvet christifideles ad paenas debitas luendas, sed etiam eosdem impellat ad pietatis, paenitentiae et caritatis opera peragenda, ea praesertim quae fidei incremento et bono communi conducunt.39 

    Quod si christifideles indulgentias in suffragium defunctorum transferant, eximio modo caritatem exercent et, dum superna cogitant, terrena rectius componunt. 

    Hanc doctrinam Magisterium Ecclesiae in variis documentis vindicavit atque declaravit.40 In usum quidem indulgentiarum nonnumquam abusus irrepserunt, tum quia « per indiscretas et superfluas indulgentias » claves Ecclesiae contemnebantur et paenitentialis satisfactio enervabatur,41 tum quia propter « pravos quaestus » indulgentiarum nomen blasphemabatur.42 Ecclesia vero, abusus emendans atque corrigens, « indulgentiarum usum, christiano populo maxime salutarem, et sacrorum Conciliorum auctoritate probatum, in Ecclesia retinendum esse docet et praecipit, eosque anathemate damnat, qui aut inutiles esse asserunt, vel eas concedendi in Ecclesia potestatem esse negant ».43 

    9. Ecclesia autem etiam hodie omnes suos filios invitat, ut ponderent atque considerent, quantum valeat usus indulgentiarum ad vitam singulorum, immo etiam totius societatis christianae fovendam. 

    Ut breviter praecipua commemoremus, primum quidem salutaris hic usus docet: « malum et amarum est reliquisse ... Dominum Deum ».44 Fideles enim, cum indulgentias assequuntur, intellegunt se non posse propriis viribus expiare malum, quod peccando sibi ipsis immo toti communitati intulerunt, et ideo ad humilitatem salutarem excitantur. 

    Usus deinde indulgentiarum docet, quam intima unione in Christo inter nos coniungamur, et quantum conferre possit vita supernaturalis uniuscuiusque ad alios, ut et ipsi cum Patre facilius et artius possint uniri. Indulgentiarum itaque usus efficaciter ad caritatem inflammat, eamque eximio modo exercet, cum fratribus in Christo dormientibus adiutorium praebetur. 

    10. Item indulgentiarum cultus ad fiduciam ei spem plenae reconciliationis cum Deo Patre erigit; quod tamen ita operatur, ut nullius neglegentiae ansam det, studiumque dispositionum ad plenam communionem cum Deo requisitarum nullo modo remittat. Indulgentiae enim, licet gratuita sint beneficia, tamen tum pro vivis tum pro defunctis tantum certis condicionibus impletis conceduntur, cum ad eas assequendas requiratur, hinc ut opera bona praescripta absoluta sint, illinc ut fidelis debitis dispositionibus praeditus sit: scilicet, ut Deum diligat, peccata detestetur, in meritis Christi Domini fiduciam habeat et communionem Sanctorum magnae utilitati sibi esse firmiter credat. 

    Neque omittendum est indulgentias acquirendo fideles dociliter se submittere legitimis Pastoribus Ecclesiae et praesertim successori Beati Petri, Caeli clavigeri, quippe quos ipse Salvator mandaverit, ut pascerent et regerent Ecclesiam suam. 

    Institutio itaque salutaris indulgentiarum suo modo confert, ut Christo exhibeatur Ecclesia non habens maculam aut rugam, sed sancta et immaculata,45 supernaturali caritatis vinculo in Christo mirabiliter coniuncta. Cum enim ope indulgentiarum membra Ecclesiae purgantis ad Ecclesiam caelestem citius aggregentur, per easdem indulgentias regnum Christi magis magisque atque celerius instauratur, « donec occurramus omnes in unitatem fidei et agnitionis Filii Dei in virum perfectum, in mansuram aetatis plenitudinis Christi ».46 

    11. His igitur veritatibus innixa, sancta Mater Ecclesia, dum denuo commendat fidelibus suis indulgentiarum usum, ut populo christiano plurium saeculorum cursu et temporibus etiam nostris gratissimum, sicut experiendo probatur, nihil omnino detrahere intendit de aliis sanctificationis et purgationis rationibus, imprimis de sanctissimo Missae sacrificio et sacramentis, praesertim paenitentiae sacramento, deinde de copiosis auxiliis, quae uno nomine sacramentalia vocantur, ac demum de pietatis, paenitentiae et caritatis operibus. His omnibus subsidiis hoc commune est quod sanctificationem et purificationem eo validius operantur quanto artius aliquis Christo capiti et Ecclesiae corpori per caritatem coniungitur. Praestantia caritatis in vita christiana etiam indulgentiis confirmatur. Nain indulgentiae acquiri nequeunt sine sincera metanoia et coniunctione cum Deo, quibus additur operum praescriptorum impletio. Servatur ergo ordo caritatis, in quem inseritur poenarum remissio ex dispensatione thesauri Ecclesiae. 

    Suos fideles cohortans ne deserant neu parvipendant sanctas traditiones patrum, sed religiose eas accipiant, tamquam pretiosum catholicae familiae thesaurum, iisque obsequantur, Ecclesia tamen sinit unumquemque, in sancta et iusta libertate filiorum Dei, huiusmodi purificationis et sanctificationis subsidiis uti; in eorum mentem autem continenter revocat ea quae ad salutem assecuendam sunt praeponenda, utpote necessaria vel meliora ct efficaciora.47 

    Ut autem ipse indulgentiarum usus ad maiorem dignitatem et aestimationem provehatur, aliquid innovandum sancta Mater Ecclesia opportunum duxit in earum disciplina, novasque normas tradendas decrevit. 

    V 

    12. Normae quae sequuntur variationes opportunas in disciplinam de indulgentiis inducunt, votis quoque Coetuum Episcopalium receptis. 

    Ordinationes Codicis Iuris Canonici et Decretorum Sanctae Sedis de indulgentiis, quatenus cum novis normis congruunt, integrae manent. 

    In normis apparandis haec tria praesertim spectata sunt: ut nova mensura statueretur pro indulgentia partiali, congrua deminutio in indulgentias plenarias induceretur, et quae ad indulgentias reales et locales, quas dicunt, pertinent in simpliciorem et digniorem formam redigerentur et componerentur. Ad indulgentiam partialem quod attinet, antiqua dierum et annorum determinatione posthabita, nova norma seu mensura exquisita est, iuxta quam actio ipsa consideratur christifidelis, qui opus indulgentia ditatum perficit. 

    Cum vero sua actione christifidelis — praeter meritum quod actionis est fructus praecipuus — consequi insuper possit poenae temporalis remissionem, et quidem eo maiorem quo maior est operantis caritas et operis praestantia, placuit hanc ipsam remissionem poenae, quam christifidelis sia actione acquirit, tamquam mensuram sumere remissionis poenae, quam Ecclesiastica Auctoritas per indulgentiam partialem liberaliter addit. 

    Ad indulgentiam plenariam quod attinet, opportunum visum est earum numerum congruenter munere, ut christifideles indulgentiae plenariae aequam aestimationem faciant et eam, debitis ornati dispositionibus, acquirere valeant. Quod enim saepius occurrit, parum attenditur; quod copiosius offertur, parvi aestimatur; cum plerique christifideles congruo temporis spatio indigeant, ut ad plenariam indulgentiam assequendam apte se praeparent. 

    Quod attinet ad indulgentias reales et locales, non tantum earum numerus valde deminuitus est, sed ipsum nomen sublatum est, quo clarius constet indulgentiis ditari christifidelium actiones, non vero res vel loca, quae sunt tantum occasiones indulgentias acquirendi. Immo piarum Consociationum asseclae indulgentias illis propriam assequi possunt, praescripta opera adimplendo, neque insignium usus requiritur. 

    ***

    NORMAE 

    N. 1. Indulgentia est remissio coram Deo poenae temporalis pro peccatis, ad culpam quod attinet, iam deletis, quam christifidelis, apte dispositus et certis ac definitis condicionibus, consequitur ope Ecclesiae quae, ut ministra redemptionis, thesaurum satisfactionum Christi et Sanctorum auctoritative dispensat et applicat. 

    N. 2. Indulgentia est partialis vel plenaria prout a poena temporali pro peccatis debita liberat ex parte aut ex toto. 

    N. 3. Indulgentiae sive partiales sive plenariae possunt semper defunctis applicari per modum suffragii. 

    N. 4. Indulgentia partialis, in posterum, his tantum verbis « indulgentia partialis » significabitur, nulla addita dierum vel annorum determinatione. 

    N. 5. Christifideli qui, corde saltem contritus, peragit opus indulgentia partiali ditatum, tribuitur ope Ecclesiae tantadem poenae temporalis remissio, quantam ipse sua actione iam percipit. 

    N. 6. Indulgentia plenaria semel tantum in die acquiri potest, salvo praescripto N. 18 pro constitutis « in articulo mortis ». 

    Partialis vero indulgentia pluries in die acquiri potest, nisi aliud expresse notetur. 

    N. 7. Ad indulgentiam plenariam assequendam requiruntur exsecutio operis indulgentia ditati et impletio trium condicionum, quae sunt: sacramentalis confessio, communio eucharistica et oratio ad mentem Summi Pontificis. Requiritur insuper ut excludatur omnis affectus erga quodecumque peccatum etiam veniale. 

    Si plena huiusmodi dispositio desit vel praedictae condiciones, salvo praescripto N. 11 pro « impeditis », non impleantur, indulgentia erit tantum partialis. 

    N. 8. Tres condiciones perfici possunt pluribus diebus ante vel post praescripti operis exsecutionem; convenit tamen ut communio et oratio ad mentem Summi Pontificis peragantur ipso die quo instituitur opus. 

