.... ..........Aportaciones urgentes a la teología de la historia....Textos del anuncio del Reino de Dios por Jesús... ..La devoción al Sagrado Corazón y su crisis....La oración del Jubileo de la esperanza 2025.....Artículos......Textos.....INDEX
El anticoncilio Vaticano I de los librepensadores
Como ya existían diversas obediencias masónicas y todos
querían mandar, el Anticoncilio de Nápoles, desde su primera
sesión (en el teatro San Ferdinando el 9.01.1869, porque el día
anterior, coincidente con el comienzo en Roma del Concilio
Vaticano, estaba ocupado por una función teatral) degeneró en
una bronca estruendosa (un vacarme). Y fue disuelta esa sesión
por la policía. Una semana después se reunieron de nuevo, esta
vez en un hotel, y se produjo otra escandalera de gritos (otro
vacarme); y esta vez fue el maître del hotel el que los echó a
la calle. Los demás hoteles no les admitieron ningún día. Y
quedó abortado el Anticoncilio de Nápoles. Cuya finalidad no
era sólo atacar a la Iglesia, sino, como objetivo
inmediato, adueñarse de la jefatura de toda la masonería
y las diversas obediencias no se dejaron. Quedaron los textos: el
del manifiesto de Ricciardi, promotor del Anticoncilio Vaticano
de Nápoles, el de su programa y el de los "librepensadores
parisinos", rivales de Ricciardi. En estos textos se pueden
constatar las coincidencias con las ideas desacralizadoras que
siglo y medio después se oyen y se leen en supuestos o aparentes
miembros de la Iglesia. En esta Iglesia aparente, en efecto, se
propugna la realización de obras asistenciales y la entrega de
dinero para ellas al margen de Dios, al margen del amor o caridad
infundida por el Espíritu Santo como hábito infuso, que
consiste en obedecerle a Dios en todo, material y formalmente, es
decir, hacerlo todo según la voluntad de Dios, por amor de Dios,
por amor a Dios y unidos a Dios, habiendo recibido su reino por
la efusión del Espíritu Santo que Él da a los que se lo piden,
como no en vano nos enseñó Jesús, el Verbo hecho carne, a
pedirle a Dios Padre en el padrenuestro. Sin tener en cuenta que
conocemos la tajante advertencia divina de 1 Co 13, 3:
"Si repartiera todos mis bienes entre los
necesitados; si entregara mi cuerpo a las llamas, pero
no tengo amor [en el original griego, agape], de nada me
serviría".
La Iglesia aparente suplanta a la centrada en Dios Padre, Hijo y
Espíritu Santo. Es la Iglesia del Anticristo.
Le llama caridad a lo mismo que aquí en estos textos del
Anticoncilio de 1869, a la justicia sin Dios, y contra la Iglesia,
es decir, la pseudojusticia:
"Nosotros atribuimos a la palabra Caridad
un significado muy diferente del que le atribuyen los
sacerdotes, pues, para nosotros Caridad es
Justicia, y si no empleamos esta última expresión, es
porque la otra es mejor comprendida por las masas".
Para estos anticristianos la palabra caridad tiene efectivamente un significado muy diferente del que le atribuyen los sacerdotes, los cuales, tal como expresa el más caracterizado de ellos como teólogo, la caridad no es un hábito adquirido por nosotros mismos, sino que es un hábito infundido por el Espíritu Santo (2a-2ae, q. 23, a. 2c), explica Santo Tomás de Aquino en la Suma Teológica:
"La caridad consiste en amar a Dios sobre todo, y que el hombre le esté sometido por completo, refiriendo todas las cosas a Él. Es, por lo mismo, esencial a la caridad amar a Dios de tal manera que se quiera estarle sujeto en todo y seguir en todo la regla de sus mandamientos, ya que contraría a la caridad lo que sea contrario a sus preceptos, y por eso puede excluirla. ... La caridad, por ser hábito infuso, depende de la acción de Dios que la infunde... cesa de estar la caridad en el alma al instante cuando se interpone algún obstáculo al influjo divino de la caridad..., del solo hecho de que el hombre, al elegir, prefiera el pecado a la amistad divina, que exige el cumplimiento de su voluntad, se sigue que, inmediatamente, por un solo pecado mortal, se pierda el hábito de la caridad" (2a-2ae, q. 24, a. 12c). Y, por eso, "la raíz del mérito está en la caridad" (1-2 q.114, a.4).
----------------
Le concile du Vatican et l'anticoncile des libres-penseurs
L'OVERTURE DE L' ANTICONCILE A NAPLES
[vol 1 del Granderath, pg. 419]
Ce qu'avait été le christianisme pour les païens, le concile du Vatican le fut pour les apostats, une folie. Il fut pour eux une folie et un scandale tout à la fois: un crime contre les progrès de la civilisation au XIXe siècle.
Joseph Ricciardi, membre du parlement italien, écrivit en 1869 une lettre «à tous les libres-penseurs de toutes les nations». Elle était rédigée en italien; deux mois plus tard il la répandit en traduction française à l'étranger (1).
(1) C. V. 1254 c. sq. Cecconi, loc. cit. Doc. CCIX.
Le concile qui vient d'être convoqué lui apparaît comme un péril plein de menaces pour la grande cause de la civilisation, de la liberté et du progrès. Le seul moyen de se défendre contre les nouvelles entreprises de l'antique et implacable ennemi de toute liberté, est, à son avis, une sainte ligue des librespenseurs de tous les pays; elle opposera à la foi aveugle, fondement du catholicisme, le principe du libre examen. Il propose comme lieu de réunion pour l'assemblée des libres-penseurs la ville de Naples, et comme date, le 8 décembre, jour fixé pour l'ouverture du concile. A cet anti concile seront proclamés contre le Credo de Rome, les dogmes immuables de la morale, de cette morale qui est fondée exclusivement sur la raison. Les paroles des libres-penseurs doivent être accompagnées d'actes qui leur soient conformes ; ils écriront donc sur leur bannière les mots : Amour Instruction. L'exercice de l'amour consistera à s'efforcer de procurer du travail à toute personne valide,// et à assurer l'existence de quiconque ne pourrait y pourvoir en travaillant. L'instruction doit devenir le bien de tous; les libres-penseurs doivent particulièrement s'occuper de l'instruction élémentaire.
Ricciardi publia sa lettre au nom d'un comité qui s'était chargé de convoquer l'anticoncile, et il pria tous ceux qui approuveraient le programme de lui donner leur adhésion par écrit.
D'après un communiqué de Ricciardi, de très nombreuses adhésions répondirent à cet appel (1);
(1) C. V. 1256 c. sq Ceconi, loc. cit. Doc. CCX.
mentionnons celle de Garibaldi (lettre du 19 janvier) (2),
(2) Civiltà Cattolica, Ser. VII, vol. 5, p. 487. Stimmen aus Maria-Laach, Neue Folge, Heft. III (1800), p. 69. Cf. une deuxième lettre de Garibaldi. Ibid., Heft. IV (1869), p. 127.
de Victor Hugo (lettre du 20 avril) (3),
(3) Civiltà Cattolica, Ser. VII, vol. 6, p. 401. Stimmen ads Maria-Laach, loc, cit. p. 126.
et de Michelet, «secrétaire de la société philosophique à Berlin» (4).
(4) Stimmen als Maria-Laach, loc. cit. p. 127.
En France la question de l'anticoncile général fut plusieurs fois agitée dans les loges; plusieurs insistaient pour que la franc-maçonnerie s'y fit représenter officiellement, mais la majorité des suffrages fut d'avis contraire (5).
(5) Cf. les débats dans Cecconi, loc. cit. Doc. GGVI, CCVII, CCVIII. Cf. C. V., 1256 b.
Tel fut aussi le sentiment que le Grand-Maître «du Grand Orient» d'Italie, exposa dans une lettre aux loges de ce pays [6):
(6) C. V., 1257 b. sq. Ceconi, loc. cit. Doc. CCXI.
ceux des frères qui voudraient prendre part individuellement à l'anti-concile méritaient des félicitations, mais l'ordre maçonnique comme corps, ne pouvait y participer.
D'après une lettre de Ricciardi au Giornale di Roma, en novembre, il se préparait en plusieurs villes d'Italie, pour le 8 décembre, des démonstrations contre le concile du Vatican: ainsi à Païenne, Catane, Salerne, Aquila, Foggia, Ancône, Parme, Venise, Brescia, Trévise. «Il est très désirable, écrivait-il, et Garibaldi partage cette manière de voir, que dans toute l'Italie, le peuple déploie la plus vive ardeur et saisisse l'occasion que lui offrent ses ennemis, pour déclarer une fois de plus la volonté populaire en faveur de l'unité nationale et du principe sacré de la liberté» (1).
(1) Cecconi loc. cit. Doc. CCXIV. -Cf. C. V., 1258b.
Trois idées doivent prendre corps dans ses assemblées: guerre implacable au pape; protestation contre l'influence prépondérante de Napoléon III; proclamation du grand principe de la liberté de conscience.
Le 8 décembre, arrivèrent donc à Naples quelques centaines de libres-penseurs et parmi eux plusieurs femmes. Comme une représentation devait avoir lieu ce jour là au théâtre San-Ferdinando qui avait été choisi comme lieu de réunion, l'ouverture de l'anticoncile dut être reportée au 9 décembre. Elle se fit à midi. Ricciardi présida et prononça le discours d'ouverture. Quatre cent soixante et un membres actifs étaient présents. Quand le président voulut faire approuver le programme du comité provisoire, des contradictions s'élevèrent; on ne put s'entendre et le président leva la séance.
AVORTEMENT DE L ANTICONCILE
La seconde réunion eut lieu le soir du 10 décembre.
Comme Ricciardi remit le programme en délibération, un vif
débat s'engagea au milieu d'un grand vacarme; l'arrivée des
librespenseurs français l'interrompit. L'orateur de ces
derniers, M. Regnard, prononça dans sa langue, un
violent discours contre l'Eglise catholique. Des cris éclatèrent alors en l'honneur
de la France républicaine. La police
déclara aussitôt l'assemblée dissoute. Les adhérents
au concile des librespenseurs ne quittèrent la salle que
malgré eux.
Le 16 décembre, ils se réunirent encore une fois dans
un hôtel de Naples. La dissension au sujet du programme
éclata de nouveau, et le vacarme
devint si violent que le
maître d'hôtel déclara qu'il ne voulait pas
tolérer plus longtemps les congressistes dans sa maison.
Les autres hôtels et les théâtres refusèrent aussi de
les recevoir. Il fallut se contenter de publier le 17
décembre, le programme de Riccardi et un autre programme de
Regnard, dans l'organe des librespenseurs de Naples le
Popolo d'ltalia(1).
(1) Stimmen aus Maria-Laach. Neue Folge, Helft. VI (1870), p. 188 sqq.
Voici le programme du parti de Riccardi : «Les soussignés, représentants de diverses nations du monde civilisé, réunis à Naples pour prendre part à l'anticoncile, affirment les principes suivants : ils proclament la liberté de la raison en face de l'autorité religieuse, l'indépendance de l'homme en face du despotisme de l'Eglise et de l'Etat, la solidarité des peuples en face de l'alliance des princes et des prêtres, l'école libre en face de l'instruction par le clergé, le droit en face du privilège. Ne reconnaissant aucun autre principe que ceux de la science, ils se déclarent partisans de la liberté humaine; ils revendiquent la nécessité de supprimer toute Eglise officielle. La femme doit être affranchie des liens où l'Eglise et la législation l'emprisonnent et qui entravent son plein développement. L'instruction doit être libre de toute ingérence religieuse, car la morale doit être pleinement indépendante».
Le programme formulé par Regnard et ses partisans était le suivant : «Les libres-penseurs parisiens reconnaissent et proclament la liberté de conscience, la liberté d'examen et la dignité humaine, ils considèrent la science comme base de toute croyance et repoussent en conséquence tout dogme fonde sur une révélation quelconque. Ils reconnaissent que l'égalité sociale et la liberté ne peuvent exister que lorsque l'individu est instruit. Ils réclament en conséquence l'instruction de tout degré, gratuite, obligatoire, exclusivement laïque et matérialiste. Le devoir de la société lui impose de mettre l'individu en état de procurer à ses fils cette instruction. Pour ce qui regarde la question philosophique et religieuse ; considérant que l'idée de Dieu est la source et le soutien de tout despotisme et de toute iniquité; que la religion catholique est la plus complète et la plus terrible personnification de cette idée; que l'ensemble de ses dogmes est la négation même de la société, les librespenseurs de Paris promettent de s'employer à abolir promptement et radicalement le catholicisme, de solliciter son anéantissement par tous les moyens compatibles avec la justice, y compris la force révolutionnaire, qui n'est que l'application à la société du droit de légitime défense (1)».
(1) C. V. 1258 b. sqq. Stimmen aus Maria-Laach, ibid., p. 188.
Les autres réunions que les libre-penseurs tinrent le 8 décembre en diverses villes d'Italie, n'eurent pas d'autre résultat que celle de Naples: c'est-à-dire une répugnante manifestation de leur haine pour Dieu et la religion.