    N. 9. Unica sacramentali confessione plures indulgentiae plenariae acquiri possunt; unica vero communione eucharistica et unica oratione ad mentem Summi Pontificis una tantum indulgentia plenaria acquiritur. 

    N. 10. Condicio precandi ad mentem Summi Pontificis plene impletur, si recitantur ad Eiusdem mentem semel Pater et Ave; data tamen facultate singulis fidelibus quamlibet aliam orationem recitandi iuxta uniuscuiusque pietatem et devotionem erga Romanum Pontificem. 

    N. 11. Firma facultate confessariis can. 935 C.I.C. facta commutandi pro « impeditis » sive opus praescriptum sive condiciones, Ordinarii locorum possunt concedere fidelibus, in quos ad normam iuris exercent auctoritatem, si loca inhabitent ubi nullo modo vel saltem admodum difficile ad confessionem vel ad communionem accedere possuit, ut ipsi queant indulgentiam plenariam consequi absque actuali confessione ct communione, dummodo sint corde contriti et ad praedicta sacramenta, cum primum poterunt, accedere proponant. 

    N. 12. Divisio indulgentiarum in personales, reales et locales, non amplius adhibetur, quo clarius constet indulgentiis ditari christifidelibus actiones, quamvis cum re vel loco interdum coniungantur. 

    N. 13. Enchiridion indulgentiarum recognoscetur eo consilio ut tantum praecipuae preces et praecipua opera pietatis, caritatis et paenitentiae indulgentiis ditentur. 

    N. 14. Elenchi et summaria indulgentiarum Ordinum, Congregationum religiosarum, Societatum in communi viventium sine votis, Institutorum saecularium, necnon piarum fidelium Consociationum, quamprimum recognoscentur, ita ut indulgentia plenaria acquiri possit peculiaribus tantum diebus a Sancta Sede statuendis, proponente supremo Moderatore vel, si agatur de piis Consociationibus, Ordinario loci. 

    N. 15. In omnibus ecclesiis, oratoriis publicis vel — ab illis qui legitime iis utuntur — semipublicis acquiri potest indulgentia plenaria, quae defunctis tantum applicari potest, die 2 Novembris. 

    In ecclesiis vero paroecialibus acquiri insuper potest indulgentia plenaria bis in anno: die festo Titularis, et die 2 Augusti, quo « Portiunculae » indulgentia occurrit, vel alio opportuniore die in Ordinario statuendo. 

    Omnes praedictae indulgentiae acquiri poterunt vel diebus supra definitis vel, de consensu Ordinarii, die Dominico antecedenti aut subsequenti. 

    Ceterae indulgentiae ecclesiis vel oratoriis adiunctae quamprimum recognoscentur. 

    N. 16. Opus praescriptum ad acquirendam indulgentiam plenariam ecclesiae vel oratorio adiunctam est eiusdem pia visitatio, in qua recitantur oratio Dominica et fidei symbolum (Pater et Credo). 

    N. 17. Christifidelis qui pietatis obiecto (crucifixo, cruce, corona, scapulari, numismate), a quovis sacerdote rite benedicto, pia utitur mente, consequitur indulgentiam partialem. 

    Si autem pietatis obiectum a Summo Pontifice aut a quolibet Episcopo fuerit benedictum, christifidelis, eodem obiecto pia utens mente, assequi potest etiam indulgentiam plenariam die festo SS. Apostolorum Petri et Pauli, addita tamen, qualibet legitima formula, fidei professione. 

    N. 18. Pia Mater Ecclesia, si haberi nequit sacerdos qui christifideli in vitae discrimen adducto sacramenta et benedictionem apostolicam cum adiuncta indulgentia plenaria, de qua in can. 468, § 2 C.I.C., administret, benigne eidem, rite disposito, concedit indulgentiam plenariam in articulo mortis acquirendam, dummodo ipse durante vita habitualiter aliquas preces fuderit. Ad hanc indulgentiam plenariam acquirendam laudabiliter adhibetir crucifixus vel crux. 

    Eandem indulgentiam plenariam in articulo mortis christifidelis consequi poterit, etiamsi eodem die aliam indulgentiam plenariam iam acquisiverit. 

    N. 19. Normae de indulgentiis plenariis editae, praesertim ea quae in N. 6 recensetur, applicantur etiam indulgentiis plenariis, quae « toties quoties » iisque adhuc appellari consueverunt. 

    N. 20. Pia Mater Ecclesia, de fidelibus defunctis quam maxime sollicita, quolibet privilegio hac de re abrogato, iisdem defunctis amplissime suffragari constituit quovis Missae sacrificio. 

    * * * 

    Novae normae, quibus innititur indulgentiarum acquisitio, vigere incipient expletis tribus mensibus a die quo haec Constitutio in Actis Apostolicae Sedis edetur. 

    Indulgentiae pietatis obiectorum usui adiunctae, quae supra non recensentur, cessant expletis tribus mensibus a die quo haec Constitutio in Actis Apostolicae Sedis edetur. 

    Recognitiones, de quibus in N. 14 et N. 15, proponi debent Sacrae Paenitentiariae Apostolicae intra annum; expleto vero biennio a die huius Constitutionis, indulgentiae, quae confirmatae non fuerint, omnem vim amittent. 

    Nostra haec statuta et praescripta nunc et in posterum firma et efficacia esse et fore volumus, non obstantibus, quatenus opus sit, Constitutionibus et Ordinationibus Apostolicis a Nostris Decessoribus editis ceterisque praescriptionibus etiam peculiari mentione et derogatione dignis. 

    Datum Romae, apud S. Petrum, die 1 mensis Ianuarii, in Octava Nativitatis D.N.I.C., anno MCMLXVII, Pontificatus Nostri quarto. 

    PAULUS PP. VI 

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    (1) Cf. Concilium Tridentinum, Sessio XXV, Decretum de indulgentiis: « Cum potestas conferendi indulgentias a Christo Ecclesiae concessa sit, atque huiusmodi potestate divinitus sibi tradita antiquissimis etiam temporibus illa usa fuerit ... »: D.-S. (Denzinger-Schönmetzer) 1835; cf. Mt. 28, 18. 

    (2) Concilium Vaticanum II, Const. dogm. de divina revelatione Dei verbum,n. 8: A.A.S., 58 (1966) p. 821; cf. Concilium Vaticanum I,Const. dogm. de fide catholica Dei Filius, cap. 4 De fide et ratione: D.-S. 3020. 

    (3) Cf. Gn. 3, 16-19: « Mulieri quoque dixit (Deus): Multiplicabo aerumnas tuas et conceptus tuos; in dolore paries filios et sub viri potestate eris et ipse dominabitur tui. Adae vero dixit: Quia audisti vocem uxoris tuae et comedisti de ligno, ex quo praeceperam tibi ne comederes, maledicta terra in opere tuo: in laboribus comedes ex ea cunctis diebus vitae tuae. Spinas et tribulos germinabit tibi in sudore vultus tui vesceris pane, donec revertaris in terram, de qua sumptus es; quia pulvis es, et in pulverem reverteris ». 

    Cf. etiam Lc. 19, 41-44; Rm. 2, 9 et 1 Cor. 11, 30. 

    Cf. Augustinus, Enarr. in Ps. LVIII 1, 13: « Iniquitas omnis, parva magnave sit, puniatur necesse est, aut ab ipso homine paenitente, aut a Deo vindicante »: CCL 39, p. 739; PL 36, 701. 

    Cf. Thomas, S. Th. 1-2, q. 87, a. 1: « Cum autem peccatum sit actus inordinatus, manifestum est quod quicumque peccat, contra aliquem ordinem agit. Et ideo ab ipso ordine consequens est quod deprimatur. Quae quidem depressio poena est ». 

    (4) Cf. Mt. 25, 41-42: « Discedite a me, maledicti, in ignem aeternum, qui paratus est diabolo et angelis eius. Esurivi enim, et non dedisti mihi manducare ». Vide etiam Mr. 9, 42-43; Io. 5, 28-29; Rm. 2, 9; Gal. 6, 6-8. 

    Cf. Concilium Lugdunense II, Sessio IV, Professio fidei Michaëlis Palaeologi imperatoris: D.-S. 856-858. 

    Cf. Concilium Florentinum, Decretum pro Graecis: D.-S. 1304-1306. 

    Cf. Augustinus, Enchiridion, 66, 17: « Multa etiam hic videntur ignosci et nullis supplicis vindicari; sed eorum poenae reservantur in posterum. Neque enim frustra ille proprie dicitur dies iudicii, quando venturus est iudex vivorum atque mortuorum. Sicut e contrario vindicantur hic aliqua, et tamen si remittuntur, profecto in futuro saeculo non nocebunt. Propterea de quibusdam temporalibus poenis, quae in hac vita peccantibus irrogantur, eis quorum peccata delentur, ne reserventur in finem, ait Apostolus (1 Cor. 11, 31-32): “Si enim nos ipsos iudicaremus, a Domino non iudicaremur, cum iudicamur autem a Domino corripimur, ne cum hoc mundo damnemur” »: ed. Scheel, Tubingae 1930, p. 42; PL 40, 263. 

    (5) Cf. Hermae pastor, Mand. 6, 1, 3: Funk, Patres Apostolici 1, p. 487. 

    (6) Cf. Is. 1, 2-3: « Filioos enutrivi et exaltavi, ipsi autem spreverunt me. Cognovit bos possessorem suum, et asinus praesaepe domini sui; Israël autem me non cognovit, et populus meus non intellexit ». Cf. etiam Deut. 8, 11 et 32, 15ss.; Ps. 10.5, 21 et 118, passim; Sap. 7, 14; Is. 17, 10 et 44, 21; Ier. 33, 88; Ez. 20, 27. 