--------------------------------------------------------------------
Ya antes del comienzo del Concilio, el Allgemeine Zeitung de Augsburg en cinco artículos publicados entre el 10 y el 15 de marzo de 1869 atribuía a los jesuitas la utilización de una parte de la Curia pontificia de Roma para conseguir que el Concilio proclamase como dogmas las proposiciones del Síllabus a las que era contrario dicho medio alemán, la infalibilidad papal y la Asunción corpórea de la Madre de Dios al cielo
------------------------
Giuseppe Ricciardi
https://it.wikipedia.org/wiki/Giuseppe_Ricciardi_(patriota)
Il conte Giuseppe Napoleone Ricciardi (Napoli, 18 luglio 1808 Napoli, 1º giugno 1882) è stato un letterato, patriota, politico ed editore italiano, uno dei maggiori esponenti del radicalismo politico in età risorgimentale.
Figlio secondogenito del giurista Francesco Ricciardi (1758-1842), ministro della giustizia del Regno di Napoli sotto Murat e poi del Regno delle Due Sicilie nel periodo costituzionale del 1820, e della marchesa Luisa Granito (1769-1832), a sua volta stimata poetessa, Giuseppe Ricciardi crebbe in un ambiente familiare cosmopolita, di intense relazioni sociali e stimolante dal punto di vista intellettuale.
Nel 1832 cominciò a pubblicare a Napoli la rivista Il progresso delle scienze, delle lettere e delle arti, sul modello dell'Antologia del Vieusseux. La rivista affrontava spesso argomenti di economia e politica, aveva numerosi collaboratori (fra gli altri, Saverio Baldacchini, Paolo Emilio Imbriani, Luigi Blanch, Lodovico Bianchini, Matteo De Augustinis, Gregorio De Filippis Delfico) e pertanto ottenne presto grande rinomanza in Italia. "Ribelle mondano e salottiero", secondo il giudizio di Dionisotti, iniziato alla mazziniana "Giovine Italia", Giuseppe Ricciardi fu arrestato nel settembre 1834; rimesso in libertà dopo un periodo di detenzione, il 15 ottobre 1836 dovette recarsi in esilio.
Fino al 1860 risiedette soprattutto in Francia, dove frequentò per qualche tempo i gruppi di orientamento socialista (Charles Fourier e Sansimoniani) e svolse un'intensa attività propagandistica su posizioni mazziniano-democratiche a favore dell'unità d'Italia. Ebbe contatti a Londra con Mazzini, a Ginevra con Sismondi, a Parigi con David Levi e con Cristina Belgiojoso. Appoggiò fra l'altro anche dal punto di vista finanziario il tentativo dei fratelli Bandiera, i quali si mossero in base a informazioni ottenute dal Ricciardi sui moti cosentini del 15 marzo 1844.
Tornato a Napoli nell'aprile 1848, durante il governo costituzionale di Carlo Troya, Ricciardi fu eletto al parlamento napoletano. Dopo il colpo di mano di Ferdinando II del 15 maggio1848, con cui venne sciolto il parlamento democratico e sostituito il liberale Troya col reazionario principe di Cariati, Ricciardi scese in Calabria, dove la protesta contro Ferdinando II aveva assunto le forme della ribellione armata, e presiedette il Comitato di Salute Pubblica, ossia l'esecutivo rivoluzionario calabrese. Dopo la sconfitta delle truppe guidate da Domenico Mauro ad opera del generale borbonico Ferdinando Lanza a Campotenese (30 giugno 1848), Ricciardi, assieme ad altri patrioti, riuscì a fuggire a Corfù.
Nel 1849 riparò in Piemonte. Collaborò con La Ragione di Ausonio Franchi, sostenendo fra l'altro che fra i doveri dello Stato c'è quello di garantire che nessuno muoia di fame. Dopo l'unità d'Italia fu deputato dal 1861 al 1870, militando nelle file della sinistra parlamentare. Nel 1869, in concomitanza con l'apertura del Concilio Vaticano I, organizzò a Napoli l'anticoncilio.
Massone, con Giustiniano Lebano, che ereditò il lascito ermetico di Domenico Bocchini, cercò di ravvivare, assieme ad altri ermetisti, quali Gaetano Petriccione, Antonio Pasquale De Santis, Giuseppe Fiorelli, Domenico Angherà, la tradizione ermetica di origine egizia alessandrina, dando origine al Grande Oriente Egizio
--------------------------
Anticoncilio di Napoli
https://it.wikipedia.org/wiki/Anticoncilio_di_Napoli
[Portada del libro]
L'ANTICONCILIO DI NAPOLI del 1869
PROMOSSO E DESCRITTO DAL GIÀ DEPUTATO GIUSEPPE RICCIARDI
Prezzo L. 3
NAPOLI,
STABILIMENTO TIPOGRAFICO, Strada S. Pietro a Majella, 31 .
1870
Questa opera si vende nell uffici o di Pubblicità Vico Corriere a S. Brigida N.º 34.
PREFAZIONE.
Il presente lavoro veniva da me affidato al professore Francesco Lattari, anzichè ad un libero pensatore, perchè mi pareva che uno scrittore affatto estraneo all'Anticoncilio, e abborrente, qual'egli , da ogni esagerazione, fosse in tai condizioni di retto criterio e di spassionato giudizio, da dover riuscire ottimo narratore di quanto occorreva in Napoli nel decembre del 1869; ma sfortunatamente, per ragioni indipendenti al tutto dal suo volere, non potendo il Lattari attendere all' opera divisata, ed urgendo pure il farla di pubblica luce, se non altro a ribatter gli assalti, non sempre leali, onde fu segno l'Anticoncilio, vi pongo mano io medesimo. Ad evitare, per altro, ogni taccia di parzialità, anzichè parlar io, farò parlare i fatti e i documenti da me raccolti, alcuni fra i quali appariranno di non picciol rilievo, quai, per esempio, merosissime a Napoli pervenute dai più lontani paesi, non che alquante lettere degli uomini più chiari d'Europa. Io stesso, nol celerò, fui oltre modo maravigliato del modo in cui tanta parte del mondo civile rispose alla mia chiamata. Che a Roma si rechino i vescovi di tutto l'orbe cattolico, al primo invito del loro capo supremo, nessuno debbe stupirne, sì fatto essendo l'ordinamento mirabile della Chiesa cattolica, così grandi le sue ricchezze, e l'obbedienza dei suoi proseliti così cieca, da dover essere agevole al papa il conseguire qualsiasi intento più arduo; ma, che alla voce d'un solo, e questo non d' altra autorità rivestito, nè d'altra forza munito, oltre quelle che possono conferire l'amore del vero, il culto della ragione, il desiderio del bene, ed una volontà ferma, sia riuscito a chiamare in questo estremo lembo d'Europa una mano sì eletta di liberi pensatori d'ogni contrada, e promovere manifestazioni così generali e solenni contro il papato, questa sì ch'è da tenersi grandissima maraviglia. V'aggiungi il quasi nessun aiuto da me rinvenuto nei miei amici politici, i quali anzi, tranne pochissimi , non si vergognarono di avversare l'opera mia, il difetto di coraggio nei più fra coloro stessi, che avrebbero dovuto con maggiore alacrità secondarmi (vo' dire dei professori delle nostre università, di cui solo pochi risposero alla mia voce) l'ostilità manifesta del gran maestro della massoneria italiana, la guerra fattami dai giornali, gli ostacoli d'ogni maniera oppostimi da un governo, che non sa discernere dove gli amici suoi si rinvengano, e dove i nemici, e, da ultimo, le condizioni del luogo stesso , in cui l'Anticoncilio venia convocato, ed il quale, a che gioverebbe dissimularlo? non è fra quelli , dove la superstizione cattolica abbia radici men salde. Nessuna impresa mai fu ricinta da tante difficoltà, quanto la mia. La quale pure avrei condotta a buon fine , se circostanze fuori del mio volere e potere non vi si fossero opposte. Ma parlino, voglio ripeterlo, i fatti e i documenti, cui solo farò precedere o tener dietro qua e là osservazioni brevissime. Non chiuderò questa mia prefazione, senza rivolgere pubbliche grazie a quei pochi che mi aiutarono, ed in ispecie al venerando generale Avezzana, al dottore Geronimo Testa al professore Bruto Fabricatore ed al conte Luigi Amadei, che sedettero meco nel Comitato provvisorio, ed ai quali si aggiunse una bella schiera di giovani, alla cui attività ed al cui zelo non cesserò mai di professarmi riconoscente.
Posilipo, nella state del 1870.
G. RICCIARDI.
-------------------------------
Non appena veniva bandito il Concilio, balenavami in mente il pensiero d'un Anticoncilio, nê guari indugiavo a farlo palese per via del seguente scritto, stampato nel Popolo d' Italia dei 24 gennaio del 1869.
Napoli, ai 21 gennaio, del 1869.
Raccomando alla libera stampa di tutti i paesi civili la proposta qui appresso:
Il Papato tenta l'ultime prove contro la civiltà ed il progresso, convocando in Roma, pel dì 8 del prossimo decembre, un concilio ecumenico, coll' intento di rafforzare una potestà mostruosa, e ribadire negli animi i ceppi della superstizione. Or bene: il dì stesso, i liberi pensatori di tutto il mondo civile riuniscansi in Napoli, coll'intento di opporre alla cieca fede, su cui si fonda il cattolicismo, il gran principio del libero esame e della libera propaganda, in Napoli prima città d' Italia, e la quale, pure nei tempi più scuri del medio evo, lottava contro la Curia romana, e respingeva l'Inquisizione. Alle voci dell'oscurantismo e della menzogna rispondano quelle della ragione e del vero, ed il credo della libertà e della scienza suoni sul nostro labbro, in opposizione a quello del servaggio e dell' ignoranza, sicchè un'era novella incominci, non che per l'Italia, per l'umanità!
Parendomi assai difficile il poter riuscire in tanta impresa colle sole mie forze, chiamai intorno a me alcuni amici, senonchè ben presto mi accorsi, che, se avessi ceduto alla sentenza dei più, massime quanto al tempo ed al luogo della grande assemblea da me divisata, poco o nulla si sarebbe conchiuso, opinando la maggioranza doversi aspettare che il Concilio fosse riunito, e mostrasse le sue vere tendenze, e Napoli esser città, per la sua posizione geografica, non bene acconcia a raccoglier persone quivi chiamate dai più remoti paesi. Il perchè tolsi sopra di me il dar fuori l'invito contenuto nel manifesto qui appresso, il quale, stampato per la prima volta, colla data dei 27 gennaio del 1869, nel Popolo d'Italia e nell'Italia di Napoli, mentre venia riprodotto in gran numero di giornali d'oltremonte e oltremare, era negletto od irriso dai più fra i diarii italiani, non esclusi quei che si spacciano amici più ardenti di libertà, ed acerbi nemici del papa e d'ogni superstizione.
-------------------------------------
Ricciardi publicó también su Manifiesto del Anticoncilio de
Nápoles de 1869 en su libro de 1870 L'ANTICONCILIO DI NAPOLI DEL
1869, la versión inicial en italiano (págs. 11-14).
Y también la versión francesa hecha por él mismo (págs. 45-48).
En ese libro de 1870, Ricciardi publica también muchas cartas de
adhesión que recibió, comenzando con una de Garibaldi fechada
el 19.01.1869, o sea, antes de la publicación del manifiesto en
la prensa e incluso antes de que Ricciardi lo enviase el 21.01.1869
para ser publicado. En esta carta de Garibaldi, este jefe
revolucionario alude a la nueva masonería unitaria
de alcance mundial que Ricciardi proclama en su manifiesto del
Anticoncilio y que Garibaldi por consiguiente evidencia que
conocía de antemano y probablemente promovía tanto como
Ricciardi, que firma el manifiesto en nombre del Comité
provisional. Garibaldi en esa carta de adhesión encomia
Caprera, 19 gennaio 1869.
Mio Caro Ricciardi
Riunire in un solo campo tutti i liberali, (1) e poi nel decembre prossimo i liberi pensatori del mondo in Napoli, è opera veramente grande, e ve ne auguro la realizzazione. Col primo progetto voi tentate di sanare le piaghe sociali che affliggono questo nostro paese, e col secondo recidere la cancrena sacerdotale che lo appesta. Dio benedica il santo proposito, e sono
Vostro-Garibaldi.
Y añade Riciardi en nota a pie de página:
(1) Allude al mio disegno d'un'Associazione unitaria italiana, che mi sforzai vanamente di attuare in Napoli, nell' ora stessa, in cui volgevo in pensiero l'Anticoncilio. [Dice italiana, pero el texto dice que abraza el mundo entero; y dice también que el mismo día de apertura del Concilio, el 8.12.1869, nos proclamaremos constituidos en asociación humanitaria, "ci proclameremo costituiti in associazione umanitaria"].
----------------------------------------
Manifesto di G.