     Cf. Concilium Vaticanum II, Const. dogm. de divina revelatione Dei verbum, n. 2: « Hac Itaque revelatione Deus invisibilis (cf. Col. 1, 15; 1 Tm. 1, 17) ex abundantia caritatis suae homines tamquam amicos alloquitur (cf. Ex. 33, 11; Io. 15, 14-15) et cum eis conversatur (cf. Bar. 3, 38), ut eos ad societatem Secum invitet in eamque suscipiat »: A.A.S., 58 (1966) p. 818. Cf. etiam ibid., n. 21: l. c. pp. 827-828. 

    (7) Cf. Io. 15, 14-15. 

     Cf. Concilium Vaticanum II, const. past. de Ecclesia in mundo huius temporis Gaudium et spes, n. 22: A.A.S., 58 (1966) p. 1042; et Decr. de activitate missionali Ecclesiae Ad gentes divinitus, n. 13: A.A.S., 58 (1968) p. 962. 

    (8) « Cf. Num. 20, 12: « Dixitque Dominus ad Moysen et Aaron: Quia non credidistis mihi, ut sanctificaretis me coram filiis Israel, non introducetis hos populos in terram iuam dabo eis ». 

    Cf. Num. 27, 13-14: « Cumque videris eam, ibis et tu ad populum tuum, sicut ivit frater tuus Aaron, quia offendistis me in deserto Sin in contradictione multitudinis nec snnctificare me voluistis coram ea super aquas ». 

    Cf. 2 Reg. 12, 13-14: « Et dixit David ad Nathan: Peccavi Domino. Dixitque Nathan ad David: Dominus quoque transtulit peccatum tuum: non morieris. Veruntamen, quoniam blasphemare fecisti inimicos Domini propter verbum hoc, filius, qui natus est tibi, morte morietur ». 

    Cf. Innocentius IV, Instructio pro Graecis: D.-S. 838. 

    Cf. Concilium Tridentinum, Sessio VI, can. 30: « Si quis post acceptam iustificationis gratiam cuilibet peccatori paenitenti ita culpam remitti et reatum aeternae poenae deleri dixerit, ut nullus remaneat reatus poenae temporalis, exsolvendae vel in hoc saeculo vel in futuro in purgatorio, antequam ad regna caelorum aditus patere possit: an. s. »: D.-S. 1580; cf. etiam D.-S. 1689, 1693. 

    Cf. Augustinus, In Io. ev. tr. 124, 5: « Cogitur homo tolerare (hanc vitam) etiam remissis peccatis; quamvis ut in eum veniret miseriam, primum fuerit causa peccatum. Productlor est enim poena quam culpa, ne parva putaretur culpa, si cum illa finiretur et poena. Ac per hoc vel ad demonstrationem clebitae miseriae, vel ad emendationem labilis vitae, vel ad exercitationem necessariae patientiae, temporaliter hominem detinet poena et quem iam ad damnationem sempiternam reum non detinet culpa »: CCL 36, pp. 683-684; PL 35, 1972-1973. 

    (9) Concilium Lugdunense II, Sessio IV: D.-S. 856. 

    (10) Cf. Missale Romanum, Oratio Dom. in Septuag.: Preces populi tui, quaesumus, Domine, clementer exaudi: ut, qui iuste pro peccatis nostris affligimur, pro tui nominis gloria misericorditer liberemur. 

    Cf. Ibid., Oratio super populum feriae II post dom. I in Quadrag.: Absolve, quaesumus, Domine, nostrorum vincula peccatorum: et, quidquid pro eis meremur, propitiatus averte. 

    Cf. Ibid., Postcommunio Dom. III in Quadrag.: A cunctis nos, quaesumus, Domine, reatibus et periculis propitiatus absolve: quos tanti mysterii tribuis esse participes. 

    (11) 3 Cf. Iac. 3, 2: « In multis enim offendimus omnes ». 

    Cf. 1 Io. 1, 8: « Si dixerimus quoniam peccatum non habemus, ipsi nos seducimus, et veritas in nobis non est ». Quem textum Concilium Carthaginiense sic commentatur: « Item placuit, quod nit S. Ioannes Apostolus: Si dixerimus, quia peccatum non habemus, nos ipsos seducimus, et veritas in nobis non est: quisquis sic accipiendum putaverit, ut dicat propter humilitatem oportere diei, nos habere peccatum, non quia vere ita est, an. s. »: D.-S. 228. 

    Cf. Concilium Tridentinum, Sessio VI, Decr. de iustificatione, cap. 11: D.-S. 1537. 

    Cf. Concilium Vaticanum II, Const. dogm. de Ecclesia Lumen gentium,n. 40: « Cum vero in multis offendimus omnes (cf. Iac. 3, 2), misericordiae Dei iugiter egemus atque orare quotidie debemus: “Et dimitte nobis debita nostra” (Mt. 6, 12) »: A.A.S., 57 (1965) p. 45. 

    (12) Cf. Augustinus, De bapt. contra Donat. 1, 28: PL 43, 124. 

    (13) Cf. Io. 15, 5: « Ego sum vitis, vos palmites; qui manet in me, et ego in eo, hic fert fructum multum ». 

    Cf. 1 Cor. 12, 27: « Vos autem estis corpus Christi et membra de membro ». Cf. etiam 1 Cor. 1, 9 et 10, 17; Eph. 1, 20-23 et 4, 4. 

    Cf. Concilium Vaticanum II, Const. dogm. de Ecclesia Lumen gentium,n. 7: A.A.S., 57 (1965) pp. 10-11. 

    Cf. Pius XII, Litt. encycl. Mystici Corporis: « Ex eadem autem Spiritus Christi communicatione efficitur ut ... Ecclesia veluti plenitudo constituatur et complementum Redemptoris, Christus vero quoad omnia in Ecclesia quodammodo adimpleatur (cf. Thomas, Comm. in:, epist ad Eph. 1, lect. 8). Quibus quidem verbis ipsam attigimus rationem, cur ... Caput mysticum quod Christus est, et Ecclesia, quae hisce in terris veluti alter Christus eius personam gerit, unum novum hominem constituunt, quo in salutifero crucis opere perpetuando caelum et terra iunguntur: Christum dicimus Caput et Corpus, Christum totum: D.-S. 3813; A.A.S., 35 (19-13) pp. 230-231. 

    Cf. Augustinus, Enarr. 2 in Ps. XC, 1: « Dominus noster Iesus Christus, tamquam totus perfectus vir, et caput, et corpus: caput in illo homine agnoscimus, qui natus de Marta virgine ... Hoc est caput ecclesiae. Corpus huius capitis ecclesia est, non quae hoc loco est, sed et quae hoc loco et per totum orbem terrarum; nec illa quae hoc tempore, sed ab Ipso Abel usque ad eos qui nascituri sunt usque in finem et credituri in Christum, totus populus sanctorum ad unam civitatem pertinentium; quae civitas corpus est Christi, cui caput est Christus »: CCL 39, p. 1266; PL 37, 1159. 

    (14) Cf. 1 Pt. 2, 22 et 21. 

    (15) Cf. Is. 53, 4-6 cum 1 Pt. 2, 21-25; cf. etiam Io. 1, 29; Rm. 4, 25 et 5, 9ss.; 1 Cor. 15, 3; 2 Cor. 5, 21; Gal. 1, 4; Eph. 1, 7ss.; Heb. 1, 3 etc.; 1 Io. 3, 5. 

    (16) Cf. 1 Pt. 2, 21. 

    (17) Cf. Col. 1, 24: « Qui nunc gaudeo in passionibus pro vobis et adimpleo ea quae desunt passionum Christi in carne mea pro corpore eius, quod est ecclesia ». 

    Cf. Clemens Alexandrinus, - Lib. Quis dives solvetur 42: S. Ioannes Apostolus iuvenem latronem hortatur ad paenitentiam, exclamans: « Ego pro te Christo rationem reddam. Si sit opus, tuam ipse libens mortem sustinebo, quemadmodum Dominus pro nobis mortem tulit. Animam meam pro tua vicarium dabo »: GCS Clemens 3, p. 190; PG 9, 650. 

    Cf. Cyprianus, - De lapsis 17; 36: « Credimus quidem posse apud iudicem plurimum martyrum merita et opera iustorum, sed cum iudicii dies venerit, cum post occasum saeculi huius et mundi ante tribunal Christi populus elus adstiterit ». « Paenitenti, operanti, roganti potest clementer ignoscere, potest in acceptum referre quidquid pro talibus et petierint inartyres et fecerint sacerdotes »: CSEL 31, pp. 249-250 et 263; PL 4, 495 et 508. 

    Cf. Hieronymus, Contra Vigilantium 6: « Dicis in libello tuo, quod dum vivimus, mutuo pro nobis orare possumus; postquam autem mortui fuerimus, nullius sit pro alio exaudienda oratio: praesertim cum martyres ultionem sui sanguinis obsecrantes, impetrare non quiverint (Apoc. 6, 10). si apostoli et martyres adhuc in corpore constituti possunt orare pro caeteris, quando pro se adhuc debent esse solliciti: quanto magis post coronas, victorias et triumphos? »: PL 23, 350. 

    Cf. Basilius Magnus, Homilia in martyrem Julittam 9: « Oportet igitur fiere cum flentibus. Ubi videris fratrem lugentem ob peccatorum paenitentiam, lacrimare cum viro eiusmodi ac illius commiseresce. Ita enim tibi licebit ex malis alienis tuum corrigere. Nam qui fervidas lacrimas pro peccato proximi effundit, dum fratrem defiet, medetur sibimetipsi ... Luge peccati causa. Animae aegritudo est peccatum; mors est animae immortalis; peccatum luctu atque irrequietis lamentis dignum est »: PG 31, 258-259. 

    Cf. Ioannes Chrysostomus, In epist. ad philipp. 1, hom. 3, 3: « Igitur non generatim eos qui moriuntur, lugeamus, neque de viventibus generatim gaudeamus; sed quid? Lugeamus peccatores non solum morientes, sed etiam viventes: de iustis gaudeamus, non solum dum vivunt, verum etiam postquam mortui fuerint »: PG 62, 223. 

    Cf. Thomas, S. Th. 1-2, q. 87, a. 8: « Si loquamur de poena satisfactoria, quae voluntarie assumitur, contingit quod linus portet poenam alterius, inquantum sunt quodammodo unum ... Si autem loquamur de poena pro peccato inflicta, inquantum habet rationem poenae, sic solum unusquisque pro peccato suo punitur: quia actus peccati aliquid personale est. Si autem loquamur de poena quae habet rationem medicinae, sic contingit quod unus punitur pro peccato alterius. Dictum est enim quod detrimenta corporalium rerum, vel etiam ipsius corporis, sunt quaedam poenales medicinae ordinatae ad salutem animae. Unde nihil prohibet talibus poenis aliquem puniri pro peccato alterius, vel a Deo vel ab homine ». 

    (18) Cf. Leo XIII, Epist. encycl. Mirae caritatis: « Nihil est enim aliud sanctorum communio ... nisi mutua auxilii, expiationis, precum, beneficiorum communicatio inter fideles vel caelesti patria potitos vel igni piaculari addictos vel adhuc in terris peregrinantes, in unam coalescentes civitatem, cuius caput Christus, cuius forma caritas »: Acta Leonis XIII, 22 (1902) p. 129; D.-S. 3363. 

    (19) Cf. 1 Cor. 12, 12-13: « Sivut enim corpus unum est et membra habet multa; omnia autem membra corporis, cum sint multa, unum tamen corpus sunt; ita et Christus. Etenim in uno Spiritu omnes nos in unum corpus baptizati sumus ». 

    Cf. Pius XII, Litt. encycl. Mystici Corporis: « Ita (Christus) in Ecclesia quodammodo vivit, ut ipsa quasi altera Christi persona exsistat. Quod quidem gentium Doctor ad Corinthios scribens affirmat, cum, nihil aliud adiiciens, “Christum” Ecclesiam vocat (cf. 1 Cor. 12, 12), ipsumque profecto Magistrum imitatus, qui eidem Ecclesiam Insectanti adclamaverat ex alto: “Saule, Saule, quid me persequeris?” (cf. Act. 9, 4; 22, 7; 26, 14). Quin immo si Nysseno credimus, saepius ab apostolo Ecclesia “Christus” nuncupatur (cf. De vita Moysis: PG 44, 385); nec ignotum vobis est, venerabiles Fratres, illud Augustini effatum: “Christus praedicat Christum” (cf. Sermones 354, 1; PL 39, 1563) »: A.A.S., 35 (1943) p. 218. 

    Cf. Thomas, S. Th. 3. q. 48, a. 2 ad 1 et q. 49, a. 1. 

    (20) Cf. Clemens VI, Bulla Iubilaei Unigenitus Dei Filius: « Unigenitus Dei Filius ... thesaurum militanti Eccleslae acquisivit ... Quem quidem thesaurum ... per beatum Petrum caeli clavigerum, eiusque successores, suos in terris vicarios, commisit fidelibus salubriter dispensandum ... Ad cuius quidem thesauri cumulum beatae Dei Genetricis omniumque electorum a primo iusto usque ad ultimum merita adminiculum praestare noscuntur ... »: D.-S. 1025, 1026, 1027. 

    Cf. Sixtus IV, Epist. encycl. Romani Pontificis: « ... Nos, quibus plenitudo potestatis ex alto est attributa, de thesauro universalis Ecclesiae, qui ex Christi Sanctorumque eius meritis constat, Nobis commisso, auxilium et suffragium animabus purgatorii afferre cupientes ... »: D.-S. 1406. 

    Cf. Leo X, Decretum Cum postquam ad Caietanum de Vio legatum papae: « ... thesaurum meritorum Iesu Christi et Sanctorum dispensare ... »: D.-S. 1448; cf. D.-S. 1467 et 2641. 

    (21) cf. Heb. 7, 23-25; 9, 11-28. 

    (22) Concilium Vaticanum II, Const. dogm. de Ecclesia Lumen gentium,n. 49: A.A.S., 57 (1965) pp. 54-55. 

    (23) Cf. Iac. 5, 16: « Confitemini ergo alterutrum peccata vestra et orate pro invicem, ut salvemini; multum enim valet deprecatio iusti adsidua ». 

    Cf. 1 Io. 5, 16: « Qui scit fratrem suum peccare peccatum non ad mortem petat, et dabitur ei vita peccanti non ad mortem ». 

    (24) Cf. Clemens Romanus, Ad Cor. 56, 1: « Oremus igitur et nos pro iis, qui in peccato quoniam versantur, ut moderatio et humilitas iis concedatur, ut non nobis, sed voluntati divinae cedant. Sic enim mentio, quae cum misericordia eorum fit apud Deum et sanctos, ipsis fructuosa erit et perfecta »: Funk,Patres Apostolici 1, p. 171. 

    Cf. Martyrium s. Polycarpi 8, 1: « Cum autem precationem tandem finiisset, in qua mentionem fecerat omnium, qui aliquando cum ipso versati fuerant, parvorum quidem et magnorum, clarorum et obscurorum totiusque per orbem terrarum catholicae ecclesiae .. - »: Funk, Patres Apostolici 1, p. 321, 323. 

    (25) Cf. Sozomenus, Hist. Eccl. 7, 16: In paenitentia publica, peractis iam missarum solemnibus, in ecclesia romana, paenitentes « cum gemitu ac lamentis pronos se in terram abiciunt. Tum episcopus cum lacrimis ex adverso occurrens, pariter ipse humi provolvitur; et universa ecclesiae multitudo, simul confitens, lacrimis perfunditur. Post-haec vero primus exsurgit episcopus, ac prostratos erigit; factaque, ut decet, precatione pro peccatoribus paenitentiam agentibus, eos dimittit »: PG 67, 1462. 

    (26) Cf. Cyrillus hierosolymitanus, Catechesis 23 (mystag. 5), 9; 10: « Deinde et pro defunctis sanctis patribus et episcopis, et omnibus generatim qui inter nos vita functi sunt (oramus); maximum hoc credentes adiumentum illis animabus fore, pro quibus oratio defertur, dum sancta et perquam tremenda coram iacet victima ». Re autem confirmata exemplo coronae, quae plectitur imperatori, ut in exsilium pulsis veniam praestet, idem S. Doctor sermonem concludit dicens: « Ad eundem modum et nos pro defunctis, etiamsi peccatores sint, preces Deo offerentes, non coronam plectimus; sed Christum mactatum pro peccatis nostris offerimus, clementem Deum cum pro illis tum pro nobis demereri et propitiare satagentes »: PO 33, 1115; 1118. 

    Cf. Augustinus, Confessiones 9, 12, 32: PL 32, 777; et 9, 11, 27: PL 32, 775; Sermones 172, 2: PL 38, 936; De cura pro mortuis gerenda 1, 3: PL 40, 593. 

    (27) Cf. Clemens Alexandrinus, Lib. Quis dives salvetur 42: (s. Ioannes Apostolus, in conversione iuvenis latronis) « Exinde partim crebris orationibus Deum deprecans, partim continuatis una cum iuvene ieiuniis simul decertans, variisque denique sermonum illecebris animum eius demulcens, non prius destitit, ut aiunt, quam illum firma constantia Ecclesiae gremio admovisset ... »: CGS 17, pp. 189-190; PG 9, 651. 

    (28) Cf. Tertullianus, Ad martyres 1, 6: « Quam pacem quidam in ecclesia non habentes a martyribus in carcere exorare consueveruit »: CCL 1, p. 3; PL 1, 695. 

    Cf. Cyprianus, Epist. 18 (alias: 12), 1: « Occurrendum puto fratribus nostris, ut qui libellos a martyribus acceperunt ... manu eis in paenitentiam imposita veniant ad Dominum cum pace quam dari martyres litteris ad nos factis desideraverunt »: CSEL 3, pp. 523-524; PL 4, 265; cf. Id., Epist. 19 (alias: 13), 2: CSEL 3, p. 525; PL 4, 267. 

    Cf. Eusebius Caesariensis, Hist. Eccl. 1, 6, 42: CGS Eus. 2, 2, 610; PG 20, 614-615. 

    (29) Cf. Ambrosius, De paenitentia 1, 15: « ... velut enim operibus quibusdam totius populi purgatur, et plebis lacrimis abluitur, qui orationibus et fletibus plebis redimitur a peccato, et in homine mundatur interiore. Donavit enim Christus ecclesiae suae, ut unum per omnes redimeret, quae domini Iesu meruit adventum, ut per unum omnes redimerentur »: PL 16, 511. 

    (30) Cf. Tertullianus, De paenitentia 10, 5-6: « Non potest corpus de unius membri vexatione laetum agere: condoleat universum et ad remedium conlaboret necesse est. In uno et altero ecclesia est, ecclesia vero Christus: ergo cum te ad fratrum genua protendis Christum contrectas, Christum exoras; aeque illi cum super te lacrimas agunt Christus putitur, Christus patrem deprecatur. Facile impetratur semper quod filius postulat »: CCL 1, p. 337; PL 1, 13541. 