Ricciardi stampato il 27 gennaio del 1869 nel
Popolo d'Italia e nell'Italia di Napoli AL LIBERI PENSATORI DI TUTTO IL MONDO CIVILE. Un' importanza non lieve, al veder nostro, debb'essere attribuita al Concilio ecumenico, che apprestasi in Roma pel giorno 8 del prossimo decembre. Crediamo anzi poter risultare da esso qualche pericolo per la gran causa della civiltà, della libertà e del progresso, ove i costoro amici più ardenti non provvedano in tempo. Ed infatti una impressione profonda dovrà produrre sull'animo di moltitudini ignorantissime, dall' imaginazione guidate, anzichè dal ragionamento, e dominate affatto dal clero, massime per via dell'impero assoluto, che questo esercita sulla donna, la voce del gran Sacerdote di Roma, resa viepiù potente dalla presenza di più di mille vescovi , accorsi al Vaticano da tutte le parti del mondo, ed i quali, tornando nelle loro diocesi, adopereranno ogni sforzo ad attuare il programma fermato in Roma, programma da non poter riuscire, se non ostilissimo alle più nobili aspirazioni e ai più cari interessi dell'uman genere. Accresce i nostri timori lo scorger la gioia, che già anima il clero e i suoi numerosi aderenti, esercito immenso, tanto più formidabile, in quanto che ciccamente obbedisce ai cenni, qualunque e'sieno, d'un unico capo! Ora qual' altro argomento adoperare potremmo contro i novelli sforzi dell'antico ed implacabil nemico d'ogni libertà e d'ogni luce, se non una lega forte, attiva ed estesa quanto la sua, la sacra lega dei liberi pensatori di tutti i popoli, che vedasi opporre alla cieca fede, su cui è fondato il cattolicismo, il gran principio del libero esame e il gran fatto di una vastissima propaganda? Ma dove e quando dovrà riunirsi questa magnanima lega dei migliori intelletti dell'età nuova contro la vecchia barbarie? Quanto al luogo di riunione dell' assemblea divisata , la scelta non può cader che su Napoli, la quale è non solo la città più prossima a Roma, la più importante della Penisola , e la terza d' Europa, ma altresì quella che s' ebbe la gloria di opporsi in ogni tempo alle pretensioni e alle usurpazioni della Corte romana, dopo di avere, nei giorni più scuri del medio evo, e pur mentre era provincia di Spagna, respinto energicamente quello stesso atrocissimo tribunale dell' Inquisizione, che i suoi dominatori subivano silenziosi durante più di tre secoli! , Quanto all'epoca del solenne convegno, non sapremmo meglio fissarla , che al giorno stesso, in cui sarà aperto in Roma il Concilio convocato quivi dal papa. Che il dì 8 decembre del 1869 contrapposta si vegga , nelle due città principali d'Italia , la verità e la ragione all' acciecamento ed alla menzogna, il che vuol dire, che, dopo aver rinnovato la nostra dichiarazione di guerra perpetua al Papato, non opporrassi da noi un nuovo credo a quello da esso patrocinato, che sarebbe, diciamolo pur francamente , un opporre una nuova impostura all' antica, ma da una parte il sacro principio della libertà di coscienza e dall' altra gli immutabili dommi della morale , nè già di quella che si fa derivare dall' uno o dall' altro sistema teologico, e però calare, per così dire, dal cielo, madella morale fondata esclusivamente sulla ragione e il buon senso d'ogni uomo rimaso libero affatto dalla trista influenza del prete. Senonchè, dobbiam dirlo , una semplice professione di fede morale non basterebbe a renderci forti nella nuova battaglia da sostenersi da noi contro i nostri secolari nemici; ma è d'uopo che alle nostre parole secondino tali fatti, da provare al mondo, e l'altezza delle nostre intenzioni, e la pratica utilità delle nostre idee. Il perchè, nel di stesso, in cui si aprirà in Roma il concilio, un concilio , il cui scopo evidente si è quello di ribadire negli animi i ceppi della superstizione, e però di far retrocedere il mondo verso l'antica barbarie, noi liberi pensatori, teneri, innanzi ogni altra cosa, del generale benessere, sì fisico, che morale, ci proclameremo costituiti in associazione umanitaria, con questa eloquente divisa: CARITÀ ED ISTRUZIONE Nuova massoneria, operante alla luce del sole, ed estendentesi, al pari di essa, a tutto il mondo, faremo ogni possibile sforzo, onde esercitare la carità in due maniere: 1. procacciando lavoro a chiunque, pure essendo abile a lavorare , a impiegar non trovava l'opera sua: 2. accertando la sussistenza d'ogni person, che non sia in grado di provvedervi per via del lavoro, non potendosi considerare siccome civile un paese, dove un sol uomo possa patire la fame! Quanto poi all' istruzione, pane dell' anima, altrettanto necessario, quanto quello del corpo, la nostra associazione dovrà adoperarsi a farvi partecipare l' universale, massime per ciò che spetta all' istruzione primaria. Tale, a parer nostro, esser dee l'opera, cui siamo per metter mano, opera doppiamente benefica, e che equivarrà certo alla più terribile guerra, che sia possibile fare al papa e al Papato, perocchè avremo il diritto di tener loro il seguente linguaggio: «Noi siamo, e noi soli, i veri discepoli del vostro Gesù, noi che ci studiamo di combattere senza posa la povertà e l'ignoranza, e però distruggere le due principali, se non pur sole cagioni, di tutti i mali e di tutt'i vizii, che affliggono o disonorano il mondo». Noi invitiamo a Napoli adunque, pel dì 8 decembre prossimo, tutti coloro, che sieno per accettare in ogni sua parte il presente programina, pregandoli d'inviarci senza ritardo la loro adesione, onde poter loro mandare in tempo una tessera di ammissione. Preghiamo allo stesso tempo tutti i giornali veramente amici della civiltà, della libertà e del progresso, di riprodur per intero il presente scritto. Le lettere dovranno essere dirette a Napoli a G. Ricciardi , deputato al parlamento italiano, Riviera di Chiaia n. 57. Coloro, i quali non potranno recarsi a Napoli personalmente, pel dì 8 decembre prossimo, potranno farsi rappresentare da un lor delegato, o limitarsi ad iscrivere una lettera di adesione, da venir letta all'assemblea nella sua prima seduta. |
Manifiesto di G.
Ricciardi publicado el 27 enero de 1869 en
el Popolo d'Italia y en el Italia de Nápoles A LOS LIBREPENSADORES DE TODO EL MUNDO CIVIL Una importancia no leve, a nuestro parecer, debe ser atribuida al Concilio ecuménico, que se prepara en Roma para el día 8 del próximo diciembre. Creemos que de ello puede derivar algún peligro para la gran causa de la civilización, de la libertas y del progreso, donde los amigos más ardientes no proveen a tiempo. Y de hecho, debe producir una profunda impresión en las mentes de las multitudes más ignorantes, guiadas por la imaginación más que por el razonamiento y completamente dominadas por el clero, máxime por medio del imperio absoluto que ejerce sobre la mujer, la voz del gran Sacerdote de Roma, hecha aún más poderosa por la presencia de más de mil obispos, que llegarán al Vaticano de todas las partes del mundo, los cuales, al regresar a sus diócesis, harán todos los esfuerzos para realizar el programa cerrado en Roma, programa de no poder lograr, sino el más hostil a las aspiraciones más nobles y los intereses más queridos del género humano. Acrecienta nuestros temores ver la alegría, que ya anima al clero y a sus numerosos adherentes, ejército immenso, tanto más formidable, cuanto que simplemente obedece las señales, cualesquiera que sean, de un único jefe. Ahora bien, ¿qué otro argumento podríamos utilizar contra los nuevos esfuerzos del antiguo e implacable enemigo de toda libertad y de toda luz, sino una liga fuerte, activa y tan extensa como la suya, la sagrada liga de los librepensadores de todos los pueblos, que se vea oponerse a la ciega fe, sobre la que está fundado el catolicismo, el gran principio del libre examen y el hecho de una vastísima propaganda? ¿Pero dónde y cuando deberá reunirse esta magnánima liga de los mejores intelectos de la edad nueva contra la vieja barbarie? En cuanto al lugar de reunión de la vislumbrada asamblea, la elección no puede caer más que sobre Nápoles, la cual es no solo la ciudad más próxima a Roma, la más importante de la Península, y la tercera de Europa, sino también la que tuvo la gloria de oponerse en todo tiempo a las pretensiones y usurpaciones de la Corte romana, después de haber rechazado enérgicamente aquel mismo atrocísimo tribunal de la Inquisición, que sus dominadores pasaban silenciosos durante más de tres siglos, en los días más oscuros del medioevo y cuando era provincia de España! En cuanto a la época del solemne encuentro, non sabríamos fijarla mejor queen el mismo día en que será abierto en Roma el Concilio convocado po el papa. Que el día 8 de diciembre de 1869 se vean contrapuestas en las dos principales ciudades de Italia, la verdad y la razòn a la ceguera y a la mentira, lo que quiere decir que, después de haber renovado nuestra declaración de guerra perpetua al Papado, no oponerse por nosotros un nuovo credo al patrocinado por ellos, sería, digámoslo francamente, oponer una nueva impostura a la antigua, pero de una parte el sagrado principio de la libertad de conciencia y por la otra los immutables dogmas de la moral, ni de lo que se deriva de un sistema teológico o del otro, y aún así caer, por decirlo así, del cielo, pero de la moral fundada exclusivamente sobre la razón y el buen sentido de cada hombre quedó libre de la triste influencia del sacerdote. Pero, debemos decirlo, una simple profesión de fe moral no bastaría para hacernos fuertes en la nueva batalla de sostenerse de nosotros contra nuestros seculares enemigos; pero es necesario que nuestras palabras estén respaldadas por tales hechos, para demostrar al mundo, la altura de nuestras intenciones y la utilidad práctica de nuestras ideas. El porqué, en el día mismo, en que se abrirá en Roma el concilio, un concilio, cuyo evidente propósito es reafirmar en los ánimos los lazos de la superstición, y sin embargo, hacer retroceder el mundo hacia la antigua barbarie, nosotros librepensadores, atenernos, sobrei todo, al generale bienestar, tanto físico, como moral, nos proclamaremos costituidos como asociación humanitaria, con esta elocuente divisa: CARIDAD E INSTRUCCIÓN Nueva masonería, operante a la luz del sol, y extendendiéndose, al par de esta, a todo el mondo, haremos todos los efuerzos posibiles, donde ejercitar la caridad de dos maneras: 1. procurando trabajo a todo el que, siendo útil para trabajar, no encuentre empleo: 2. asegurando la subsistencia de toda persona, que no esté en grado de proveerse por medio del trabajo, ¡no pudiéndose considerar como civilizado un país, en el que un solo hombre pueda padecer hambre! En cuanto a la instrucción, pan del alma, tan necesario como el del cuerpo, nuestra asociación deberá esforzarse en hacerla universal, máxime por lo que respecta al la instrucción primaria. Tal es, a nuestro parecer, la tarea, en la que estamos para poner la mano, tarea doblemente benefica, y que equivaldrá ciertamente a la más terribile guerra, que sea posible hacer al papa y al Papado, pero con la que tendremos derecho de hablarle con el siguiente lenguaje: «Nosotros somos, y sólo nosotros, los verdaderos discípulos de vuestro Jesús, nosotros que nos dedicamos a combatir sin descanso la pobreza y la ignorancia, y, por tanto, destruir las dos causas principales, si no las únicas, de todos los males y todos los vicios que afligen o deshonran al mundo». Invitamos a Nápoles por tanto, para el día 8 de diciembre próximo, a todos aquellos, que estén por aceptar en todas sus partes el presente programa, rogándoles que nos envíen sin retrarso su adhesión, para poder onde poter mandarles a tiempo una tarjeta de admisión. Rogamos al mismo tiempo a todos los diarios verdaderamente amigos de la civilización, de la libertad y del progreso que reproduzcan por completo el presente escrito. Las cartas deberán ser dirigidas a Nápoles a G. Ricciardi, diputado del parlamento italiano, Riviera di Chiaia, n. 57. Quienes no puedan venir a Nápoles personalmente, el 8 de diciembre próximo, pueden hacerse representar por un delegado suyo, o limitarse a escribir una carta de adhesión, para ser leída en la asamblea en su primera sesión. |
----------------------------------------
AUX LIBRES PENSEURS DE TOUTES LES NATIONS.