    Cf. Augustinus, Enarr. in Ps LXXXV 1: CCL 39, pp. 1176-1177; PL 37, 1082. 

    (31) Cf. Act. 20, 28. Cf. etiam Concilium Tridentinum, Sessio XXIII, Decr. de sacramento ordinis, c. 4: D.-8. 1768; Concilium Vaticanum I, Sessio IV, Const. dogm. de Ecclesia Pastor aeternus, c. 3: D.-S. 3061; Concilium vaticanum II, Const. dogm. de Ecclesia Lumen gentium, n. 20: A.A.S., 57 (1965) p. 23. 

    Cf. Ignatius Antiochenus, Ad Smyrnaeos 8, 1: « Separatim ab episcopo nemo quidquam faciat eorum, quae ad ecclesiam spectant ... »: Funk, Patres Apostolici 1, p. 283. 

    (32) Cf. Concilium Nicaenum I, can. 12: « ... quicumque enim et metu, et lacrimis, et tolerantia, et bonis operibus conversionem et opere et habitu ostendunt, hi impleto auditionis tempore quod praefinitum est, merito orationum communionem habebunt, cum eo quod liceat etiam episcopo humanius aliquid de eis statuere ... »: Mansi, SS. Conciliorum collectio, 2, 674. 

    Cf. Concilium Neocaesariense, can. 3: l. c. 540. 

    Cf. Innocentius I, Epist. 2-5, 7, 10: PL 20, 559. 

    Cf. Leo Magnus, Epist. 159, 6: PL 54, 1138. 

    Cf. Basilius Magnus, Epist. 217 (canonica 3), 74: « Quod si unusquisque eorum qui in praedictis peccatis fuere, paenitentiam agens, bonus evaserit, is cui a Dei benignitate ligandi atque solvendi credita potestas, si clementior fiat, perspecta illius qui peccavit paenitentiae magnitudine, ad diminuendum poenarum tempus, non erit dignus condemnatione, cum ea quae est in Scripturis, historia nos doceat, eos qui cum maiore labore paenitentiam agunt, cito Dei misericordiam consequi: PG 32, 803. 

    Cf. Ambrosius, De paenitentia 1, 15 (vide Supra, in nota 29). 

    (33) Cf. Vincentius Lirinensis, Commonitorium primum 23: PL 50, 667-668. 

    (34) Cf. Concilium Claromontanum, can. 2: « Quicumque pro sola devotione, non pro honoris vel pecuniae adeptione ad liberandam ecclesiam Dei Ierusalem profectus fuerit, iter illud pro omni paenitentia reputetur »: MANSI, 25. Conciliorum collectio 20, 816. 

    (35) Cf. Bonifatius VIII, Bulla Antiquorum habet: « Antiquorum habet fida relatio, quod accedentibus ad honorabilem basilicam principis Apostolorum de Urbe concessae sunt magnae remissiones et indulgentiae peccatorum; Nos igitur ... huiusmodi remissiones et indulgentias omnes et singulas ratas et gratas habentes, ipsas auctoritate Apostolica confirmamus et approbamus ... Nos de omnipotentis Dei misericordia et eorundem Apostolorum eius meritis et auctoritate confisi, de fratrum Nostrorum consilio et Apostolicae plenitudine potestatis omnibus ... ad basilicas ipsas accedentibus reverenter, vere paenitentibus et confessis ... in huiusmodi praresenti et quolibet centesimo secuturo annis non solum plenam et largiorem, immo plenissimam omnium suorum concedemus et concedimus veniam peccatorum... » D.-S. 868. 

    (36) Clemens VI, Bulla Iubilaei Unigenitus Dei Filius: D.-S. 1025, 1026 et 1027. 

    (37) Cf. Leo X, Decr. Cum postquam: « ...tibi significandum duximus, Romanam Ecclesiam, quam reliquae tamquam matrem sequi tenentur, tradidisse: Romanum Pontificem, Petri clavigeri successorem et Iesu Christi in terris vicarium, potestate clavium, quarum est aperire regnum caelorum tollendo illius in Christi fidelibus impedimenta (culpam scilicet et poenam pro actualibus peccatis debitam, culpam quidem mediante sacramento paenitentiae, poenam vero temporalem pro actualibus peccatis secundum divinam iustitiam debitam mediante ecclesiastica indulgentia), posse pro rationabilibus causis concedere eisdem Christi fidelibus, qui caritate iungente membra sunt Christi, sive in hac vita sint, sive in purgatorio, indulgentias ex superabundantia meritorum Christi et Sanctorum; ac tam pro vivis quam pro defunctis Apostolica auctoritate indulgentiam concedendo, thesaurum meritorum Iesu Christi et Sanctorum dispensare, per modum absolutionis indulgentiam ipsam conterre, vel per modum suffragii illam transferre consuevisse. Ac propterea omnes, tam vivos quam defunctos, qui veraciter omnes indulgentias huiusmodi consecuti fuerint, a tanta temporali poena, secundum divinam iustitiam pro peccatis suis actualibus debita liberari, quanta concessae et acquisitae indulgentiae aequivalet »: D.-S. 1447-1448. 

    (38) Cf. Paulus VI, Epist. Sacrosancta Portiunculae « Indulgentia, quam paenitentibus Ecclesia largitur, est manifestatio illius mirabilis communionis Sanctorum, quae uno caritatis Christi nexu Beatissimam Virginem Mariam et christifidelium in caelis triumphantium vel in Purgatorio degentium vel in terris peregrinantium coetum mystice devincit. Etenim indulgentia, quae tribuitur ope Ecclesiae, minuitur vel omnino aboletur poena, qua homo quodammodo impeditur, ne arctiorem cum Deo coniunctionem assequatur; quapropter paenitens fidelis praesens reperit auxilium in hac singulari caritatis ecclesialis forma, ut veterem exuat hominem novumque induat, “qui renovatur in agnitionem secundum imaginem eius qui creavit illum” (Col. 3, 10) »: A.A.S., 59 (1906) pp. 633-634. 

    (39) Cf. Paulus VI, Epist cit.: « Iis vero christifidelibus, qui paenitentia ducti hanc “metanoian” adipisci nituntur, eo quod post peccatum eum sanctitatem affectant, qua primum baptismate induti sunt in Christo, obviam in Ecclesia, quae etiam largiendo indulgentias, materno quasi complexu et adiumento debiles infirmosque sustinet filios. Non est igitur indulgentia facilior via, qua necessarium peccatorum paenitentium devitare possumus, sed est potius fulcimen, quod singuli fideles, infirmitatis suae cum humilitate nequaquam inscii, inveniunt in mystico Christi corpore, quod totum “eorum conversioni caritate, exemplo, precibus adlaborat” (Const. dogm. de Ecclesia Lumen gentium, n. 11) »: A.A.S., 58 (1966) p. 632. 

    (40) Clemens VI, Bulla Iubilaei Unigenitus Dei Filius: D.-S. 1026. 

    Clemens VI, Epist. Super quibusdam: D.-8. 1059. 

    Martinus V, Bulla Inter cunctas: D.-S. 1266. 

    Sixtus IV, Bulla Salvator noster: D.-8. 1398. 

    Sixtus IV, Epist. encycl. Romani Pontificis provida: « Nos scandalis et erroribus huiusmodi ... obviare volentes per Brevia Nostra ad ... praelatos scripsimus, ut Christi fidelibus declarent, ipsam plenam indulgentiam pro animabus exsistentibus in purgatorio per modum suffragii per Nos fuisse concessam, non ut per indulgentiam praedictam Christi fideles ipsi a piis et bonis operibus revocarentur, sed ut illa in modum suffragii animarum saluti prodesset; perindeque ea indulgentia proficeret, acsi devotae orationes piaeque eleemosynae pro earundem animarum salute dicerentur et offerentur ... non quod intenderemus, prout nec intendimus, neque etlam inferre vellemus, indulgentiam non plus proficere aut valere quam eleemosynae et orationes, aut eleemosynas et orationes tantum proficere tantumque valere quantum indulgentia per modum suffragii, cum sciamus orationes et eleemosynas et indulgentiam per modum suffragii longe distare; sed eam “perinde” valere diximus, id est, per eum modum, “ac si” id est per quem orationes et eleemosynae valent. Et quoniam oratlones et eleemosynae valent tamquam suffragia animabus impensa, Nos, quibus plenitudo potestatis ex alto est attributa, de thesauro universalis Ecclesiae, qui ex Christi Sanctorumque eius meritis constat, Nobis commisso, auxilium et suffragium animabus purgutorii afferre cupientes supradictam concessimus indulgentiam ... »: D.-S. 1405-1406. 

    Leo X, Bulla Exsurge Domine: D.-S. 1467-1472. 