Post tenebras lux! Une importance plus considèrable, que l'on ne croit gènèralèment, doit être attribuée, selon nous, au concile oecumènique que l'on prépare à Rome pour le 8 décembre prochain. Nous croyons même qu'il pourrait en rèsulter quelque danger pour la grande cause de la civilisation, de la libertè et du progrès, si leurs amis les plus ardents ne s'empressaient d'aviser. En effet, des masses profondèment ignorantes , guidées par l' imagination plutôt que par le jugement, et que la caste sacerdotale domine entièrement, surtout par l'empire qu' elle exerce sur la femme, ne pourront pas manquer d'être impressionnées vivement par la voix du grand-prêtre de Rome, rendue encore plus puissante par la prèsenee d'un millier d'évêques accourus au Vatican de toutes parts, etqui, en rentrant dans leurs diocèses, s'efforceront d'y réaliser en tous points le programme arrêtè à Rome, programme qui ne pourra être qu'hostile aux aspirations les plus nobles et aux intérêts les plus chers de l'humanitè. Nous sommes confirmès dans ces craintes, en voyant la joie qui anime dèjà le clergé et ses nombreux adhèrents , armèe immense, d'autant plus formidable qu'elle suit aveuglèment les ordres d'un seul chef. Or, quel autre moyen pourrions-nous employer contre ces nouveaux efforts de l'ancien et implacable ennemi de toute libertè , sinon une ligue aussi compacte, aussi vaste, aussi active, que celle qu'il s'agit de combattre, à savoir la sainte ligue des libres penseurs de tous les peuples , opposant à la foi aveugle, sur laquelle le catholicisme est fondè, le grand principe du libre examen, et le grand fait d'une propagande sans entraves ? Mais où et quand devra se rèunir cette ligue gènèreuse de l'esprit moderne contre la vieille barbarie ? Quant au lieu de la réunion, c'est Naples qu'il fant Choisir, Naples qui n'est pas seulement la ville la plus rapprochèe de Rome, la plus importante de la Peninsule, et la troisième de l'Europe, mais encore celle qui eut la gloire de s'opposer sans cesse aux prétentions et aux empiètements de la Cour de Rome, après avoir, dans les jours les plus sombres du moyen âge, et alors même qu'elle était une province de l'Espagne , repoussè constamment et énergiquement cet infâme tribunal de l'Inquisition, que ses dominateurs subirent en silence pendant plus de trois siècles ! Quant à l'èpoque, on ne saurait mieux la fixer qu'au jour même, où doit se réunir à Rome le concile convoquè par Pie IX. Que l'on voie , le 8 décembre 1869, dans les deux villes principales de l' Italie , autel dressè contre autel, l'autel de la raison et de la vèritè contre celui de l'aveuglement et du mensonge, ce qui veut dire que nous n'opposerons pas un nouveau crédo à celui que Rome patronne, car on pourrait nous accuser de vouloir substituer une nouvelle imposture à l'ancienne, mais, tout en affirmant notre respect du principe de la libertè de conscience, nous invoquerons uniquement les dogmes immuables de la morale, de cette morale que l'on ne fait pas dècouler de tel ou tel système de thèologie, mais qui est fondée exclusivement sur la raison et le bon sens de tout homme restè libre de l'influence délétère du clergé. Nous devons dire toutefois qu'une simple profession de foi morale ne nous paraîtrait pas suffisante dans notre nouvelle lutte contre nos ennemis sèculaires. Il faut que nos paroles soient suivies d'actes tels , qu'ils prouvent à la fois la noblesse de nos intentions et l'utilitè pratique des nos idèes. Ainsi , le jour même, où , dans la ville éternelle, on ouvrira ce concile, dont le but evident est de resserrer les chaînes de la superstition, et de nous faire reculer vers la barbarie, nous , libres penseurs, désireux surtout du bienêtre gènèral tant physique que moral, nous nous dèclarerons constituès en association humanitaire, avec cette devise èloquente : CHARITÈ-INSTRUCTION! ( 1)
Nouvelle Francmaçonnerie, agissant à la lumière du soleil, et embrassant, comme elle, le monde entier, nous lå - cherons autant que possible d'exercer la charitè de deux manières: 1.º En procurant du travail à toute personne valide, qui en aura cherchè inutilement; 2.º En assurant l'existence de quiconque ne pourrait pas y pourvoir en travaillant, car, à notre avis , on ne saurait considèrer comme civilisè un pays, où un seul homme est exposè à mourir de faim ! En ce qui concerne l'instruction, et particulièrement l'instruction primaire, pain de l'âme tout aussi nécessaire que celui du corps , l'association devra s'efforcer d' y faire participer tout le monde. Telle est, à notre sens, l'oeuvre à laquelle nous devons mettre la main, oeuvre doublement bienfaisante, et qui èquivaudra à coup sûr la plus terrible guerre qu'il soit possible de faire au pape et à la papautè, car nous aurons le droit de leur dire: "C'est nous qui sommes les vrais disciples de votre JésusChrist, nous qui travaillons sans relâche à combattre la misère et l' ignorance, et partant à detruire ces deux causes principales, sinon seules, de tous les maux et de tous les vices qui affligent ou dèshonorent l'humanité, et dont depuis près de deux mille ans vous avez êtè impuissant à la délivrer". Nous convions donc à Naples, pour le 8 décembre prochain, tous ceux qui approuveront ce programme , en les priant de nous envoyer sans retard leur adhésion, pour que un billet d'admission leur soit délivrè en temps utile. Nous prions en même temps tous les journaux véritablement dévouès à la civilisation, à la liberté et au progrès de reproduire en entier cet écrit. Les lettres devront être adressées au soussignè, Riviera di Chiaia n . 57. Ceux qui ne seront pas à même de se rendre a Naples personnellemnt, pour le 8 décembre prochain, pourront se faire reprèsenter par un dèlègué, ou se borner à envoyer leur lettre d'adhésion, dont il sera donné lecture à l' assemblée dans la séance d'ouverture.
|
A LOS LIBREPENSADORES DE TODAS LAS
NACIONES
Una importancia más considerable de lo que generalmente se cree debe ser atribuida, según creemos, al Concilio ecuménico que se prepara en Roma para el 8 de diciembre próximo. Creemos incluso que podría de él algún peligro para la gran causa de la civilización, de la libertad y del progreso, si sus amigos más ardientes no se cuidasen de avisar. En efecto, las masas profundamente ignorantes, guiadas por la imaginación antes que por el juicio y que la casta sacerdotal domina enteramente sobre todo por el imperio que ejerce sobre la mujer, no podrán dejar de ser impresionadas vivamente por la voz del gran sacerdote de Roma, aún más potenciada por la presencia de un millar de Obispos que llegarán al Vaticano de todas partes, y que al regreso a sus diócesis se esforzarán por realizar allí en todos sus puntos el programa preparado en Roma, programa que no podrá ser más que hostil a las aspiraciones más nobles de y a los intereses más queridos de la humanidad. Somos confirmados en estos temores viendo la alegría que anima ya al clero y sus nimerosos adherentes, ejército inmenso, tanto más formidable cuanto que sigue ciegamente las órdenes de un solo jefe. Ahora bien, ¿qué otro medio podríamos emplear contra estos nuevos esfuerzos del antiguo e implacable enemigo de toda libertad, sino una liga tan compacta, tan extensa, tan activa como aquella que se trata de combatir, a saber la santa liga de los librepensadores de todos los pueblos, oponiéndose a la fe ciega, sobre la que está fundado el catolicismo, el gran principio del libre examen y el gran hecho de una vastísima propaganda? ¿Pero dónde y cuándo deberá reunirse esta liga generosa del espíritu moderno contra la vieja barbarie? En cuanto al lugar de la reunión, es Nápoles el que hay que elegir, Nápoles que no es solo la ciudad más próxima a Roma, la más importante de la Península, y la tercera de Europa, sino también la que tuvo la gloria de oponerse sin tregua a las pretensiones y usurpaciones de la Corte de Roma, ¡después de haber rechazado constantemente y enérgicamente aquel infame tribunal de la Inquisición, que sus dominadores padecieron en silencio durante más de tres siglos, en los días más oscuros de la edad media y cuando era provincia de España! En cuanto a la época, non sabríamos fijarla mejor que el mismo día en que ha de reunirse en Roma el Concilio convocado por Pío IX. Que se vean, el día 8 de diciembre de 1869, en las dos principales ciudades de Italia, altar contra altar, el altar de la razón y de la verdad contra el de la ceguera y de la mentira, lo que quiere decir que, nosotros no opondremos un nuevo Credo al que Roma patrocina, pues se nos podría acusar de querer sustituir con una nueva impostura a la antigua, sino que, afirmando nuestro respeto al principio de la libertad de conciencia, únicamente invocaremos los dogmas inmutables de la moral, de esta moral que no se la hace deducir de tal o tal sistema de teología, sino que está fundada exclusivamente sobre la razón y el buen sentido de cada hombre que permanece libre de la influencia deletérea del clero. Debemos decir con todo que una simple profesión de fe moral no nos parecería suficiente en nuestra nueva lucha contra nuestros enemigos seculares. Es necesario que nuestras palabras estén seguidas por actos tales, que prueben a la vez la nobleza de nuestras intenciones y la utilidad práctica de nuestras ideas. Así, el mismo día en que, en la ciudad eterna, se abra este Concilio, cuyo objetivo evidente es apretar las cadenas de la superstición, y hacernos recular hacia la barbarie, nosotros, librepensadores, deseosos sobre todo del bien general tanto físico como moral, nos declararemos constituidos en asociación humanitaria con esta divisa elocuente: CARIDAD - INSTRUCCIÓN (1)
Nueva francmasonería, obrando a la luz del sol, y abrazando, como ella, el mundo entero, nos ocuparemos, tanto como sea posible, en ejercer la caridad de dos maneras: 1º Procurando trabajo a toda persona útil que lo haya buscado inútilmente 2º Asegurando la existencia de quien no pueda encontrar trabajo, pues, a nuestro entender, ¡no se podría considerar como civilizado un país, en el que un solo hombre esté expuesto a morir de hambre! En lo que concierne a la instrucción, y psrticularmente a la instrucción primaria, pan del alma tan necesario como el del cuerpo, la asociación deberá esforzarse en hacer partícipe de ella a todo el mundo. Tal es, a nuestro entender, la obra en la que debemos poner la mano, obra doblemente bienhechora, y equivaldrá a tiro hecho a la más terrible guerra posible al Papado, pues nosotros tendremos derecho a decirle: "Nosotros somos los verdaderos discípulos de vuestro Jesucristo, nosotros que trabajamos sin descanso n combatir la miseria y la ignorancia, y por tanto en destruir las dos causas principales, si no las únicas, de todos los males y de todos los vicios que afligen o deshonran a la humanidad, y de los que vosotros después de dos mil años habéis sido impotentes de librarla". Invitamos pues a Nápoles, el 8 de diciembre próximo, a todos los que aprueben este programa, rogándoles que nos envíen sin tardanza su adhesión para enviarles a tiempo un billete de admisión. Al mismo tiempo, pedimos a todos los periódicos verdaderamente entregados a la civilización, a la libertad y al progreso, que reproduzcan por entero este escrito. Las cartas deberán ser dirigidas al firmante, a Riviera di Chiaia, nº 57. Aquellos que no puedan presentarse en Nápoles personalmente, el 8 de diciembre proximo, pueden hacerse representar por un delegado, o limitarse a enviar una carta de adhesión, que será leída en la asamblea en la sesión de apertura. Nápoles, 15 de marzo de 1869.
|
----------------------------------------
|
Documento DDIX del Cecconi, Eugene,
Histoire du Concile du Vatican vol IV Manifiesto de [convocatoria del Anticoncilio por] Giuseppe Ricciardi, publicado primeramente en italiano (el 27.01.1869), después en francés (el 15.03.1869). El autor invita a los "librepensadores" de todas las naciones a una gran asamblea que se tendrá en Nápoles, el mismo día de la apertura del Concilio [Vaticano I], con el designio de fundar una "asociación humanitaria" verdaderamente activa, que tenga como base el principio del "libre examen", opuesto a la fe ciega, fundamento del Catolicismo.
Una importancia más considerable de lo que generalmente se cree debe ser atribuida, según creemos, al Concilio ecuménico que se prepara en Roma para el 8 de diciembre próximo. Creemos incluso que podría de él algún peligro para la gran causa de la civilización, de la libertad y del progreso, si sus amigos más ardientes no se cuidasen de avisar. En efecto, las masas profundamente ignorantes, guiadas por la imaginación antes que por el juicio y que la casta sacerdotal domina enteramente sobre todo por el imperio que ejerce sobre la mujer, no podrán dejar de ser impresionadas vivamente por la voz del gran sacerdote de Roma, aún más potenciada por la presencia de un millar de Obispos que llegarán al Vaticano de todas partes, y que al regreso a sus diócesis se esforzarán por realizar allí en todos sus puntos el programa preparado en Roma, programa que no podrá ser más que hostil a las aspiraciones más nobles de y a los intereses más queridos de la humanidad. Somos confirmados en estos temores viendo la alegría que anima ya al clero y sus nimerosos adherentes, ejército inmenso, tanto más formidable cuanto que sigue ciegamente las órdenes de un solo jefe. Ahora bien, ¿qué otro medio podríamos emplear contra estos nuevos esfuerzos del antiguo e implacable enemigo de toda libertad, sino una liga tan compacta, tan extensa, tan activa como aquella que se trata de combatir, a saber la santa liga de los librepensadores de todos los pueblos, oponiéndose a la fe ciega, sobre la que está fundado el catolicismo, el gran principio del libre examen y el gran hecho de una vastísima propaganda? ¿Pero dónde y cuándo deberá reunirse esta liga generosa del espíritu moderno contra la vieja barbarie? En cuanto al lugar de la reunión, es Nápoles el que hay que elegir, Nápoles que no es solo la ciudad más próxima a Roma, la más importante de la Península, y la tercera de Europa, sino también la que tuvo la gloria de oponerse sin tregua a las pretensiones y usurpaciones de la Corte de Roma, ¡después de haber rechazado constantemente y enérgicamente aquel infame tribunal de la Inquisición, que sus dominadores padecieron en silencio durante más de tres siglos, en los días más oscuros de la edad media y cuando era provincia de España! En cuanto a la época, non sabríamos fijarla mejor que el mismo día en que ha de reunirse en Roma el Concilio convocado por Pío IX. Que se vean, el día 8 de diciembre de 1869, en las dos principales ciudades de Italia,altar contra altar, el altar de la razón y de la verdad contrs el de la ceguera y de la mentira, lo que quiere decir que, nosotros no opondremos un nuevo Credo al que Roma patrocina, pues se nos podría acusar de querer sustituir con una nueva impostura a la antigua, sino que, afirmando nuestro respeto al principio de la libertad de conciencia, únicamente invocaremos los dogmas inmutables de la moral,de esta moral que no se la hace deducir de tal o tal sistema de teología, sino que está fundada exclusivamente sobre la razón y el buen sentido de cada hombre que permanece libre de la influencia deletérea del clero. Debemos decir on todo que una simple profesión de fe moral no nos parecería suficiente en nuestra nueva lucha contra nuestros enemigos seculares. Es necesario que nuestras palabras estén seguidas por actos tales, prueben a la vez la nobleza de nuestras intenciones y la utilidad práctica de nuestras ideas. Así, el mismo día en que, en la ciudad eterna, se abra este Concilio, cuyo objetivo evidente es apretar las cadenas de la superstición, y hacernos recular hacia la barbarie, nosotros, librepensadores, deseosos sobre todo del bien general tanto físico como moral, nos declararemos constituidos en asociación humanitaria con esta divisa elocuente: CARIDAD - INSTRUCCIÓN (1)
Nueva francmasonería, obrando a la luz del sol, y abrazando, como ella, el mundo entero, nos ocuparemos, tanto como sea posible, en ejercer la caridad de dos maneras: 1º Procurando trabajo a toda persona útil que lo haya buscado inútilmente 2º Asegurando la existencia de quien no pueda encontrar trabajo, pues, a nuestro entender, ¡no se podría considerar como civilizado un país, en el que un solo hombre esté expuesto a morir de hambre! En lo que concierne a la instrucción, y psrticularmente a la instrucción primaria, pan del alma tan necesario como el del cuerpo, la asociación deberá esforzarse en hacer partícipe de ella a todo el mundo. Tal es, a nuestro entender, la obra en la que debemos poner la mano, obra doblemente bienhechora, y equivaldrá a tiro hecho a la más terrible guerra posible al Papado, pues nosotros tendremos derecho a decirle: "Nosotros somos los verdaderos discípulos de vuestro Jesucristo, nosotros que trabajamos sin descanso n combatir la miseria y la ignorancia, y por tanto en destruir las dos causas principales, si no las únicas, de todos los males y de todos los vicios que afligen o deshonran a la humanidad, y de los que vosotros después de dos mil años habéis sido impotentes de librarla". Invitamos pues a Nápoles, el 8 de diciembre próximo, a todos los que aprueben este programa, rogándoles que nos envíen sin tardanza su adhesión para enviarles a tiempo un billete de admisión. Al mismo tiempo, pedimos a todos los periódicos verdaderamente entregados a la civilización, a la libertad y al progreso, que reproduzcan por entero este escrito. Las cartas deberán ser dirigidas al firmante, a Riviera di Chiaia, nº 57. Aquellos que no puedan presentarse en Nápoles personalmente, el 8 de diciembre proximo, pueden hacerse representar por un delegado, o limitarse a enviar una carta de adhesión, que será leída en la asamblea en la sesión de apertura. Nápoles, 15 de marzo de 1869.
|
----------------------------------------
Non poche obiezioni essendo state fatte al programma dei 15 marzo, sì in Italia, che fuori , e in ispecie dai giornall razionalisti Il Libero Pensiero di Parma diretto dallo Stefanoni, e Il Libero Pensatore di Milano, diretto dal Demora, e dall'Excommuniè di Lione, stimai utile il ristampar quello scritto , aggiungendovi alcuni schiarimenti, colla data dei 22 settembre del 1869.
Si de très-nombreuses adhésions ont
suivi notre appel du 15 mars, les observations , et même
les critiques de quelques libres penseurs ne nous ont pas
fait défaut. Aussi, il ne sera pas inutile, pour
répondre aux diffèrentes objections, et pour dissiper
tous les doutes, de bien préciser, dès à prèsent, la
question principale qui devra être débattue et résolue
dans l'assemblée du 8 décembre prochain. Le grand principe du libre examen étant cause du fractionnement à l'infini des croyances religieuses , et rendant, par cela même, impossible, tout crédo collectif , , on Etant avèré, en outre, que, de temps immemorial s'est toujours efforcé inutilement de s'entendre sur les grandes questions de la divinitè, de la vie future, des causesfinales etc. etc., et qu'il faut, par conséquent, se borner à établir de telles règles de morale, que tout le monde puisse les reconnaître et accepter, dans le but d'assurer le bonheur de la société en gènèral, et celui des individus en particulier ; Nous écarterons toute discussion théologique, en nous contentant de prèsenter la formule suivante aux hommes droits et raisonnables de tous les pays et de toutes les religions: S'ABSTENIR DU MAL FAIRE LE BIEN - S'AIMER LES UNS LES AUTRES DANS L'INTÉRÊT COMMUN. Et, à cet effet, nous proposerons l' organisation d'une association internationale, ayant pour but gènèral une guerre incessante aux deux causes principales de tous les maux du genre humain, la misère et l' ignorance, et pour but spècial la destruction de la papautè, soutien dans le monde de tout ce qu'il renferme de surannè et d'anti-social. Voici maintenant l'ordre du jour de la sèance d'ouverture: 1. Discours d'inauguration; 2. Compte-rendu du Comitè provisoire, et lecture des principales lettres d'adhésion; 3. Appel nominal, et enregistrement des membres prèsents; 4. Election du Comitè central dèfinitif. Dans les sèances successives, indépendamment de la discussion relative à la questiou capitale que nous venons de poser, et surtout aux moyens pratiques d' én assurer l' heureuse solution, nous suivrons pas à pas le concile de Rome, en opposant aux décisions de la foi aveugle et de l'obscurantisme les conseils de la raison et les affirmations de la science. Les billets d'admission à l'assemblée de Naples seront dèlivrès dans les premiers jours de novembre. Aussi l' on prie instamment ceux qui voudront y assister d' en faire la demande sans dèlai . Naples, le 22 septembre 1869 |
----------------------------------------
pg. 52
Non poco, da qualche tempo, si parla nel mondo dell'emancipazion della donna , alla quale si voglion concessi gli stessi diritti che ha l'uomo, e sta bene ; ma in che le sue condizioni morali sarebbero migliorate dall'acquisto di tali diritti, se prima un ben altro giogo la donna non si facesse ad iscuotere , vale a dir quello della superstizione e del prete ? Il qual ultimo poi sarà padrone della società tutta quanta, finchè avrà l'anima della donna , anima ella stessa della famiglia.
----------------------------------------
Di grande importanza essendo l'assicurare all' Anticoncilio una sede bene adattata , fin dalla state del 1869 , si attese alacremente da me a rinvenire un locale da poter rispondere all' uopo; ma, chi il crederebbe ? ... vani riuscirono durante tre o quattro mesi tutti i miei sforzi e quelli di alcuni amici , massime a causa del mal volere , sì del governo, che del municipio, il primo dei quali , per mezzo del Bargoni , allora ministro della pubblica istruzione, cui avevo telegrafato , rispondeva con un rifiuto, volendo rimanere , siccome diceva, affatto neutrale fra il Concilio e l'Anticoncilio.
Ma si dirà: come mai non trovaste un locale presso un particolare, in una metropoli come Napoli ? ... Risponderò in primo luogo, non esserci in case private fra noi una sala sì vasta, da poter contener tanta gente, quanta l' Anticoncilio dovea radunarne, ed invano avere picchiato a più d'una porta, la mano segreta del clero, assai più potente di quel che si crede, predominando per ogni dove, talchè mi fu forza rivolgermi agl'impresarii dei varii teatri; ma pur quivi incontrai gravi difficoltà , per modo che alla fin fine dovetti rimanere contento ad avere il teatro di S. Ferdinando, cui ottener non potetti neppure pel dì 8 decembre, ma solo a cominciare dal giorno 9 .
Due riunioni preparatorie ebbero luogo in mia casa, nelle sere dei 13 e 20 novembre, alle quali intervennero, oltre i membri del Comitato provvisorio, di cui accennai nella prefazione, i deputati generale d' Ayala e Giuseppe Romano , il professore Gennaro Barbarisi , di cui Napoli ha non ha guari patito l'amara perdita , il Cav. Vincenzo Grosso, e i signori Pasquale Favale, Carlo Gambuzzi , Achille Maglione, Niccola Lepiane Giuseppe Antinoro e Vincenzo Vasquez, ad una coi segretarii Giorgio Imbriani e Tommaso Senisi . ,
In queste due riunioni fermaronsi i modi da doversi tenere pel buon andamento dell'Anticoncilio, non che l'ordine del giorno diffinitivo della sua prima seduta , il quale veniva diffuso a migliaia di copie, con allato la traduzione in francese .
----------------------------------------
ANTICONCILIO.
ovvero Assemblea dei liberi pensatori , da riunirsi in Napoli il dì 9 decembre del 1869 , in opposizione al Concilio convocato in Roma da Papa Pio.
POST TENEBRAS LUX.
Ordine del giorno della prima seduta .
1. Discorso inaugurale ;
2. Contoreso del Comitato provvisorio , e lettura delle principali lettere di adesione ;
3. Appello nominale ed iscrizione degl'intervenuti . Nelle susseguenti tornate saranno sottoposte all'assemblea le seguenti quistioni:
1. Della libertà religiosa e dei modi più acconci a renderla piena e sicura ;
2. Della separazione compiuta fra la Chiesa e lo Stato ;
3. Della necessità d' una morale indipendente dalle credenze religiose ;
4. Dell'ordinamento d' un' associazione internazionale intesa a promovere il generale benessere, sì economico , che morale.
--
Aquest'ultima discussione terrà dietro l'elezione d'un Comitato centrale diffinitivo . Le discussioni teologiche saranno severamente bandite essendo ferma intenzione dei promotori dell'Anticoncilio il prefiggergli , oltre un altissimo scopo morale, uno scopo d'utilità pratica e positiva.
Pel Comitato provvisorio,
G. RICCIARDI .
Napoli, ai 3 decembre del 1869.
----------------------------------------
Frattanto i delegati, così italiani, come stranieri, cominciavano a giungere in Napoli, primo fra i quali il generale Giuseppe Mata, delegato di due società di liberi pensatori del Messico, al quale si aggiunsero i suoi conterranei Luigi Maneyro e Lorenzo Ceballos. Poco stante sopraggiungevano il dottor Ludeking, Tedesco dimorante ab antico negli Stati Uniti d'America, e con esso lui il Daniel ed il Peebles, il primo corrispondente d'uno dei primarii giornali di Nuova York, ( il New- York Herald) l'altro console americano a Trebisonda. Il Graziani, delegato della numerosa colonia italiana del Perù, mi scriveva da Genova essere quivi giunto ammalato, e non potere però continuare il suo viaggio , mentre l'Andreis, di Roma, rappresentante i liberi pensatori di Buenos-Ayre , eleggeva in sua vece il suo conterraneo Alessandro Castellani. Arrivavano pure l'Ovary e Giorgio Nagy, delegati ungheresi, Maurer Bela e Federico Krasser, delegati di Transilvania, Luigi Ulhich e Giovanni Ronge, rappresentanti le comunità libere di Germania, il dottor Zimmermann, delegato di Stiria, il deputato spagnuolo Suner y Capdevil , Vittorio Arnould , delegato belga, Lecherbonnier, rappresentante la loggia massonica d' Issoudun, detta la Gauloise, ed ultimi i delegati di Parigi, Marsiglia e Lione, chè anzi il Regnard, di Parigi, e il Leballeur-Villiers, di Marsiglia, non giunsero che durante la prima seduta dell' Anticoncilio, e quei di Lione, per nome Crozat e Andrieux , dopo lo scioglimento dell' assemblea. Dei delegati italiani sarà fatta menzione speciale nell'appendice. Il dì 8 decembre avevano luogo in molte città d'Italia grandi assemblee popolari , promosse dal fiore dei patriotti, a ciò da me stimolati , siccome vedrassi dalla seguente lettera, pubblicata nel Roma, e riprodotta in molti giornali italiani .
Napoli, ai 19 novembre del 1869 .
Pregiatissimo sig. Direttore.
Le sarei grato oltremodo, se procacciasse per via del Roma la maggiore possibile pubblicità ai seguenti fatti e concetti.