    Pius VI, Const. Auctorem fidei, prop. 40: « Propositio asserens, “indulgentiam secundum suam praecisam notionem aliud non esse quam remississionem partis eius paenitentiae, quae per canones statuta erat peccanti”; quasi indulgentia praeter nudam remissionem poenae canonicae non etiam valeat ad remissionem poenae temporalis pro peccatis actualibus debitae apud divinam iustitiam: — falsa, temeraria, Christi meritis iniuriosa, dudum in art. 19 Lutheri damnata »: D.-S. 2640. Ibid., prop. 41: « Item in eo, quod subditur, “scholasticos suis subtilitatibus inflatos invexisse thesaurum male intellectum meritorum Christi et Sanctorum, et clarae notioni absolutionis a poena canonica substituisse confusam et falsam applicationis meritorum” quasi thesauri Ecclesiae, unde Papa dat indulgentias, non sint merita Christi et Sanctorum: — falsa, temeraria, Christi et Sanctorum meritis iniuriosa, dudum in art. 17 Lutheri damnata »: D.-S. 2041. Ibid., prop. 42: « Item in eo, quod superaddit, “luctuosius adhuc esse, quod chimaerea isthaec applicatio transferri volita sit in defunctos”: — falsa, temeraria, piarum aurium offensiva, in Romanos Pontifices et in praxim et sensum universalis Ecclesiae iniuriosa, inducens in errorem haereticali nota in Petro de Osma confixum, iterum damnatum in art. 22 Lutheri »: D.-S. 2642. 

    Pius XI, Indictio Anni Sancti extra ordinem Quod nuper: « ...plenissimam totius poenae, quam pro peccatis luere debent, indulgentiam misericorditer in Domino concedimus atque impertimus, obtenta prius ab iisdem admissorum cuiusque suorum remissione ac venia »: A.A.S., 25 (1933) p. 8. 

    Pius XII, Indictio universalis Iubilaei Iubilaeum maximum: « Hoc igitur piacularis anni decursu, omnibus christifidelibus, qui rite per Paenitentiae Sacramentum expiati et sacra Synaxi refecti, ... Basilicas ... pie inviserint, atque ... preces ... recitaverint, plenissimam totius poenae, quam pro peccatis luere debent, indulgentiam ac veniam misericorditer in Domino concedimus atque impertimus »: A.A.S., 41 (1949), pp. 258-259. 

    (41) Cf. Concilium Lateranense IV, cap. 62: D.-S. 819. 

    (42) Cf. Concilium Tridentinum, Decretum de indulgentiis: D.-S. 1835. 

    (43) Cf. ibid. 

    (44) Ier. 2, 19. 

    (45) Cf. Eph. 5, 27. 

    (46) Eph. 4, 13. 

    (47) Cf. Thomas, In 4 Sent. dist. 20, q. 1, a. 3, q. 1a 2, ad 2 (S. Th. Suppl. q. 25, a. 2, ad 2): « ...quamvis huiusmodi indulgentiae multum valeant ad remissionem poenae, tamen alia opera satisfactionis sunt magis meritoria respectu praemii essentialis; quod in infinitum melius est quam dimissio poenae temporalis ».   

    ***

    Indices 

    A. PRECES 

    Actiones nostras (conc. 26 § 2)
    Adoro te devote (conc. 7 § 2, 2°)
    Adsumus (conc. 26 § 2) 
    Ad te, beate Ioseph (conc. 19)
    Agimus tibi gratias (conc. 26 § 2)
    Akathistos (conc. 23 § 1)
    Angele Dei (conc. 18)
    Angelus Domini (conc. 17 § 2, 2°)
    Anima Christi (conc. 8 § 2, 2°)
    Benedic, Domine (conc. 26 § 2)
    Confiteor (conc. 9, 2°)
    Credo in Deum (conc. 28 § 2, 3°)
    De profundis (conc. 9, 2°)
    Domine, Deus omnipotens (conc. 26 § 2)
    En ego, o bone et dulcissime Iesu (conc. 8 § 1, 2°; § 2, 2°)
    Exaudi nos (conc. 26 § 2)
    Iesu dulcissime (conc. 3)
    Iesu dulcissime, Redemptor (conc. 2)
    Intercessiones pro defunctis ex Liturgia S. Iacobi (ex. trad. Syro-Ant.) (conc. 23 § 2)
    Laudes Officii defunctorum (conc. 29 § 2, 2°)
    Litaniae (conc. 22, 2°)
    Magnificat (conc. 17 § 2, 1°)
    Maria, Mater gratiae (conc. 17 § 2, 3°)
    Memorare, o piissima Virgo Maria (conc. 17 § 2, 3°)
    Miserere (conc. 9, 2°)
    Novendiales preces (conc. 22, 1°)
    Officia parva (conc. 22, 3°)
    Omnipotens et misericors Deus (conc. 11 § 2)
    Oratio ad glorificandam Dei Matrem Mariam (ex trad. Copt.) (conc. 23 § 2)
    Oratio ad thurificationem (ex trad. Copt.) (conc. 23 § 2)
    Oratio « Lakhu Mara » seu « Ad te Domine » (ex trad. Chald.) (conc. 23 § 2)
    Oratio post expletam Liturgiam (ex trad. Maron.) (conc. 23 § 2)
    Oratio pro adipiscenda sequela Christi (ex trad. Aethio.) (conc. 23 § 2)
    Oratio pro defunctis (ex trad. Byz.) (conc. 23 § 2)
    Oratio pro Ecclesia (ex trad. Maron.) (conc. 23 § 2)
    Oratio pro gratiarum actione (ex trad. Arm.) (conc. 23 § 2)
    Oratio pro remissione peccatorum (ex trad. Aethio.) (conc. 23 § 2)
    Oratio vespertina (ex trad. Byz.) (conc. 23 § 2)
    Oremus pro Pontifice (conc. 25, 1°)
    O sacrum convivium (conc. 7 § 2, 2°)
    Paraclisis (conc. 23 § 1)
    Psalmi graduales (conc. 9, 2°)
    Psalmi paenitentiales (conc. 9, 2°)
    Regina caeli (conc. 17 § 2, 2°)
    Requiem aeternam (conc. 29 § 2, 2°)
    Retribuere dignare, Domine (conc. 24)
    Rosarium mariale (conc. 17 § 1)
    Salve, Regina (conc. 17 § 2, 3°)
    Sancta Maria, succurre miseris (conc. 17 § 2, 3°) 
    Sancti Apostoli Petre et Paule (conc. 20)
    Sub tuum praesidium (conc. 17 § 2, 3°)
    Tantum ergo (conc. 7 § 1, 2°; § 2, 2°)
    Te Deum (conc. 26 § 1, 2°; § 2)
    Veni, Creator (conc. 26 § 1, 1°; § 2)
    Veni, Sancte Spiritus (conc. 26 § 2)
    Vesperae Officii defunctorum (conc. 29 § 2, 2°)
    Visita, quaesumus, Domine (conc. 26 § 2)

    B. INDULGENTIAE PLENARIAE 

    1. Indulgentiae plenariae cotidie lucrabiles 

    Akathistos vel Paraclisis (conc. 23 § 1)
    Eucharistica adoratio, per dimidiam saltem horam (conc. 7 § 1, 1°)
    Pium exercitium Viae Crucis (conc. 13, 2°)
    Rosarium mariale (conc. 17 § 1)
    Sacrae Scripturae lectio vel auditio, per dimidiam saltem horam (conc. 30)
    Visitatio in forma peregrinationis ad Patriarchales Basilicas in Urbe (conc. 33 § 1, 1°)

    2. Indulgentiae plenariae in determinatis diebus concessae 

    Die 1 ianuarii (conc. 26 § 1, 1°)
    Hebdomada pro Christianorum unitate (conc. 11 § 1)
    Qualibet feria VI temporis Quadragesimae (conc. 8 § 1, 2°)
    Feria V Hebdomadae Sanctae (conc. 7 § 1, 2°)
    Feria VI Hebdomadae Sanctae (conc. 13, 1°)
    Sabbato Hebdomadae Sanctae (conc. 28 § 1)
    In sollemnitate Pentecostes (conc. 26 § 1, 1°)
    In sollemnitate Corporis et Sanguinis Christi (conc. 7 § 1, 3°)
    In sollemnitate Sacr.mi Cordis Iesu (conc. 3)
    In sollemnitate Ss. Apost. Petri et Pauli (conc. 14 § 1; 33 § 1, 2°, 3°)
    Die 2 augusti (conc. 33 § 1, 2°, 3°, 5°)
    Singulis diebus a die 1 usque ad diem 8 novembris (conc. 29 § 1, 1°)
    Die Commemorationis omnium fidelium defunctorum (conc. 29 § 1, 2°)
    In sollemnitate Christi Regis (conc. 2)
    Die 31 decembris (conc. 26 § 1, 2°)

    3. Indulgentiae plenariae pro peculiaribus circumstantiis concessae 

    Benedictio papalis (conc. 4)
    Die ad aliquem religiosum finem celebrandum universaliter dicata (conc. 5)
    Die anniversario proprii Baptismatis (conc. 28 § 1)
    Die consecrationis familiae (conc. 1)
    Die dedicationis ecclesiae vel altaris (conc. 33 § 1, 6°)
    Die designato pro stationali ecclesia (conc. 33 § 2)
    Eucharisticus conventus (conc. 7 § 1, 4°)
    Eucharistica processio (conc. 7 § 1, 3°)
    Exercitia spiritalia (conc. 10 § 1)
    In articulo mortis (conc. 12)
    In liturgica celebratione Fundatoris Institutorum vitae consecratae et Societatum vitae apostolicae (conc. 33 § 1, 7°)
    In sollemnitate Titularis basilicae minoris, ecclesiae cathedralis, sanctuarii, ecclesiae paroecialis (conc. 33 § 1, 2°-5°)
    Iubilares Ordinationum celebrationes (conc. 27 § 2)
    Peregrinatio (concess. 33 § 1, 1°, 4°)
    Prima Communio (conc. 8 § 1, 1°)
    Prima Missa (conc. 27 § 1) 
    Sacrae Missiones (conc. 16 § 1)
    Semel in anno, die libere eligendo (conc. 33 § 1, 2°, 4°)
    Synodus dioecesana (conc. 31)
    Visitatio pastoralis (conc. 32)  