Dietro energico impulso di parecchi patriotti , fra cui non fui ultimo , in molte città d'Italia apparecchiansi pel dì 8 del mese prossimo dimostrazioni solenni contro il Concilio ecumenico e la prepotenza straniera che lo protegge. Dalle non poche lettere, scrittemi a tale proposito in questi giorni, rilevo che grandi assemblee popolari avranno luogo a Palermo, Catania, Salerno, Aquila, Foggia, Ancona, Parma, Venezia , Verona , Brescia , Treviso. Ame sembra altamente desiderabile (e Garibaldi è affatto del mio parere) che in ogni cantuccio d'Italia il popolo si mostri più che mai vivo in quel giorno, cogliendo il destro, che gli offrono i suoi stessi nemici, ad un plebiscito novello in favore dell'unità nazionale e del sacro principio di libertà. Quanto alla risoluzione da venire votata nelle cento assemblee popolari della Penisola, io credo che accennare dovrebbe a queste tre idee: 2.º Guerra implacabile al Papa; 2.º Protesta contro la prepotenza napoleonica; 3.º Affermazione del gran principio della libertà di coscienza, e però della necessità di veder cancellato il primo articolo dello Statuto . Nessuno è che non vegga di quanta mole in faccia al mondo sarebbe una manifestazione di cotal genere fatta simultaneamente in tutta quanta l'Italia , ed il come potesse riuscire assai buona risposta a chi accusa di profonda apatia gl'Italiani , e degni li chiama delle condizioni infelici in cui trovansi , ad onta della stupenda rivoluzione del 1860.
Gradisca ecc .
G. RICCIARDI .
-----------------
L'annunzio delle tante e così solenni riunioni, tenute in sì gran parte d'Italia, rendeva mille volte più acerbo il mio rincrescimento di non aver potuto inaugurare l'Anticoncilio prima del nono di di decembre. Nel qual giorno e nel susseguente mi giunsero più di trenta telegrammi, di cui feci dare lettura all'Anticoncilio, ed i quali si troveran registrati nell'appendice. Una delle più importanti fra tali riunioni fu quella ch'ebbe luogo in Loreto, cioè là dove sorge uno dei più celebri monumenti della superstizione cattolica. Ed ecco le deliber azioni approvate all'unanimità dall'adunanza, la quale sarebbe stata più numerosa senza il cattivo tempo, ed in cui nondimeno trovaronsi, oltre molti cittadini di Loreto e la Società Operaia in corpo, circa trecento cittadini , rappresentanti le Associazioni liberali delle Marche. Si dichiarò, in nome della Ragione e della Democrazia :
1.º L'incompatibilità della Chiesa colla società moderna.
2.º Primo dovere del partito liberale la propaganda continua ed aperta contro la superstizione cattolica .
3.º Indegna dell'uomo libero la dottrina dell'indifferenza in faccia alle conseguenze perniciose della superstizione volgare.
4.º Indegna dell'uomo e del cittadino la dottrina dell'utilità delle superstizioni come strumento d'ordine e di sicurezza sociale .
5.º Indegni dell'uomo libero ed educato i pregiudizii religiosi contro gl' Israeliti .
6.º La legge morale e la religione naturale della coscienza indipendenti da ogni forma transitoria e caduca del pensiero religioso .
7.º Benemerito dell'educazione popolare Giuseppe Garibaldi per il suo apostolato religioso .
8.º Degno di gratitudine il deputato Ricciardi per la sua iniziativa di queste dimostrazioni anti-papali.
9.º Unica soluzione del problema delle relazioni giuridiche tra lo Stato e la Chiesa la libertà come agli Stati Uniti d'America .
10. ° L'associazione cosmopolitica dei Liberi Muratori istituto eccellente di Filantropia e Solidarietà sociale per combattere la superstizione.
11.º Lettera morta, senza valore giuridico, e semplice testimonio dei pregiudizii del tempo , il 1° articoto dello Statuto.
12.º Conforme alla libertà ed alla dignità della coscienza umana l'abolizione del giuramento politico.
13. Doversi escludere l'insegnamento cattolico dalle scuole pubbliche, facendo plauso all' esempio dato in proposito dal Municipio di Bologna.
14.° Costituito in Loreto il primo Comitato della Lega contro la superstizione, da estendersi a tutte le provincie d' Italia .
-------------
Anche le risoluzioni votate in Verona erano , siccome vedrassi da ciò che riferiremo nell' appendice, di non leggiera importanza; ma quello che sembrami degno di maggior nota, a proposito di così fatte manifestazioni , si è la loro simultaneità ed il loro numero.
Ma eccoci all'apertura dell'Anticoncilio, il nono dì di decembre del 1869.
E prima di tutto dirò della sala, gremita fino all'ultima fila, e del palcoscenico (su cui stava il seggio , coi delegati , ed alcuni fra i direttori dei giornali di Napoli , quali Carlo Mileti, del Popolo d'Italia , Pasquale Billi, del Roma, e Michele Torraca , della Libertà) bellamente illuminato ed ornato , con in fondo un gran quadro , in cui si leggevano i nomi di tutti i popoli, con a capo l'Italia, sopra il cui nome splendeva quello di Roma. E da tale spettacolo , che una grande impressione produsse nell'assemblea, io tolsi occasione all'esordio del mio discorso inaugurale, il quale suonò come segue.
L'idea ispiratrice della nostra adunanza, chiarissima , o cittadini , apparire vi debbe nell'iscrizione che avete sott'occhio , iscrizione la quale rappresenta allo sguardo i nomi dei popoli tutti del mondo affratellati nel libero pensiero .
Se il re-sacerdote, nella gran Roma, contaminata da lui e dalla sua setta, inaugurava ieri il suo conciliabolo in nome del padre, del figlio e dello spirito santo, noi, scomunicati da lui , sol perchè amiamo la patria ed il viver libero, ed alle tenebre anteponiamo la luce, in nome della parte più eletta, non solo della nostra nazione, ma di tutto il mondo civile, inauguriamo oggi questo veramente sacro concilio, siccome quello ch'è consacrato alla scienza ed al bene, invocando noi pure e adorando una trinità, ma tutt'altra da quella in cui credono gli ortodossi , vale a dire la Libertà , la Verità , la Ragione, ma specialmente la Libertà, senza cui la Verità e la Ragione non possono farsi strada, senza cui non avremmo l'ineffabile gioia di vedere fra noi i liberi pensatori dei più lontani paesi, nobile schiera di spiriti eletti , alla quale mandiamo non senza profonda emozione il più cordiale saluto, ringiaziandola a un tempo in nome di Napoli dell'onore arrecatole colla loro presenza, onore che ben si addiceva , per altro, alla prima città d' Italia, che ab antico, cioè fino dai tempi del secondo Federico di Svevia e di Pier delle Vigne, resistea bellamente alle stranissime pretensioni del grande e perpetuo nemico del libero pensiero, il pontefice!
Un'ultima sfida insensata indiritta veniva da Roma papale alla Libertà, alla Scienza, alla Civiltà, e noi, teneri soprammodo di questi preziosissimi beni , l'abbiamo lietamente raccolta, ed ora alle voci della menzogna e della superstizione quelle verremo opponendo della verità e del sapere. Nè dicasi che numerosi non siamo, massime se si consideri il numero sterminato di quelli che si dicon credenti , perocchê, prescindendo dalle difficoltà materiali, che ai più fra i nostri impedirono di qui recarsi, per la natura stessa del nostro invito, non i più, ma sol pochi convenire potevano in questa assemblea, i più fra i nemici di Roma cattolica non essendo nemici, al pari di noi, di qualsivoglia superstizione. Una moltitudine immensa sarebbe qui convenuta, se a tutte le sette, in cui si divide il protestantesimo, avessimo detto : venile ! Ma noi , che, dalla sola ragione guidati, rigettare dobbiamo ogni domma che alla ragione ripugni, non potevamo, senza renderci rei di quella impostura ed ipocrisia, che sì giustamente rimproveriamo alla casta sacerdotale, invitare fra noi chi non fa professione di razionalismo, chi non è pronto a combattere qualsiasi credo superstizioso , chi non rimane contento alla predicazione della morale, la quale esser non debbe di quelle che si fanno calare, per così dire, dal cielo, ma tale, che unicamente si fondi nella ragione, e più ancora nel cuore, il quale queste nobili voci fè udire all'uomo in ogni tempo ed in ogni contrada : astienti dal male fa il bene non fare altrui « ciò che non vuoi per te stesso - fa altrui tutto il bene Che se queste massime fossero da tutti osservate, non leggi si richiederebbero, non tribunali , non carceri , nè patiboli, sicchè l' umano consorzio vivrebbe una vita simile a quella del beato Eliso dagli antichi poeti favoleggiato. Ora di tale dottrina , così semplice e piana, da riuscire accessibile anche ai volgari intelletti , noi dobbiamo farci banditori nel mondo, opponendo alla lega nemica, il cui fine è la perpetuazione fra i popoli dell'ignoranza, e però degli errori più grossolani, cagione di ogni danno maggiore all'umanità , la lega delle libere menti, fervide amiche del vero, ma seprattutto la lega dei cuori onesti veramente vogliosi del bene. Gli è questo l'unico modo di combattere, anzi di vincere la gran prova. Pur troppo divisi finora ci vide il mondo in faccia a un nemico unitissimo. E però noi quest'ultimo sol nell'unione imitando , all'assalto della gran rocca papale moviamo in istretta falange, certissimi , che, una tal rocca espugnata, agevole fia il diradare le tenebre che copron tuttora così gran parte del mondo!
Espostovi l' alto scopo della nostra riunione, mi rimane a invitarvi a discutere i modi più idonei a far sì che per noi si raggiunga. E bello, anzi stupendo spettacolo sarà certo il vedere nell'ora stessa, in cui gli avversarii implacabili d'ogni progresso durano gli ultimi sforzi a far retrocedere l' uman genere , a ribadire negli animi l'ignoranza e la superstizione, a propugnare la cieca fede, e però la servitù del pensiero , il vedere, io dico, noi miscredenti, noi scomunicati dal papa, studiare con cura attentissima il come venir migliorando al possibile le condizioni , sì morali, che materiali, della civil comunanza. E sì che dire potremo al pontefice- re e alla sua setta : voi, che per tanto volger di secoli , in nome di una religione, che vantavate e vantate tuttora di pace e di carità, di nobile fratellanza e di misericordia infinita, la terra empivate di si fatali discordie, e di sì orribili stragi, ed in questo stesso momento vorreste, per via del sillabo , far rivivere tutta l'orrenda barbarie del medio evo, in noi detestando lo spirito redivivo di quanti oppugnarono in ogni tempo la vostra crudele impostura, avrete il dolore di scorgerei
----------------------------------------
AL LIBERI PENSATORI DI TUTTO IL MONDO CIVILE.
Un' importanza non lieve, al veder nostro, debb'essere attribuita al Concilio ecumenico, che apprestasi in Roma pel giorno 8 del prossimo decembre. Crediamo anzi poter risultare da esso qualche pericolo per la gran causa della civiltà, della libertà e del progresso, ove i costoro amici più ardenti non provvedano in tempo. Ed infatti una impressione profonda dovrà produrre sull'animo di moltitudini ignorantissime, dall' imaginazione guidate, anzichè dal ragionamento, e dominate affatto dal clero, massime per via dell'impero assoluto, che questo esercita sulla donna, la voce del gran Sacerdote di Roma, resa viepiù potente dalla presenza di più di mille vescovi , accorsi al Vaticano da tutte le parti del mondo, ed i quali, tornando nelle loro diocesi, adopereranno ogni sforzo ad attuare il programma fermato in Roma, programma da non poter riuscire, se non ostilissimo alle più nobili aspirazioni e ai più cari interessi dell'uman genere. Accresce i nostri timori lo scorger la gioia, che già anima il clero e i suoi numerosi aderenti, esercito immenso, tanto più formidabile, in quanto che ciccamente obbedisce ai cenni, qualunque e'sieno, d'un unico capo!
Ora qual' altro argomento adoperare potremmo contro i novelli sforzi dell'antico ed implacabil nemico d'ogni libertà e d'ogni luce, se non una lega forte, attiva ed estesa quanto la sua, la sacra lega dei liberi pensatori di tutti i popoli, che vedasi opporre alla cieca fede, su cui è fondato il cattolicismo, il gran principio del libero esame e il gran fatto di una vastissima propaganda? Ma dove e quando dovrà riunirsi questa magnanima lega dei migliori intelletti dell'età nuova contro la vecchia barbarie? Quanto al luogo di riunione dell' assemblea divisata, la scelta non può cader che su Napoli, la quale è non solo la la città più prossima a Roma, la più importante della Penisola , e la terza d' Europa, ma altresì quella che s'ebbe la gloria di opporsi in ogni tempo alle pretensioni e alle usurpazioni della Corte romana, dopo di avere, nei giorni più scuri del medio evo, e pur mentre era provincia di Spagna, respinto energicamente quello stesso atrocissimo tribunale dell' Inquisizione, che i suoi dominatori subivano silenziosi durante più di tre secoli!, Quanto all'epoca del solenne convegno, non sapremmo meglio fissarla , che al giorno stesso, in cui sarà aperto in Roma il Concilio convocato quivi dal papa. Che il dì 8 decembre del 1869 contrapposta si vegga, nelle due città principali d'Italia , la verità e la ragione all' acciecamento ed alla menzogna, il che vuol dire, che, dopo aver rinnovato la nostra dichiarazione di guerra perpetua al Papato, non opporrassi da noi un nuovo credo a quello da esso patrocinato, che sarebbe, diciamolo pur francamente , un opporre una nuova impostura all' antica, ma da una parte il sacro principio della libertà di coscienza e dall' altra gli immutabili dommi della morale , nè già di quella che si fa derivare dall' uno o dall' altro sistema teologico, e però calare, per così dire, dal cielo, madella morale fondata esclusivamente sulla ragione e il buon senso d'ogni uomo rimaso libero affatto dalla trista influenza del prete. Senonchè, dobbiam dirlo , una semplice professione di fede morale non basterebbe a renderci forti nella nuova battaglia da sostenersi da noi contro i nostri secolari nemici; ma è d' uopo che alle nostre parole secondino tali fatti , da provare al mondo, e l'altezza delle nostre intenzioni , e la pratica utilità delle nostre idee. Il perchè, nel di stesso, in cui si aprirà in Roma il concilio, un concilio , il cui scopo evidente si è quello di ribadire negli animi i ceppi della superstizione, e però di far retrocedere il mondo verso l'antica barbarie, noi liberi pensatori, teneri, innanzi ogni altra cosa, del generale benessere, sì fisico, che morale, ci proclameremo costituiti in associazione umanitaria, con questa eloquente divisa:
CARITÀ ED ISTRUZIONE
Nuova massoneria, operante alla luce del sole, ed estendentesi, al pari di essa, a tutto il mondo, faremo ogni possibile sforzo , onde esercitare la carità in due maniere:
1. procacciando lavoro a chiunque, pure essendo abile a lavorare , a impiegar non trovava l'opera sua:
2. accertando la sussistenza d'ogni person, che non sia in grado di provvedervi per via del lavoro, non potendosi considerare siccome civile un paese, dove un sol uomo possa patire la fame! Quanto poi all' istruzione, pane dell' anima, altrettanto necessario, quanto quello del corpo, la nostra associazione dovrà adoperarsi a farvi partecipare l' universale, massime per ciò che spetta all' istruzione primaria. Tale, a parer nostro, esser dee l'opera, cui siamo per metter mano, opera doppiamente benefica, e che equivarrà certo alla più terribile guerra, che sia possibile fare al papa e al Papato, perocchè avremo il diritto di tener loro il seguente linguaggio:
«Noi siamo, e noi soli, i veri discepoli del vostro Gesù, noi che ci studiamo di combattere senza posa la povertà e l'ignoranza, e però distruggere le due principali, se non pur sole cagioni, di tutti i mali e di tutt'i vizii, che affliggono o disonorano il mondo».
Noi invitiamo a Napoli adunque, pel dì 8 decembre prossimo, tutti coloro, che sieno per accettare in ogni sua parte il presente programina, pregandoli d'inviarci senza ritardo la loro adesione, onde poter loro mandare in tempo una tessera di ammissione.
Preghiamo allo stesso tempo tutti i giornali veramente amici della civiltà, della libertà e del progresso, di riprodur per intero il presente scritto.
Le lettere dovranno essere dirette a Napoli a G. Ricciardi, deputato al parlamento italiano, Riviera di Chiaia n. 57.
Coloro, i quali non potranno recarsi a Napoli personalmente, pel dì 8 decembre prossimo, potranno farsi rappresentare da un lor delegato, o limitarsi ad iscrivere una lettera di adesione, da venir letta all'assemblea nella sua prima seduta.
Il manifesto infrascritto, da me riprodotto in francese, colla data dei 15 marzo del 1869, era appena diffuso qua e là, che da tutte le parti del mondo cominciavano a giungermi lettere di adesione. Ed io, riserbandomi di trascriverne in calce di questo lavoro quel maggior numero che lo spazio assegnatomi sarà per concedermi, alquante ne verrò registrando fin da questo momento, disponendole in ordine cronologico, e cominciando da una lettera scrittami dal general Garibaldi pur prima che l'edizione italiana del manifesto fosse venuta fuori:
Caprera, 19 gennaio 1869.
Riunire in un solo campo tutti i liberali, (1)
(1) Allude al mio disegno d'un'Associazione unitaria italiana, che mi sforzai vanamente di attuare in Napoli, nell' ora stessa, in cui volgevo in pensiero l'Anticoncilio.
e poi nel decembre prossimo i liberi pensatori del mondo in Napoli, è opera veramente grande, e ve ne auguro la realizzazione.
Col primo progetto voi tentate di sanare le piaghe sociali che affliggono questo nostro paese, e col secondo recidere la cancrena sacerdotale che lo appesta. Dio benedica il santo proposito, e sono
Vostro-Garibaldi.
Il professore Schiff mi scrivea da Firenze ai 2 marzo, sì in nome proprio, che in nome del dottor Herzen, figlio di Alessandro, celebre fuoruscito russo, morto l'anno scorso in Parigi.
Non è quistione se io approvi interamente lo scopo del'Anticoncilio; ma si potrebbe dimandare se questo scopo possa esser raggiunto per la via da lei proposta. Non sarebbe meglio di fare una specie di Anticoncilio morale, che potrebbe cominciare qui oggi stesso, ed al quale potrebbero prender parte tutti coloro, i quali , come io, sono impediti di fare in dicembre un viaggio a Napoli?
E, ai 5 marzo, il mio vecchio amico e fratello d'esilio, Michele Amari, scrivevami quanto segue:
Ho letto il vostro programma. Figuratevi se io applaudisca pienamente a qualunque propaganda, che promova la ragione, e combatta le favole cristiane e le superstizioni cattoliche. Ma non metterò il mio nome fra i tenitori del torneo, perchè le mie occupazioni non mi permettono di trovarmi presente, e perchè mi mancano quella eloquenza e quella suppellettile di studii speciali, che si richieggono o per sostenere, anche da lontano, la battaglia. Capirete benissimo, che chi dà il nome fra i primi, si dee trovar anco nella prima fila.
Il professore Francesco Trinchera , direttore generale degli archivii nelle provincie napoletane, scriveva in data dei 19 marzo del 1869:
Aderisco pienamente alla savia e generosa proposta del'illustre patriotta e mio amico Giuseppe Ricciardi , e fo voti affinchè essa, nell' interesse della civiltà e dell'umanità , sia pure favorevolmente accolta dai liberi pensatori di tutto il mondo.
Molte furono le adesioni donnesche, siccome vedrassi più in là. Dirò intanto, che lunga lettera mi scrivea, ai 23 aprile del 1869, da Perugia, la marchesa Florenzi Waddington, non ha guari rapita all'Italia, ed alla filosofia, di cui era illustre cultrice, aggiungendo alla propria adesione quella del marito, sindaco di Perugia, e dei professori Perfetti e Ragnetti.
....
Federico Campanella, gran maestro della Massoneria italiana di rito scozzese così mi scriveva in data dei 26 aprile:
«Io non posso che altamente encomiare il vostro divisamento di convocare in Napoli un'assemblea di liberi pensatori, per opporla al concilio dei preti, ed accetto di gran cuore il vostro programma formulato nelle parole di Carità ed Istruzione. Io son certo che la Massoneria italiana di rito scozzese sarà largamente rappresentata in quel consesso, e propugnerà i dettami della morale e della ragione contro gli errori e le superstizioni delle religione rivelate».
Il professore Girolamo Boccardo aderiva pur egli, scrivendomi queste parole piene di rara modestia:
«Io ho subito applaudito col meglio dell'animo alla sua generosa protesta contro il concilio clericale ed alla convocazione d'un concilio di liberi pensatori: ma non potrò prendervi personalmente parte alcuna, sapendo quid valeant humeri, quid ferre recusent».
Il Bertani, il Macchi, il Greco (Luigi), l'Abiguente, il De Boni, ed altri deputati parecchi (i cui nomi saran registrati in prosieguo non che le lettere di taluni di essi) mi scrivevano pure lodando ed incoraggiando, mentre non pochi stranieri illustri applaudivano al mio disegno...
---
Ecco ...nel loro testo francese le lettera indirittemi da V. Hugo,
Hauteville House , le 20 avril 1869.
En face du concile des dogmes, assembler le concile des idées, c'est là, monsieur, une pensée efficace et haute, et j'y adhère. D'un côté l'opiniâtreté théocratique; de l'autre l'esprit humain. Et l'esprit humain, c'est l'esprit divin: le rayon est sur la terre; l'astre est plus haut. Opposer aux faux principes des religions les principes vrais de la civilisation; confronter le mensonge avec la vérité; combattre l'idolatrie et toutes ses variantes par l'immense unité de la conscience; ce sera beau et grand. J'applaudis d'avance. Si je ne puis aller à Naples, j'y serai pourtant: mon âme ira. Je vous crie! courage ! et je vous serre la main.
VICTOR HUGO.
...
...
E il general Garibaldi, cui i nostri giovani spedivano lettere, nelle quali richiedevanlo di consiglio, a tutti con lettere brevi, ma pure caldissime, replicava, e in ispecie allo studente Alessandro Reina, di Padova, a cui scriveva così:
Caro Reina.
Nell'anniversario del 5 maggio mi sarà caro sapere, che tutti gli studenti d'Italia hanno dichiarato guerra al Papato, e contribuito a rovesciare nel fango quel nuovo consesso diabolico, che si chiama concilio ecumenico. Intendetevi per ciò cogli studenti di Bologna e col Deputato Ricciardi.
Vostro
Garibaldi.
...
...
Il general Garibaldi, che fino dal primo momento si era mostrato sì favorevole all'Anticoncilio, e ne avea scritto a moltissimi in modo sì lusinghiero per me, la seguente lettera dirigeva, ai 12 ottobre del 1869, alla Massoneria italiana, qual gran maestro onorario del Grande Oriente di Firenze.
Io con tutta l'anima fò un appello a tutte le socie tà italiane che mi onorarono col titolo di F... di socio o di presidente onorario; a tutti quanti in Italia hanno cara la dignità del nostro popolo, nella certezza che più la parte culta, liberale e razionale della Nazione, sarà rappresentata nell' Anticoncilio di più lustro risplenderà la nostra patria , fra le sorelle Nazioni del mondo.
Io spero di più: che nelle cento città italiane, per l'8 dicembre, si riuniranno numerosissimi meetings, ad acclamare i principii del vero, sostenuti dall'illustre congresso di Napoli , ed a maledirele turpi menzogne, e la cabala infernale ordita nel Vaticano.G. Garibaldi.
Il gran maestro effettivo del Grande Oriente di Firenze invece, in data dei 17 ottobre, diramava questa circolare, che venne anco riprodotta da varii giornali:
Ai presidenti delle officine massoniche in Italia.
Carissimi Fratelli. Il bando, a generale Concilio, dei capi della Chiesa cristiana cattolica per parte del pontefice di Roma, è un fatto reso notorio da tutta la stampa periodica. Noi avremmo giudicato che il miglior contegno a tenersi, per parte dei liberi pensatori, rimpetto a simile antiquata rappresentazione, si fosse di non darsene neppure per intesi. Tale condotta a seguirsi ne additava il buon senso delle popolazioni profondamente indifferenti, le quali sembrano dirci: Lasciateli cuocere nella lor broda.
Però, dal momento che un cittadino di buona volontà ha preso l'iniziativa di un assembramento in altra città d' Italia, in opposizione a quello di Roma, noi crediamo che coloro fra i nostri Fratelli , ai quali piacesse d'intervenirvi particolarmente, farebbero cosa buona, sopra tutto allo scopo d'impedire che la riunione non degneri in un malvaceo amplesso di mistificazione, quale ce lo fanno temere le frasi seguenti, che trascriviamo da una circolare a stampa degli ordinatori del così detto Anticoncilio di Napoli : «Nous écarterons toute discussion théologique, en nous contentant de présenter la formule suivante aux hommes droits et raisonnables de tous les pays et de toutes les religions: «S'abstenir du mal --faire le bien-- s'aimer les uns les autres, dans l'intèrèt commun.Naples, 22 septembre 1869.
Quanto alla Massoneria, come corporazione, superiore alle vertenze religiose, fallirebbe completamente alla propria missione e si farebbe partigiana, se venisse a preoccuparsi di ciò che un Capo-setta qualsiasi dispone co'suoi fedeli.
La Massoneria d'altronde è associazione mondiale; essa in una quistione, che è per sua natura internazionale, non può nè deve , a nostro avviso, agire per gruppi isolati. Quando poi una generale convenzione dei Delegati della Massoneria mondiale venisse ritenuta utile, essa saprà riunirsi in casa propria; -e la casa massonica è bastantemente vasta per capire tutte le idee di progresso, e dare loro ogni sviluppo.
Con altra nostra circolare noi inviteremo prossimamente i Liberi Muratori d' Italia ad un'azione positiva e seria; vorrete intanto, Venerabili Fratelli, nel comunicare ai singoli membri delle Officine queste nostre parole, far comprendere alle Logge la posizione piena di riserbo che loro è imposta dalla stessa loro forza, per il bene dell'Ordine - e mantenerla rimpetto al Concilio papale in un motto: Guai a chi ci tocca !
In attesa di un cenno di riscontro, vi prego di gradire, carissimi fratelli , il cordiale Massonico salutoFirenze, 17 ottobre 1869.
dell'aff.mo F.
vostro L. FRAPOLLI, Gran Maestro.
All'infrascritta circolare io rispondevo il dì 26 ottobre del 1869, ma prima di me in assai bel modo il professore di Modena Pietro Sbarbaro, antico Venerabile di una loggia all'obbedienza del Gr... Or... di Firenze:
AL DEPUTATO LUDOVICO FRAPOLLI.