    C. INDEX GENERALIS 

    Decretum « Iesu humani generis »
    Abbreviationes et sigla
    Praenotanda
    Normae de indulgentiis
    Quattuor concessiones generaliores 
    Proœmium

    Prima concessio 
    Secunda concessio
    Tertia concessio
    Quarta concessio 
    Aliae concessiones 
    Proemium

    1. Actus consecrationis familiarum
    2. Actus dedicationis humani generis Iesu Christo Regi
    Iesu dulcissime, Redemptor
    3. Actus reparationis
    Iesu dulcissime
      
    4. Benedictio papalis
    5. Dies ad aliquem religiosum finem universaliter dicatae
    6. Doctrina christiana
    7. Eucharistica adoratio et processio
    § 1 1° Eucharistica adoratio per dimidiam saltem horam
    2° Feria V hebdomadae sanctae
    3° Eucharistica processio
    4° Eucharisticus conventus
    § 2 1° Eucharistica adoratio
    2° Preces: Adoro te devoteO sacrum conviviumTantum ergo  
    8. Eucharistica et spiritalis communio
    § 1 1° Prima communio
    2° Qualibet feria VI temporis quadragesimae
    § 2 1° Spiritalis communionis actus
    2° Gratiarum actio post communionem
    Anima Christi
    En ego, o bone et dulcissime Iesu
    9. Examen conscientiae et actus contritionis
    1° Examen conscientiae
    2° Actus contritionis
     ConfiteorPs De profundisPs MisererePs gradualesPs paenitentiales
    10. Exercitia spiritalia et recollectio menstrua  
    § 1 Exercitia spiritalia
    § 2 Recollectio menstrua
    11. Hebdomada pro christianorum unitate
    § 1 Participatio
    § 2 Prex: Omnipotens et misericors Deus
    12. In articulo mortis
    § 1 Si sacerdos aderit
    § 2 Si sacerdos aberit
    § 3 Laudabiliter adhibetur crucifixus vel crux
    § 4 Etiamsi eodem die alia indulgentia plenaria iam obtenta erit
    § 5 Circa hoc fideles instruendi sunt
    13. In memoria Passionis et Mortis Domini
    1° Sollemnis adoratio crucis
    2° Via crucis
    14. Obiectorum pietatis usus
    § 1 A Summo Pontifice aut ab Episcopo be  nedictorum
    § 2 A sacerdote vel diacono benedictorum
    15. Oratio mentalis
    16. Praedicationis sacrae participatio
    § 1 Sacrae Missiones
    § 2 Sacrae praedicationes
    17. Preces ad Beatissimam Virginem Mariam
    § 1 Rosarium mariale
    1° Pia recitatio in variis adiunctis
    2° Dum recitatio Summi Pontificis ope instrumenti televisifici vel radiophonici propagatur
    § 2 1° Canticum Magnificat
    2° Angelus Domini vel Regina caeli
    3° Preces: Maria, Mater gratiaeMemorare, o piissima Virgo MariaSalve, ReginaSancta Maria, succurre miserisSub tuum praesidium  
    18. Preces ad custodem Angelum
    Angele Dei
    19. Preces in honorem S. Ioseph
    Ad te, beate Ioseph
      
    20. Preces in honorem Ss. Apostolorum Petri et Pauli
    Sancti Apostoli Petre et Paule
    21. Preces in honorem aliorum Sanctorum necnon Beatorum
    § 1 Die memorali
    § 2 In honorem novorum sanctorum vel beatorum
    22. Preces novendiales, litaniae et parva officia
    1° Exercitia novendialia
    Ante sollemnitatem Nativitatis Domini
    Ante sollemnitatem Pentecostes
    Ante sollemnitatem Immaculatae Conceptionis B.M.V
    2° Litaniae
    Ss.mi Nominis Iesu
    Sacr.mi Cordis IesuPretiosissimi Sanguinis D.N.I.C.B. Mariae. V.S. IosephSanctorum 
    3° Parva officia
    Passionis D.N.I.C.
    Sacr.mi Cordis IesuB. Mariae V.Immaculatae ConceptionisS. Ioseph 
    23. Preces Orientalium Ecclesiarum  
    § 1 Akathistos vel Paraclisis
    § 2 Preces:
    Oratio pro gratiarum actione
    Oratio vespertinaOratio pro defunctisOratio SanctuariiOratio « Lakhu Mara »Oratio ad thurificationemOratio ad glorificandam Dei Matrem MariamOratio pro remissione peccatorumOratio pro adipiscenda sequela ChristiOratio pro EcclesiaOratio post expletam LiturgiamIntercessiones pro defunctis ex Liturgia S. Iacobi 
    24. Preces pro benefactoribus
    Retribuere dignare, Domine
    25. Preces pro pastoribus
    1° Pro Summo Pontifice
    Oremus pro Pontifice
      
    2° Pro Episcopo eparchiali vel dioecesano 
    26. Preces supplicationis et gratiarum actionis  
    § 1 1° Publica recitatio hymni Veni, Creator
    2° Publica recitatio hymni Te Deum  
    § 2 1° Ineunte et declinante die
    2° In incipiendo et explendo proprio officio
    3° Ante et post refectionem
    Preces:
    Actiones nostra
    AdsumusAgimus Tibi gratiasBenedic, DomineDomine, Deus omnipotensExaudi nosTe DeumVeni, CreatorVeni, Sante SpiritusVisita, quaesumus, Domine 
    27. Prima sacerdotum Missa et iubilares Ordinationum celebrationes
    § 1 Prima sacerdotum Missa  
    1° Pro sacerdote
    2° Pro Missae assistentibus
    § 2 Iubilares Ordinationum celebrationes
    1° Pro sacerdote iubilari
    2° Pro episcopo iubilari
    3° Pro Missae assistentibus
    28. Professio Fidei et actus virtutum theologalium
    § 1 Renovatio votorum baptismalium in celebratione Vigiliae Paschalis vel die anniversario proprii baptismatis
    § 2 1° Renovatio votorum baptismalium
    2° Signum Crucis
    3° Credo
    4° Actus Fidei, Spei et Caritatis
    29. Pro fidelibus defunctis
    § 1 1° Pia visitatio coemeterii (diebus 1-8 novembris)
    2° Pia visitatio ecclesiae vel oratorii (die 2 novembris)
    § 2 1° Pia visitatio coemeterii  
    2° Preces: Laudes vel Vesperae Officii defunctorum – Invocatio Requiem aeternam
    30. Sacrae Scripturae lectio
    § 1 Sacrae Scripturae lectio
    § 2 Sacrae Scripturae auditio
    31. Synodus dioecesana
    32. Visitatio pastoralis
    33. Visitationes locorum sacrorum
    § 1 1° Patriarchalis basilicae in Urbe
    2° Basilicae minoris
    3° Ecclesiae cathedralis
    4° Sanctuarii
    5° Ecclesiae paroecialis
    6° Ecclesiae vel altaris, ipso dedicationis die
    7° Ecclesiae vel oratorii Institutorum vitae consecratae vel Societatum vitae apostolicae, die eorum Fundatoris sacro
    § 2 Stationalis ecclesiae
    § 3 Catacumbae christianae
    Appendix
    Piae invocationes
    Documentum
    Constitutio apostolica Indulgentiarum doctrina

    Indices
      

    ***

    Prima editio, mense iunio 1968 - Secunda editio, mense octobri 1968 - Tertia editio, mense maio 1986 - Quarta editio, mense iulio 1999  

    Copyright by Libreria Editrice Vaticana, 1999

    DÉCRETS

    Quatrième édition de l’Enchiridion des indulgences

    PÉNITENCERIE APOSTOLIQUE

    ABRÉVIATIONS ET SIGLES

    Préliminaires

    Normes sur les indulgences

    QUATRE CONCESSIONS GÉNÉRALES

    Préambule

    CONCESSIONS

  • Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui, accomplissant ses devoirs et supportant les adversités de la vie, élève son âme vers Dieu avec une humble confiance, en ajoutant, ne serait-ce que mentalement, une pieuse invocation .

    Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui, en esprit de foi et avec un cœur miséricordieux, s’emploie, par sa personne ou par ses biens, au service de ses frères dans le besoin .

    Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui, en esprit de pénitence, s’abstient spontanément de quelque chose de licite qui lui est agréable .

    Une indulgence partielle est accordée au fidèle qui, de façon spontanée, rend ouvertement un témoignage de foi devant les autres en des circonstances particulières de la vie quotidienne.