Illustre Signore.
Sento la necessità e il dovere di scriverle due righe, così come il cuore mi detta, per manifestarle, con tutta franchezza e lealtà, la dolorosa impressione che mi ha fatto il documento emanato da codesto G. O., e da Lei sottoscritto, circa l'Anti-Concilio. Quando uomini come Michelet, Quinet, Littrè, Garibaldi, Ausonio Franchi, C. Giani ec. ec. hanno fatta propria l' idea -recata innanzi da un cittadino onorando come G. Ricciardi, -quando tutti i più grandi nemici di Roma, smesse le parziali divergenze di dottrina, si sono raccolti in un pensiero di protesta contro il concilio di Roma, -quando una gran parte della Democrazia d'America e d'Europa ha fatto plauso all'Anti-Concilio, -quando i fogli della Sacristia la deridono e la sfatano a me pare non sia bene scelto il momento di gettare una parola di scherno sull'opera derisa e maledetta dalla Chiesa -e gettarla in nome dei Liberi Muratori!, Io pure feci compiuta, aperta e solenne adesione alla proposta del deputato Ricciardi, il cui nome si aggiunse, come argomento poderoso di più, alle ragioni intrinseche, le quali mi consigliavano di aderire a un disegno eccellente e generoso di protestazione anti-papale; -imperocchè il nome di Giuseppe Ricciardi non mi ricordasse soltanto un uomo di buona volontà, ma una delle anime più degne di questa nostra terra italiana, un patriotta senza macchie e senza rimorsi, che cogli scritti, coi sacrificii, in patria e nell'esilio, ha reso rispettabile anche agli occhi dei suoi nemici la causa del Risorgimento Italiano. E il nome di Giuseppe Ricciardi mi è in oggi particolarmente caro per la sua esemplarissima sincerità, virtù tanto rara in oggi, che la viltà delle utili reticenze e l'infamia delle prudenti dissimulazioni sembra divenuto il primo articolo del codice dell'umana condotta, anche presso certi partiti che non discendono dai Padri Gesuiti.
Ciò che più mi ha sorpreso nella lettera da Lei sottoscritta alle Officine Massoniche del Regno si è l'aver veduto che vi si segnala ai Liberi Muratori come indizio del pericolo che la libera adunanza di Napoli si risolva in un atto di malvacea conciliazione -la formula scelta a disegno dall'esimio promotore precisamente per esciudere ogni pericolo di malintesi, di equivoci e di assurde conciliazioni. Quella formula, chi bene la consideri collo spirito interamente sgombro di puerili e ingenerose preoccupazioni- comparisce la più larga, sì, la più comprensiva e conciliante, che ideare si potesse: ma ad un tempo , mentre afferma la compiuta sovranità della Coscienza Umana, in faccia ad una Chiesa che grida all'Umanità: fuori di me, fuori di questi dommi e di questo simbolo non vi è salule, la formula ricciardiana presenta al gran concilio delle libere intelligenze, a tutte le menti, che, sciolte della servitù della cieca fede, si muovono nella pienezza della loro indipendenza per l'infinito spazio del Vero, presenta, io dico, il vincolo più augusto che le collega: l'ideale del bene: la legge del dovere e dell'universale fratellanza. In altri termini: mentre il principio supremo e il fondamento più saldo di tutta la superstizione, che ha il capo in Roma, consiste nel subordinare il destino morale della specie umana alla credenza in certi dommi e alla pratica di certi riti, volendo fare una imponente dimostrazione antichiesastica, io trovo logico , che il congresso della libera ragione reassuma nell' affermazione esplicita di un principio contrario, vale a dire nella dichiarazione della perfetta indipendenza de' principii morali, che stanno scritti nella coscienza del genere umano, da ogni particolare manifestazione e da tutte le forme del sentimento e del pensiero religioso.
Su questo punto, in questa formula quale specie di conciliazione potrà seguire?
Non quella malvacea e bastarda, che sola i Liberi Muratori avrebbero dritto di deplorare e combattere, tra gli schiavi inconseguenti della dittatura spirituale di Roma e i liberi seguaci della ragione: ma la conciliazione sincera, edificante, fruttifera, e bene augurata fra tutte le varie famiglie di spiriti indipendenti, che si agitano liberamente alla ricerca del Vero e del Bene; tra Garibaldi, pogniamo, che , con esempio memorabile di sincera religiosità, battezzava il figlio del popolano «In nome di Dio e di Cristo Legislatore» tra Garibaldi, che confessa agli operai genovesi la sua fede nella religione di Dio e del Vero nel supremo Artefice del creato e il professore Moleschott, tra il compianto Giani, che protestava in nome dell assolut , del bene e della dignità e fratellanza umana, contro la dottrina delle mutevoli specie e delle scimmiane origini della nostra progenie, e il mio collega ed amico Giov. Canestrini; tra la marchesa Florenzi e Ausonio Franchi, tra F. Trinchera e M. Macchi.
Di questo accordo determinato e preciso sull'unico punto, che tutti gli separa da Roma e li costituisce suoi irreconciliabili nemici, fra uomini diversi di pensamento, d'ingegno e di studii , chi ha ragione di scandalizzarsi? Io lo domando al suo cuore retto e al suo ingegno limpido; chi, logicamente, potrebbe pigliarne argomento di riso e di dileggio? Non i Liberi Muratori, i quali offrono la medesima varietà , e la stessa concordia nel tempo stesso , d'intenti , di affetti e di opere. Solo i satelliti di Roma hanuo ragione di scandalizzarsi ; perchè essi soli rinfacciano alla ragione umana e cercano di confonderla e di umiliarla additandole lo spettacolo dell' immensa varietà di dottrine e delle lotte continue , che si svolgono in seno alla grande famiglia dei filosofi e delle intelligenze emancipate dal prete. A noi questa varietà e queste lotte di sistemi e di opinioni sono argomento di gioia e di conforto : per noi questo è il fecondo disordine della Vita , che preferiamo all' immobile uniformità , e al silenzio di sepolcreto , che contrassegna l'impero della cieca fede e la morte dell' anima , che abdica nelle mani di una Chiesa , di un Concilio e di un Papa le immortali prerogative della ragione individuale. Di guisa che , se io non mi maravigliai punto all' udire che i giornali avversi all' Anti- Concilio si compiacessero nel presagio gentile che sarebbe stato una Babele, e avrebbero i liberi pensatori rinnovato in Napoli la confusione biblica delle lingue, le confesso che mi meraviglio altamente nel trovare nelle sue lettere l' espressione di un augurio o di un timore diamentralmente opposto. Ella dice che nel cospetto del Concilio Ecumenico il migliore consiglio per i nemici di Roma sarebbe stato la noncuranza e il dispregio. Mi permetta un' osservazione . Sarebbe di certo ottimo partito quello del silenzio e del non ragioniam di lor , ma guarda e passa, ma ad una semplice condizione ; che ci si provi prima come col tacere e col passare oltre si riesca a far tacere e passare oltre quasi nuvole davanti al soffio del vento , i problemi sociali , politici , morali e religiosi , che il Concilio Romano agiterà e risolverà a modo suo d' innanzi a milioni d' Haliani e di uomini , che vedono e sentono in quei problemi agitarsi il destino della loro anima , della loro casa del loro onore della loro felicità. , I problemi che in Roma si discuteranno , voi non potete sopprimerli ; perchè stanno all' ordine del giorno in ogni famiglia , in ogni città , in ogni villaggio , in ogni animo, in ogni parlamento , in ogni coscienza. Nè voi potete del pari impedire che la voce di Roma; -poderosa di tutta la forza che viene a lei dall'armonia stupenda di un organismo formato co'secoli, d'un sistema conosciuto in ogni sua parte eglorioso di tradizioni antichissime, efficacissimo per infiniti e ingegnosissimi mezzi d'influenza e di azione-penetri e risuoni negl'intimi meandri della società e della vita italiana. E voi credete, voi rappresentanti della più vasta associazione che sia mai surta a disputare al Genio del male e allo spirito delle tenebre l'impero del mondo , rispondere alla solenne e ascoltata e temuta voce del Vaticano colla muta maestà del dispregio ! Io trovo più savio, provvido, opportuno e degno della libera Ragione, educatrice del popolo all'odio della menzogna e al culto del Vero, il disegno di Giuseppe Ricciardi . Vero è che voi altri promettete un'azione seria e positiva contro la superstizione; ed ella sa, signor deputato, quanto i miei voti l'aspettino . Ben venga questo nuovo piano di campagna contro i nemici della Ragione, della Luce, del Diritto, ma, intanto, perchè non volgere tutti gli sforzi dei generosi al fine di rendere la dimostrazione dell'Anti- Concilio tanto importante, solenne, unanime, decorosa , autrevole, e grata alle popolazioni, quanto nella misura delle facoltà nostre possiamo ? Perchè dare alla setta clericale e ai dottrinarii, soliti a deridere ogni moto, ogni segno di spontaneità popolare, ogni azione magnanima e disintersssata per la rigenerazione religiosa del mondo, lo spettacolo delle nostre discordie e degli scambievoli nostri dispetti ? , Lasciamo agli Scribi della Civiltà Cattolica i sarcasmi di cattivo gusto e le ignobili scede invereconde contro l'AntiConcilio; e apriamo l'animo alla speranza ch' esso risulti non ridicolo, come i Farisei redivivi si compiacciono di prevedere, ma grave e istruttivo e decoroso, come ogniLibero Pensatore e tutti i Liberi Muratori , -non foss'altro per rispetto della loro bandiera e di sè medesimi, per il rispetto dovuto da tutti gli onesti al nome del promotore e de'suoi illustri compagni, debbono desiderare e sperare che riuscirà . Per parte mia dichiaro di sentir crescere in me lo zelo e di raddoppiare gli sforzi e la sollecitudine per la buona riuscita dell'Anti-Concilio : che riuscirà bene a dispetto di tutti gli Scribi e Farisei, che lo insultano e lo combattono senza posa e senza riguardi .Ancona, ai 21 ottobre del 1869 .
Dev. Suo P. SBARBARO .
La seguente veniva da me indiritta al direttore del giornale La Libertà, in cui la circolare del Frapolli era stata stampata.
Napoli, ai 26 ottobre del 1869.
Pregiatissimo Signore.
Nel di lei foglio dei 22 ella pubblicava una circolare massonica del Frapolli , la quale mi ha empito di maraviglia , e dirò anche di dispiacere, pensando che autore di essa era un mio collega ed amico, un antico mio fratello d' esilio ! ... Il chiarissimo professore di Modena, Pietro Sbarbaro, avendo sì ben ribattuto i sofismi dell' onorevole Frapolli, da non esservi quasi nulla da aggiungere, io dirò solo questo, che il mio collega ed amico non avrebbe parlato di amplessi malvacei nè di mistificazioni , se avesse ben letto il programma dell'Anticoncilio, il quale suona guerra implacabile al papa, al papato ed alle superstizioni di ogni maniera, ch'è appunto uno dei fini della massoneria, la quale però chiamiamo in aiuto dell'opera nostra, confortandola solo ad ismettere certe forme, che non affannosi più ai nostri tempi , col rinunziare per sempre ai simboli , ai riti , alle prove, e soprattutto al mistero, di cui si è circondata fin ora, il bene fare dovendosi, non già nelle tenebre , bensì alla luce del sole. Gradisca ecc. G. RICCIARDI . Il Frapolli non seppe vedere l'alta importanza del fatto da me promosso, il quale poi avrebbe assunto mirabili proporzioni, se tutta quanta la Massoneria lo avesse assecondato, cogliendo quella preziosa occasione a trasformarsi radicalmente, col rinunziare ai simboli, ai riti , alle prove, ridicoli avanzi del medio evo , ma soprattutto al mistero , di cui s'è circondata finora, ed il quale, utilissimo , indispensabile in tempi , in cui il dispotismo predominava per ogni dove, è affatto inutile di presente, chè anzi, la principal forza morale oggigiorno stando nell'opinion pubblica, potentissimo aiuto fra tutti è quello della pubblicità. 9 Pessima fu l'impressione prodotta dalla lettera del Frapolli , e non poche fra le logge stesse da lui dipendenti, aderirono all'Anticoncilio, mentre le dissidenti affrettaronsi a mandare la loro adesione e ad eleggere i lor delegati. Fra italiane e francesi, meglio di sessanta furon le logge, da cui ebbi lettere approbative, siccome vedrassi dai documenti che saran registrati nell'appendice , i quali dimostreranno , che, oltre le innumerevoli adesioni individuali , le collettive , cioè di associazioni d'ogni maniera, ovver di drappelli di liberi pensatori, sommarono a dugentrentacinque. Non poche obiezioni essendo state fatte al programma dei 15 marzo, sì in Italia, che fuori , e in ispecie dai giornall razionalisti Il Libero Pensiero di Parma , diretto dallo Stefanoni , e Il Libero Pensatore di Milano, diretto dal Demora , e dall' Excommuniè di Lione, stimai utile il ristampar quello scritto , aggiungendovi alcuni schiarimenti , colla data dei 22 settembre del 1869 .