  • Autres concessions

    Préambule

    CONCESSIONS

  • Acte de consécration des familles

    Acte de consécration du genre humain au Christ-Roi

    Acte de réparation

    Bénédiction papale

    Journées mondiales consacrées à la célébration d’une intention religieuse

    Doctrine chrétienne

    Adoration et procession eucharistiques

    Communion eucharistique et spirituelle

    Examen de conscience et acte de contrition

    Exercices spirituels et récollection mensuelle

    Semaine pour l’unité des chrétiens

    A l’article de la mort

    En mémoire de la Passion et de la mort du Seigneur

    Usage des objets de piété

    Oraison mentale

    Assistance à la prédication sacrée

    Prières à la Bienheureuse Vierge Marie

    Angelus Domini

    Prières à l’ange gardien

    Prières en l’honneur de Saint Joseph

    Prières en l’honneur des Saints Apôtres Pierre et Paul

    Prières en l’honneur des autres Saints et Bienheureux

    Neuvaines, litanies et petits Offices

    Prières des Églises Orientales

    Prière d’action de grâces pour l’Église

    Prière du soir

    Prière pour les morts

    Prière du sanctuaire

    Prières " Lakhu Mara (À toi Seigneur) "

    Prière de l’encens

    Glorification à Marie

    Prières pour le pardon des péchés

    Prière pour être à la suite du Christ

    Prière pour l’Église

    Intercessions pour les morts de la Liturgie de Saint Jacques

    Prières pour les bienfaiteurs

    Prières pour les pasteurs

    Prières de supplication et d’action de grâces

    Actiones nostras

    Adsumus

    Agimus tibi gratias

    Bénis-nous Seigneur

    Veni, Sancte Spiritus

    Première Messe des prêtres et célébrations jubilaires des Ordinations

    Profession de foi et actes des vertus théologales

    Pour les fidèles défunts

    Requiem aeternam

    Lecture de l’Écriture Sainte

    Synode diocésain

    Visite pastorale

    Visites de lieux sacrés

  • APPENDICE

    PIEUSES INVOCATIONS

  • Invocations usuelles, énumérées à titre d’exemples 
  • Constitution apostolique

    II

    NORMES

    HYMNES

  • Veni creátor

    Te Deum

    Hymne Acathiste

  • Tables

    A. PRIÈRES

    B. INDULGENCES PLÉNIÈRES

  • 1. Indulgences plénières que l’on peut obtenir chaque jour

    2. Indulgences plénières accordées certains jours déterminés

    3. Indulgences plénières accordées en des circonstances particulières

  • INDEX GÉNÉRAL

    --------------

     

    B. INDULGENTIAE PLENARIAE 

    1. Indulgentiae plenariae cotidie lucrabiles 

    Akathistos vel Paraclisis (conc. 23 § 1)
    Eucharistica adoratio, per dimidiam saltem horam (conc. 7 § 1, 1°)
    Pium exercitium Viae Crucis (conc. 13, 2°)
    Rosarium mariale (conc. 17 § 1)
    Sacrae Scripturae lectio vel auditio, per dimidiam saltem horam (conc. 30)
    Visitatio in forma peregrinationis ad Patriarchales Basilicas in Urbe (conc. 33 § 1, 1°)

    2. Indulgentiae plenariae in determinatis diebus concessae 

    Die 1 ianuarii (conc. 26 § 1, 1°)
    Hebdomada pro Christianorum unitate (conc. 11 § 1)
    Qualibet feria VI temporis Quadragesimae (conc. 8 § 1, 2°)
    Feria V Hebdomadae Sanctae (conc. 7 § 1, 2°)
    Feria VI Hebdomadae Sanctae (conc. 13, 1°)
    Sabbato Hebdomadae Sanctae (conc. 28 § 1)
    In sollemnitate Pentecostes (conc. 26 § 1, 1°)
    In sollemnitate Corporis et Sanguinis Christi (conc. 7 § 1, 3°)
    In sollemnitate Sacr.mi Cordis Iesu (conc. 3)
    In sollemnitate Ss. Apost. Petri et Pauli (conc. 14 § 1; 33 § 1, 2°, 3°)
    Die 2 augusti (conc. 33 § 1, 2°, 3°, 5°)
    Singulis diebus a die 1 usque ad diem 8 novembris (conc. 29 § 1, 1°)
    Die Commemorationis omnium fidelium defunctorum (conc. 29 § 1, 2°)
    In sollemnitate Christi Regis (conc. 2)
    Die 31 decembris (conc. 26 § 1, 2°)

    3. Indulgentiae plenariae pro peculiaribus circumstantiis concessae 

    Benedictio papalis (conc. 4)
    Die ad aliquem religiosum finem celebrandum universaliter dicata (conc. 5)
    Die anniversario proprii Baptismatis (conc. 28 § 1)
    Die consecrationis familiae (conc. 1)
    Die dedicationis ecclesiae vel altaris (conc. 33 § 1, 6°)
    Die designato pro stationali ecclesia (conc. 33 § 2)
    Eucharisticus conventus (conc. 7 § 1, 4°)
    Eucharistica processio (conc. 7 § 1, 3°)
    Exercitia spiritalia (conc. 10 § 1)
    In articulo mortis (conc. 12)
    In liturgica celebratione Fundatoris Institutorum vitae consecratae et Societatum vitae apostolicae (conc. 33 § 1, 7°)
    In sollemnitate Titularis basilicae minoris, ecclesiae cathedralis, sanctuarii, ecclesiae paroecialis (conc. 33 § 1, 2°-5°)
    Iubilares Ordinationum celebrationes (conc. 27 § 2)
    Peregrinatio (concess. 33 § 1, 1°, 4°)
    Prima Communio (conc. 8 § 1, 1°)
    Prima Missa (conc. 27 § 1) 
    Sacrae Missiones (conc. 16 § 1)
    Semel in anno, die libere eligendo (conc. 33 § 1, 2°, 4°)
    Synodus dioecesana (conc. 31)
    Visitatio pastoralis (conc. 32)  

    ----------- ----------- ----------- -----------

    B. INDULGENCES PLÉNIÈRES

  • 1. Indulgences plénières que l’on peut obtenir chaque jour

    2. Indulgences plénières accordées certains jours déterminés

    3. Indulgences plénières accordées en des circonstances particulières

  • B. INDULGENCES PLÉNIÈRES

    1. Indulgences plénières que l’on peut obtenir chaque jour

    Acathiste (hymne) ou Paraclisis (conc. 23 § 1) 00

    Adoration eucharistique, pendant au moins une demi-heure (conc. 7 § 1, 1°) 00

    Chapelet marial (conc. 17 § 1) 00

    Exercice Pieux du Chemin de Croix (conc. 13, 2°) 00

    Lecture ou écoute de la Sainte Écriture, pendant au moins une demi-heure (conc. 30) 00

    Visite en forme de pèlerinage aux Basiliques Patriarcales de Rome (conc. 33 § 1, 1°) 00

    2. Indulgences plénières accordées certains jours déterminés

    1° janvier (conc. 26 § 1, 1°) 00

    Semaine pour l’unité des chrétiens (conc. 11 § 1) 00

    Tous les vendredis de Carême (conc. 8 § 1, 2°) 00

    Jeudi Saint (conc. 7 § 1, 2°) 00

    Vendredi Saint (conc. 13, 1°) 00

    Samedi Saint (conc. 28 § 1) 00

    Solennité de Pentecôte (conc. 26 § 1, 1°) 00

    Solennité du Corps et Sang du Christ (conc. 7 § 1, 3°) 00

    Solennité des saints Apôtres Pierre et Paul (conc. 14 §1 ; 33 § 1, 2°, 3°) 00

    Solennité du Sacré-Coeur de Jésus (conc. 3) 00

    2 août (conc. 33 § 1, 2°, 3°, 5°) 00

    Tous les jours du 1° au 8 novembre (conc. 29 § 1, 1°) 00

    Commémoration de tous les fidèles défunts (conc. 29 § 1, 2°) 00

    Solennité du Christ Roi (conc. 2) 00

    31 décembre (conc. 26 § 1, 2°) 00

    3. Indulgences plénières accordées en des circonstances particulières

    A l’article de la mort (conc. 12) 00

    Bénédiction papale (conc. 4) 00

    Célébrations jubilaires des Ordinations (conc. 27 § 2)

    Congrès Eucharistique (conc. 7 § 1, 4°) 00

    En la célébration liturgique du Fondateur d’Instituts de vie consacrée et de Sociétés de vie apostolique (conc. 33§1,7°) 00

    En la solennité du Titulaire d’une basilique mineure, d’une église cathédrale, d’un sanctuaire, d’une église paroissiale (conc. 33 § 1, 2°-5°) 00

    Exercices spirituels (conc. 10 § 1) 00

    Jour anniversaire de son Baptême (conc. 28 §1) 00

    Jour de la consécration de la famille (conc. 1). 00

    Jour de la consécration de l’église ou de l’autel (conc. 33 §1, 6°) 00

    Jour fixé pour une église de " station " (conc. 33 § 2) 00

    Journée universellement dédiée à célébrer quelque fin religieuse (conc. 5) 00

    Pèlerinage (concess. 33 § 1, 1°, 3°) 00

    Première Communion (conc. 8 § 1, 1°) 00

    Première Messe (conc. 27 § 1) 00

    Procession (conc. 7 § 1, 3°) 00

    Sacrées Missions (conc. 16 § 1) 00

    Synode diocésain (conc. 31) 00

    Une fois par an, en un jour choisi librement (conc. 33 § 1, 2, 2°, 4°) 00

    Visite pastorale (conc. 32) 00

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    .......Textos......INDEX.

    Enchiridion indulgentiarum 1999 en español

    Manual de Indulgencias 1986 1995

    Manual de Indulgencias - versión castellana oficial de 1995 de la segunda edición latina típica del Enchiridion Indulgentiarum de 1986

    Manual fr of subra Enchiridion des indulgences 2000 Enchiridion indulgentiarum 1999 4 ed

    latín fran ENCHIRIDION INDULGENTIARUM quarto editur 1999

    latín 1999 Enchiridion indulgentiarum quarto editur

    Constitución apostólica Indulgentiarum Doctrina de 1967 del Papa San Pablo VI sobre la revisión de las indulgencias

    Indulgencias 2020

    17 enero 2020

    Enchiridion de 1986, versión española oficial de 1995, nº .

    Enchiridion Indulgentiarum de 1999, Norma nn, nº n, §

    https://diocesisdecanarias.net/indulgencias/

    https://misadiaria.blogspot.com/2019/12/sabado-18-enero-2020-sabado-de-la-i.html